mardi 15 novembre 2011

Délais de carence à la fonction publique... pchuit...

Bon, je vais faire mon réac', tant qu'à écrire un billet, autant rester dans la ligne dure.
Le gouvernement nous fait un coup de populisme, c'est pas la première fois, ce n'est pas non plus le seul gouvernement à le faire puisque le populisme et devenu l'action politique majeure aujourd'hui.
En l'occurrence, il s'agit de la suppression du délai de carence chez les fonctionnaires.
Pourquoi populisme? Pourquoi réac'?
C'est gentil de vouloir faire porter le chapeau de la dette publique aux fonctionnaires, on peut croire que c'est très petit et con, mais beaucoup vont y croire, plus c'est con, mieux ça passe, c'est connu.
Je n'aime pas trop ces méthodes, mais bon.
Sur le fond en revanche, je ne peux qu'applaudir (c'est la partie réac').
Je commence à connaitre les vieux arguments, ne pas accepter le nivellement par le bas et c... J'ai déjà entendu ça à l'époque des retraites inégales, mais au final, rien ne sera nivelé par le haut et au final, si rien ne change, certains ont des avantages que les autres n'ont pas.
La bonne affaire dira l'autre, pourquoi punir les fonctionnaires? N'ont-ils pas le droit d'être malades?
Je bosse en Suisse, le suisses n'ont pas la réputation d'être fainéants et pourtant...
A Genève on a droit à 2-3 jour d'arrêt maladie par mois sans aucune justification médicale, c'est comme ça.
Et bien, un nombre incroyable de mes collègues ont 2-3 jours de congé de plus que moi par mois.
C'est quand même étonnant...
Je me demande ce qu'il en serait, si ce droit à l'absence non-justifiée était supprimé?
Si tu offres la possibilité aux gens de frauder, ils fraudent, si tu mets des garde-fous, c'est mieux.
Je n'ai pas le temps de chercher les statistiques sur le nombre de congés maladie selon les corps de métiers, la distinction privé/public. Je l'ai juste aperçu au JT, mais j'ai le souvenir que le taux d'absentéisme était plus important dans la fonction publique qu'ailleurs.
Est-ce dû aux conditions de travail?


vendredi 11 novembre 2011

C'est pas ma faute, je suis une victime, on m'a forcé

Hier soir, la zapette m'a amené pendant quelques minutes sur M6 et une émission politiquement correcte sur le gaspillage alimentaire.
Le reportage commence par montrer une mère de famille jeter des paquets de bouffe inutilisés et périmés. On l'entend nous expliquer qu'elle achète malheureusement trop par peur de manquer de quelque chose...
Là dessus le commentateur dit la phrase qui m'a fait tiquer:
Tout les foyers français jette régulièrement des aliments.... A qui la faute?
Et là, on est parti dans la critique des grandes surfaces et autres cantines scolaires.
Ils sont raison et ce genre d'émissions ne peut être que bénéfique.
Mais il y a un truc.
La voix off sous-entendait que le fait de jeter des aliments était quelque chose d'inéluctable pour les foyers français, victimes de la surconsommation.
On forcerait les français à jeter les yaourts et jambon périmés.
Pardon, mais non. Chez nous on ne jette pas la nourriture, on achète ce dont on a besoin et on mange ce qu'on achète. C'est comme ça aujourd'hui et ca l'était lorsque j'étais enfant.
On appelle cela l'éducation.
Ce que je comprends par ce début de reportage, c'est qu'on absout les pauvres français qui sont forcés par la vilaine société de consommation à acheter trop et jeter...
Faut arrêter de se foutre de la gueule du monde, tout est toujours de la faute aux autres aujourd'hui.
La crise, les marchés, la société de consommation, les politiques, les riches, les pauvres.
Putain, le doigt, faut se le sortir du cul et être responsables et pas des fiottes