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jeudi 15 avril 2010

T'as pas une clope?

Faut-il interdire de fumer dans la rue (ou laisser dépasser du cake de son sac de courses) pour rendre nos villes plus sûres?
La taule, la vraie, la dure, la longue, ce serait ma réponse à ce genre de saloperies.
Mais putain, qu'est-ce qui ce passe dans ce pays??

Viol, tournante, salopes... Fermez vos gueules de morveux!!!

Je n'aime pas faire de billets sur ce type de sujets, mais ce que j'ai entendu ce matin sur France Inter m'a vraiment mis en pétard.
Une gamine de 14 ans s'est faite violer sous forme de "tournante" et sa famille a dû déménager pour échapper à la pression et aux menaces de certains jeunes du quartier qui prennent fait et cause pour les mineurs mis en examen. C'est choquant, mais rien de neuf.
Rien de neuf non plus dans ce que je vais raconter maintenant, mais entendre ce genre de témoignages me file la nausée.
On y entends des gamines expliquer que la victime s'habillait comme une salope, avait déjà couché avec des mecs et l'avait donc bien cherché. L'une des filles interrogées nous explique par ailleurs qu'il ne s'agit pas d'un viol mais d'une tournante...
Nous ne vivons pas dans le même monde, vraiment pas.
Quelles valeurs ont ces jeunes?
Faut-il maintenant expliquer à nos adolescent(e)s la différence entre un rapport sexuel consenti et un viol collectif?
Je ne peux pas croire que je vis dans le même pays que ces personnes...
Que font leurs parents?
Comment se fait-il qu'il ne sont pas capables d'inculquer les valeurs humaines basiques à leur gosses??
Je n'ose imaginer la colère des parents et proches quand ils entendent ce genre de témoignages pourris de gamins merdeux qui nous expliquent comment fonctionne leur petit monde complètement décalé, comme si ce devait être la norme...
Pourquoi une radio nationale leur donne-t-elle une légitimité en leur accordant du temps d'antenne pour raconter leurs conneries??
Ce ton de voix éducateur chez des gamines de 15 ans déblatérant des ignominies pareilles ça me donne envie de défoncer mon auto-radio à coup de pompes! Qu'on leur ferme leur gueule et qu'on leur foute une putain de tarte dans la gueule, non mais merde!!
Moi père, je prendrais 20 ans pour vengeance.
J'ai pas envie de comprendre pourquoi, comment, non, je veux que les coupables de ce genre de crimes soit sévèrement punis, mineurs ou non.
Je n'arrive pas à concevoir de la pédagogie seule pour expliquer qu'il ne faut pas violer une gosse de 14 ans, je pense qu'il faut punir et faire peur.
Comme le dit l'Hérétique, je ne sais plus vraiment dans quel monde nous vivons, on sexualise de plus nos gamins, le sexe est apparenté au porno, on peut oublier l'amour, et donc le viol trouve toute sa légitimité dans ce nouvel ordre sexuel.
Ça donne pas envie d'avoir des gosses, sérieusement.

jeudi 1 avril 2010

Entretien loupé, la faute à qui?

Je vais vous raconter une petite histoire qui mettra probablement notre jeunophile bourru Fabrice en colère.
Il y a quelques années, alors que je revenais du Japon, 8 ans après avoir quitté la France, j'ai travaillé dans un restaurant sur la Butte Montmartre à Paris, restaurant pour touristes, toujours blindé, pas cher et pas bon.
J'y ai vécu 7 moins d'enfer, 66 heures de travail par semaine, un patron tyrannique comme je n'en ai jamais vécu de ma vie, des journées entières à mes faire hurler dessus, mais entre 2500€ et 3000€ de salaire par mois, pourboire inclus.
Après 7 mois, j'étais l'un des plus anciens, mais je n'en pouvais plus, des mois à être irrascible à la maison, des mois à porter un béret pendant toute la semaine et à stresser au point d'avoir des péllicules plein les cheveux, j'ai donc arrêté, et j'ai cherché ailleurs. A mon grand plaisir, quand je suis allé voir une agence d'intérim spécialisée dans la restauration à Paris, la personne chargée de ma placer, m'a déroulé le tapis rouge quand elle a vu que j'avais survécu 7 mois dans ce restaurant. Je me suis vu proposer un poste de chef de rang avec évolution possible vers la gérance, rien que ça.
Tout ça pour dire, qu'en plus de m'avoir donné l'opportunité d'économiser un joli matelas m'ayant par la suite permis de changer de profession et de combler les nombreux trous budgétaires auquel j'ai dû faire face, cette expérience m'aurait également ouvert la voie royale si j'avais persisté dans la voie de la restauration.
Un détail important pour mieux comprendre la petite histoire qui suit, ce patron tyrannique aime les jeunes, les inexpérimentés, il le matraque, les noie pour mieux les façonner à son image.
Quand je suis arrivé à Paris, j'avais 7 ans d'expérience dans le métier, mais à l'étranger, et il est le seul à m'avoir donné ma chance quand les bistrot et restos parisiens m'envoyaient chier.
Le second point important, c'est qu'il ne vire jamais, tu peux être mauvais, il va te dégoûter, il va te punir, te faire chialer, mais il ne te vire pas, il te fait démissionner.
Donc, un jour, jour de recrutement, alors que je me tiens près de la caisse, arrive un jeune gars, la vingtaine, casquette vissée sur la tête, jogging, baskets.
Le gars s'adresse au caissier et lui dis qu'il vient pour l'annonce avec un accent clairement estampillé banlieue.
Le caissier esquisse un sourire et l'envoie au premier.
5 minutes plus tard, le gars redescend à vive allure en marmonnant je ne sais quoi dans sa barbe (il n'était pas barbu mais bon). Le patron descend m'engueule car je n'ai rien à faire devant la caisse et fustige le type qui vient d'échouer à son entretien d'embauche.
Pour ma part, je regarde partir ce gars, et je ne peux m'empêcher de penser qu'il vient de louper l'occasion de sa vie. Une occasion de gagner beaucoup d'argent, de se faire un CV et d'apprendre le travail tellement à la dure que tout lui paraîtrait simple après cette expérience.
Et pourquoi l'a-t-il ratée? Parcequ'il n'a été capable ni de mettre un jean et une chemise et ni d'adapter son language au monde du travail.
Je l'imagine en train de se plaindre de discrimination, de s'apitoyer sur son sort de victime de banlieue et toutes ces conneries qui me hérissent le poil, alors qu'il ne peut s'en prendre qu'à lui même.
Ce patron est un gros con, mais il n'est pas raciste et il donne sa chance à celui qui veut bosser et suer.
Je doute qu'il retrouve une occasion aussi facile d'entrer dans la vie active par ce type de porte en argent.
Je ne veux pas dire au travers de ce billet que tous les jeunes de milieux modestes ou issus de l'immigration sont fautifs de leurs échecs. La discrimination existe, bien sûr et c'est déplorable, mais avant se pleurer sur son sort, il faudrait apprendre à mettre toutes les chances de son côté, savoir s'habiller (Tati c'est parfait), apprendre à parler un français convenable sans ces intonations typiques de la banlieue qui vous ferment tant d'accès.
Il faut que la société française s'ouvre et accepte ces jeunes, mais il faut surtout aussi qu'eux-mêmes acceptent de jouer selon les règles du jeu en vigueur, j'ai trop souvent l'impression que certains croient pouvoir imposer leurs règles au monde, ben non.

samedi 20 février 2010

Conversation en face du Carrefour Market.

Je voulais écrire un billet sur l'amitié hommes/femmes, ça fait quelques jours que ça me trotte dans la tête...
L'importance du feeling, de la "chimie", la fine séparation avec l'attirance physique, la difficulté de concilier certaines amitiés avec la vie de couple, les joies spécifiques à cette amitié et c...
Mais finalement, je vais garder ce sujet pour certaines discussions entre amis. Le domaine du privé quoi...
A la place je vais vous relater l'échange que je viens d'avoir avec des jeunes qui trainaient en face du Carrefour Market du Perrier à Annemasse.
Je sors de la grande surface chargé à plein d'achats et au moment où je passe à côté de ce petit groupe de 4-5 types, la conversation débute:
"Salut mec", dit un type.
Je le regarde, il me regarde, donc je réponds: "Salut".
Voyant un quatre quart breton dépasser de mon sac à provisions, il me demande:
"Tu me files un bout de cake?"
Je réponds sans m'arrêter, mais en lui jetant un dernier regard en partant: "Non".
Pendant que je m'éloigne j'entends des bribes de conversation entre le type et les autres types:
"blablabla niquer sa mère blablabla".
J'ignore, partant du principe que je n'avais rien fait pour mériter un tel propos et que donc il ne m'était probablement pas destiné.
Ca s'arrête là.
Pourtant, je sais qu'il m'était destiné.
Et s'il ne s'est rien passé, ce genre de petits riens, qui étaient quasiment le quotidien de mes années d'adolescence en Seine Saint Denis, m'insupportent de plus en plus.
Je sais que la paroi entre ça et une véritable altercation est fine, et la probabilité d'un danger complètement inutile et indépendant de ma volonté m'énerve.
Le fait de m'avoir demandé un bout de cake en me tutoyant (on doit bien avoir 10-15 ans d'écart) devrait lui valoir une bonne remarque acerbe, toutefois, je ne fais pas le poids physiquement contre 4-5 types, même post-ados ou ados, donc la remarque reste totalement impunie et j'ai même droit à un petit mot gentil pour ma mère.
Je suppose que Fabrice va me sortir sa rengaine du vieux réac' que je serais apparemment devenu.
Si j'avais parlé de ma vision de l'amitié hommes/femmes, il se reparti sur le machisme, donc bon...
Ma réponse, c'est que je vais quitter ce quartier sous peu, car entre autres raisons, ce genre d'échanges me gonflent.

dimanche 10 janvier 2010

Mano Solo est mort.

Parce que je préfère faire des hommages à des personnes que j'aime vraiment, voici une belle chanson de Mano Solo, chanté avec les Frères Misère, en 1996, dans un album qui a un peu vieilli (les chansons sur Chirac et Le Pen, quoique Fabrice ne va sans doute pas être d'accord) mais qui me donne toujours la pêche.