mardi 10 janvier 2012

Quand y'en a trop, ça déborde

Je crois que c'était pendant Taratata, mais peu importe, un artiste y évoquait l'explosion des technologies en matière de communication, Facebook, Twitter, sans parler de la poussée des smartphones et tout ce qui va avec.
J'ai 34 ans et force est de constater que j'ai déjà raté quelques trains.
J'ai finalement attrapé celui de Facebook, j'ai bloggé assez intensément pendant plus de 2 ans avant de baisser pavillon, mais j'ai complètement zappé le microblogging et je me refuse aux smartphones.
Le risque de me voir twitter un jour est relativement bas, et pour l'instant je résiste tant bien que mal à l'Iphone tout en étant conscient qu'un jour, je n'aurais plus le choix...
Alors quand je réfléchis un peu à tout ça, je reste perplexe. Est-ce que je suis déjà un vieux con qui se refuse à l'inéluctable avancée du monde ou est-ce que je me préserve tant bien que mal de ce monde ou l'on est branché 24h/24 et 7j/7j, et ou chacun doit connaitre, par tous les moyens de communication possible la taille de la crotte qui nous a éclaboussé le cul au réveil.
La technologie, c'est bien, je ne crache pas sur internet, ni sur tout ce qui m'a facilité la vie depuis que je suis né, mais cette course effrénée vers toujours plus commence à me fatiguer.
Je m'aperçois moi que je jouis de plus en plus rarement des choses simples et que finalement, mes périodes les heureuses de ces 15 dernières années sont celles où je n'avais pas grand chose.
Petit à petit, je me dis que j'ai hâte de pouvoir abandonner toute ambition technologique pour me contenter de ce que j'ai et peut-être me concentrer sur des choses plus basiques.
Je n'en suis pas là, mais ça viendra et quand j'y serais je suis certain que je ne serai pas le plus malheureux.