jeudi 26 février 2009

La réforme des collectivités territoriales : un ballon de baudruche ?

Cher lecteur, pour rénover la carte des institutions, Nicolas Sarkozy a demandé à Édouard Balladur de diriger une commission sur le sujet, qui a diffusé ses conclusions aujourd’hui. Parmi ces jeunes rénovateurs, on pouvait aussi trouver Pierre Mauroy. Il y a de quoi espérer beaucoup avec un tel groupe de d’jeuns qui n’en veulent.

Dès la publication, le débat a débuté sur la blogosphère politique. Nicolas s’est assez vigoureusement prononcé contre, Authueil a survolé l’ensemble sans vraiment se prononcer (son député doit être élu local) et Falconhill rejoint Nicolas sur son opposition, partant ensuite dans un long exposé sur la situation géographique, apparemment complexe, de sa cité.

Lorsqu’on touche à ces diverses institutions, on touche aux racines des citoyens et à ce qui leur sert de référence spatiale. D’ailleurs, si les scrutins départementaux sont de plus en plus délaissés, les municipales continuent à avoir un grand succès électoral et les scrutins régionaux de 2004 avaient connu une abstention assez faible. Cependant, beaucoup dénoncent l’enchevêtrement des compétences de ces différents niveaux institutionnels. De plus, il est vrai que certaines collectivités très étroites spatialement ont forcément des difficultés à avoir un impact réel sur leurs territoires. Alors, pourquoi ne pas réformer ?

La commission Balladur émet une vingtaine de propositions qui visent à réformer les systèmes électoraux, à modifier les cartes de certaines régions, à créer une nouvelle structure (la métropole) pour 11 grandes villes, à créer un super-département regroupant Paris, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis, et à répartir un peu mieux les compétences entre les différents échelons.

Globalement, je me satisfais de certaines mesures, et en particulier de l’arrivée de l’élection dans les intercommunalités. D’ailleurs, la commission ne s’est pas lancée dans de grands projets ambitieux : pas de suppression des communes proposées alors que certaines sont vraiment trop petites. Tout est laissé au volontariat.

Cependant, il y a déjà des réserves à émettre sur ces idées. Le fait que le référendum ne soit pas systématiquement prévu pour modifier les collectivités est pour moi un vrai problème. Pour qu’un échelon fonctionne, il faut que les citoyens y adhèrent : autant à ce moment-là permettre aux citoyens de pouvoir se prononcer et de dire s’ils acceptent les propositions des élus. On va sans doute voir ressurgir des débats sempiternels mais assez amusants, comme la future fusion entre la Bretagne et les Pays de Loire. Je suis sûr que des gens vont discuter des heures pour savoir si on met en capitale Nantes ou Rennes.

Mais rassure-toi, cher lecteur, je ne crois pas que ces velléités de réforme aillent bien loin. D’abord, ce projet ne dit rien d’un point qui me semble fondamental : le cumul des mandats. Pour moi, c’est une plaie de notre démocratie, autant pour les institutions locales que pour le Parlement. Or, comme il s’agit d’un projet qui ira au Parlement, je suis persuadé que nos élus nationaux et locaux ne vont pas se gêner pour détricoter tout cela pour éviter que des postes d’élus ne disparaissent. De plus, les sénateurs ont un droit de regard particulier, vu qu’on touche ici à leur collège électoral.

Ensuite, je doute aussi que notre président préféré ne veuille pas marquer de sa douce empreinte cette future réforme. Il nous dira, comme de juste, qu’il souhaite changer la France de fond en comble, mais il cherchera surtout à limer l’influence de la gauche sur les collectivités locales. La proposition d’élire à la proportionnelle les élus départementaux n’est pas sans lien avec cette volonté. Pour essayer de déjouer le piège, la commission a indiqué que rien ne devrait changer avant 2014 (les élections régionales de 2010 ne changeront donc pas), mais il ne s’agit que de propositions.

Attendons maintenant de voir notre joyeux président sur ce sujet apparemment assez consensuel, mais qui risque rapidement de réveiller les passions…

PS : carte tirée de G. Duby (dir.), Atlas historique, l'histoire du monde en 334 cartes, Larousse, Paris, 1995.

mardi 24 février 2009

La chaîne photo...moi...

Rubin m'a tagué dans une chaine de photo, je dois choisir la 6ème photo dans mon dossier le plus récent.
Mon dossier le plus récent comptant 5 photos, j'ai pris la dernière du dossier suivant...
Dans ce dossier, il y a 3 photos, ce sont toutes les mêmes, je n'ai donc pas le choix...
Je ne voulais pas répondre à ce tag, car je n'y voyais absolument aucun intérêt, mais bon le fait que ce soit Rubin qui m'ait tagué m'a fait au moins vérifier quelle serait la photo élue, et quand j'ai vu quelle était cette photo, j'ai rigolé.
En fait c'est un petit dessin scanné, mais bon jpg=photo, donc bon...
C'est donc un dessin de moi, dessiné par ma femme...Bon on va jouer le jeu de la chaîne jusqu'au bout, Mathieu, Fabrice et le Coucou.

lundi 23 février 2009

La chaine des 7 blogs...

Mathieu m'a tagué dans une chaine...
Je n'aime pas vraiment cet exercice, mais en l'occurrence il s'agit de désigner 7 blogs que j'ai plaisir à lire.
Bon, c'est facile, mais évidemment, je lis le blog qui m'a fait entrer dans ce petit monde virtuel du débat de comptoir politique, celui de mon pote et co-taulier ici même, Mathieu, le privilégié-gréviste-gauchiste.

-A part cette évidence, mon premier serait Rubin, le libéral humaniste avec qui nous ne partageons pas la même vision du monde, mais avons certainement une sensibilité proche, en tout, il est le premier sur la liste de mes fréquentations bloguesques...

-Nicolas me fait bien marrer, le type aux 250 blogs, mais je n'en lis qu'un, c'est PMA, juste, incisif et drôle.

-Mon dernier chouchou en date c'est l'inattendu et sarcastique Didier qui nous balance ses vérités sur la gueule au moment où on s'y attend le moins.

Maintenant on va entrer dans la sphère libérale... Je m'amuse plus à lire le libéral que le gauchisant, je suis peut-être masochiste, j'en sais rien...

-Donc, le faucon des collines, sympathique, beaucoup de fraicheur, et en plus on réussit à caler du foot entre 2 critiques de Sarkozy...

-J'ai découvert il y a peu l'hérétique, c'est court, c'est clair, facile à lire, et pas con du tout, j'aime bien.

-Quand je veux du lourd, le blog qui demande toute mon attention à la lecture... Aurélien Véron! Là, on est dans le sérieux.

....Après une nuit de réflexion, je me suis aperçu que Mr le Coucou ne figurait pas parmi les sept, et pourtant j'aime beaucoup sa prose au Coucou!

-Et puis pour finir, le lieu des engueulades enflammées, le leader libérateur de ces dames, j'ai nommé Lomig! On est presque jamais d'accord, mais je ne peux m'empêcher d'aller y jeter un œil histoire d'accélérer ma circulation sanguine...

C'est dur d'en choisir 7, mais bon, je lis tous ceux qui sont dans notre blogroll, ensuite ceux chez qui je commente sont ceux que j'aime!

Je dois taguer quelqu'un...
Bon, Rubin, le Faucon et et Freelance.

Le nombre de liens pour un billet, c'est trop...Mais bon c'est le but de l'enchainement alors je fais le mouton et je ferme ma gueule.

dimanche 22 février 2009

Vélib' s'étend en banlieue : est-ce efficace ?

Depuis quelques jours, sur la commune des Lilas, où j’ai le bonheur de vivre, la ville vient de lancer les travaux visant à l’extension du réseau Vélib’. La commune étant l’une des plus petites de France, il n’y aura que sept stations qui seront réparties sur l’ensemble du territoire de la ville. Vingt-neuf autres communes entourant Paris vont bénéficier de ce service.

Pour le moment, le modèle Vélib’ fonctionne plutôt bien. Certes, le vélo est lourd et un peu difficile à manier (surtout dans les cotes, avec seulement trois vitesses et un plateau), mais le fait de pouvoir laisser un vélo sans en avoir la responsabilité est un vrai avantage, surtout dans une ville comme Paris où les vélos se font très souvent faucher. De plus, le service reste peu coûteux.

Cependant, ce système peut-il réellement s’étendre à longue distance ? En proche-banlieue, les avantages devraient rester équivalents, car les distances restent courtes et les habitats denses. Il pourrait même y avoir un vrai gain pour les personnes effectuant des trajets inter-banlieues qui sont actuellement assez mal couverts par les transports publics et encombrés au niveau automobile.

Malgré tout, je doute de l’extension à longue distance de Vélib’. Le système s’appuie sur la proximité des stations les unes des autres. D’ailleurs, on ne peut emprunter le vélo que 30 mn maximum si on ne veut pas payer un surcoût. Or, la banlieue, en s’éloignant, a deux désavantages qui vont casser ce système. D’abord, plus on va loin, moins la banlieue est dense (l’habitat pavillonnaire est de plus en plus important). Ensuite, plus on s’éloigne, et plus les centres de peuplement et d’emplois sont éloignés les uns des autres, rendant les trajets longs on ne peut plus difficiles et réservant ce service à des personnes aguerries et entraînées.

En clair, hors de l’hypercentre, le Vélib’ touche sa limite. Ce service ne peut fonctionner que dans des endroits bien précis (la ville très dense) et risque de devenir intenable hors des zones les plus habitées.

Beaucoup ont présenté Vélib’ comme une alternative aux transports en commun et à l’automobile, et comme l’avenir de la région. Cela est juste dans Paris et en proche-banlieue, mais n’a plus aucun sens en grande banlieue. Dans ce cas-là, l’automobile et les transports en commun restent incontournables. Or, ce sont ces flux-là qui restent responsables de la majorité de la pollution actuelle en région parisienne.

C’est donc à ce défi que nos collectivités territoriales et l’État (qui conserve des prérogatives concernant l’aménagement à Paris) devraient s’atteler, d’autant plus que les travaux sont longs. On aurait aimé que dans ses annonces d’investissements, le gouvernement pense aussi à ce type de problématique…

samedi 21 février 2009

Les caisses automatiques : déplaçons le travail vers les clients.

Dans le 200ème billet publié sur ce blog, Manuel attaque assez violemment les grandes surfaces qui maintiennent des prix élevés et leurs stratégies commerciales utilisant des cartes de fidélité aux avantages assez réduits. J’avais moi-même attaqué les cartes de crédit-revolving que lançaient les supermarchés au mois de septembre dernier.

Lorsque j’étais aux États-Unis, en avril dernier, j’avais découvert les caisses automatiques dans un supermarché de la marque Stop and Shop. Le principe est le suivant : tu te présentes devant la caisse, qui est une machine automatique, tu scannes tes articles toi-même, tu fais tes sacs tout seul, et puis tu payes, soit en utilisant ta carte de crédit, ta carte de débit, soit en usant de pièces et de billets. Dans ce supermarché, il y avait quelques caisses automatiques et quelques caisses encore tenues par des caissiers.

Sur le moment, on se dit que, dans notre tendance à l’individualisation, que c’est quand même mieux : on fait ses petites affaires tout seul, on ne parle à personne (et quand on est étranger, c’est plus facile), et c’est assez rapide quand on a peu d’achats.

Et puis, on réfléchit un peu : certes, on se dit que cela ne change pas grand-chose, mais du côté du supermarché, l’impact est évident. On a sabré dans la masse salariale et on a dégagé un petit bénéfice. On fait un beau transfert de charge, puisque c’est le client qui effectue un travail à la place du supermarché. Les prix baissent-ils pour autant ? J’en doute. Comment ces salariés vont-ils trouver du travail plus tard, si on supprime chaque jour un peu plus ces emplois peu qualifiés mais pourtant humanisants et utiles ?

Il y a quelques jours, je me suis rendu au supermarché Leclerc de Pantin (93), et j’ai pu découvrir que quelques caisses automatiques y avaient fait leur apparition. Pourtant, la grande distribution française s’était engagée à ne pas le faire de suite, et sans supprimer d’emploi. Franchement, je ne vois pas l’intérêt de maintenir des emplois si le travail est fait par des machines et par les clients, qui paient et sont contents de travailler.

Ce qui est encore plus dommageable, ce sont les nombreux clients qui vont être incapables d’utiliser ces machines. Elles devront donc s’infliger les caisses humaines restantes, celles où vont aller les énormes caddies de début de mois.

Est-ce un progrès, à part pour les profits des supermarchés ?

PS : je te signale, au passage, cet article de Vogelsong sur l'évolution de notre système d'impôt vers l'annulation de la progressivité.

vendredi 20 février 2009

Fidélité mon cul!

Il fut un temps où j'allais faire les courses tout seul, sans trop penser à acheter les "marques repères" ou autre logo attestant une mauvaise qualité à prix réduit. A cette époque je ne connaissais pas les ficelles du parfait client en grande surface, je vous rassure, je ne les connais pas plus maintenant, mais j'ai mis un pied dedans...
Ben oui, maintenant je vais faire les courses avec une femme, plus qu'une femme, c'est ma femme, donc elle compte, elle choisit, et je porte.
Jusque là tout va bien, mais un jour, j'ai finalement cédé, et nous avons rempli une espèce de formulaire chez Carrefour et avons obtenu notre carte de fidélité...
Mais comme on ne va pas toujours chez Carrefour, on a fini par en avoir plein... Champion, Géant, Super U, Migros... Il nous manque la Leclerc, je sais, peut-être un jour... Et on me parle de fidélité... Gagné les gars, je suis fidèle, je vais tous vous voir selon où je me trouve!
Je ne suis sûrement pas le seul à me balader avec ce poids inutile dans mon porte feuille, et je suppose que beaucoup d'entre vous font plus qu'accumuler les point fictifs sur cette satanée carte.
Car si on regarde d'un peu plus près, si on veut vraiment récolter le pactole, il faudrait aller acheter des légumes le mercredi, du poisson le jeudi, entre 15h30 et 16h30.
Je vous rassure, je n'en suis pas là, et je n'y serai jamais, mariage ou non!
D'ailleurs ça fait déjà 2 ou 3 ans que j'accumule comme un con et je me demande à quel moment je pourrai enfin avoir mon paquet de pâtes gratos.
Le putain de marketing à deux balles, c'est comme le coup de nous faire traverser les rayons électroniques et autres rayons inutiles et chers qui font fléchir la gente masculine.
On nous prend vraiment pour des moutons, que nous sommes tous plus ou moins, mais plus j'y pense, plus je trouve ce fonctionnement lamentable.

Tour des stades: Sarko et sa garde et Arnaque alimentaire...


Un petit tour des stades pour commencer la journée...
En fait ce sont deux stades dont je vais parler, le premier c'est le mythique stade de Daumeray!
On a donc le déplacement très chaud du bouillant FC Sarko, déplacement encadré par 700 policiers pour éviter les débordements avec les 1600 habitants de la métropole du Maine-et-Loire.
Souvenons nous que le "classico" OM-PSG de l'année passée, match à hauts risques avait mobilisé 450 policiers...
Sarkozy plus dangereux que le plus chaud des matches de foot... A lui tout seul!

Mon deuxième match, c'est celui qui oppose prix de matières premières et prix dans le commerce.
Pas de question, le commerce gagne haut la main et sa supériorité ne cesse de s'accroitre...
Je viens de terminer la lecture de quelques articles fort intéressants mais très énervants...
La courbe que vous voyez à gauche résume tout, c'est vraiment l'expression la plus détestable et déplorable de notre système économique de merde.
On se plaignait que les baisses du prix du baril de pétrole ne répercutaient pas assez rapidement sur le prix de l'essence à la pompe, mais là, il n'y a rien!
Les Français vont de plus en plus mal, tout augmente allègrement depuis quelques années (gaz, électricité, bouffe, essence) et maintenant que c'est la crise, ça ne descend pas...
Dans mon langage, on appelle ça du foutage de gueule.

Monsieur le président au lieu d'emmener l'armée pour aller faire le beau devant des gens qui vous vomissent, faites plutôt en sorte que le pognon n'aille pas toujours au même endroit en sortant toujours des mêmes poches.

Me voilà vraiment en danger de gauchisation, moi...

Source photo

Et pendant ce temps, dans les universités...

Et pendant ce temps, alors que nous nous passionnons pour les différentes annonces du président de la République, le mouvement universitaire prend de l’ampleur.

Aujourd’hui, la manifestation parisienne a regroupé entre 15 000 (selon la police) et 30 000 personnes (selon les organisateurs). Cela fait maintenant trois semaines qu’un mouvement important est engagé. Certes, l’actualité en Guadeloupe cache maintenant cette grève, mais elle est significative. C’est la première fois depuis 1968 que les universités sont touchées par un tel mouvement.

Il y a dans cette grève plusieurs aspects :

  • D’abord, se pose la question du statut des professeurs d’université. Actuellement, ces collègues doivent partager leur temps de travail entre l’enseignement et la recherche. Cependant, certains souhaitent davantage se consacrer à la recherche. Le nouveau statut prévoit que les profs qui ne font pas de recherches soient obligés d’enseigner davantage, tandis que les autres pourraient faire uniquement de la recherche. Or, pour pouvoir garantir que l’on fait de la recherche, il faut publier dans des revues assez réduites en nombre, ce qui risque d’obliger de nombreux collègues, pourtant chercheurs, à augmenter le temps d’enseignement (très lourd en préparation à la fac) et à négliger la recherche.
  • La réforme du CAPES (l’un des concours de recrutement des enseignants du secondaire) inquiète aussi beaucoup, car elle met en place deux voies, après un master, pour accéder à l’enseignement : des fonctionnaires qui seraient de moins en moins nombreux, et des personnes ayant le master mais ayant échoué au CAPES, et qui pourraient être recrutés en contractuels par l’Éducation nationale. De même, ces nouveaux masters professionnalisants ne seraient plus connectés aux connaissances fondamentales, et feraient donc perdre des chercheurs potentiels aux universitaires. On pense aussi que le nouveau de compétences de ces enseignants serait moindre.
  • Enfin, la recherche souffre d’un manque chronique de financements publics en France. Le discours de Nicolas Sarkozy sur la recherche, pris par les chercheurs comme une marque profonde de mépris, n’a rien arrangé.
Aujourd’hui, les étudiants étaient apparemment nombreux dans le cortège. Ce soir, 250 d’entre eux occuperaient un amphithéâtre de la Sorbonne, entourée par un dispositif policier.

Ne perdons pas ce mouvement de l’œil, cher lecteur…

jeudi 19 février 2009

Merci, Mr Sarkozy !

Depuis hier soir 20h10, cher lecteur, ce blog vit un véritable déferlement. De nombreux internautes ont tapé sur Google la requête suivante : « impot premiere tranche. »

En 22 heures, nous avons reçu 539 visites et 505 visiteurs uniques absolus. Ils ont été dirigés sur cet article, qui sort en premier, même devant le Monde et le Figaro.

Même sur mon autre blog, pourtant bien mieux classé au Wikio, je n’ai jamais eu cette explosion en un temps aussi court.

Alors, Monsieur le Président, la rédaction d’Avec nos gueules… vous adresse ses plus sincères remerciements.

Vivement le prochain discours.

Jeunesse israélienne

En écrivant mon dernier billet et en publiant ce rap sarcastique israélien, j'ai eu envie de vous dire ce que je sais de la jeunesse israélienne.
Le sujet est très vaste, et je ne suis pas un analyste sociologique, je vais donc décrire ce que je sais de ce que je connais.
Je connais Israël, je connais le pays, je connais les gens, je connais la langue.
Tout d'abord j'aimerais revenir sur le fait que c'est un patchwork de familles venues de pays totalement différents, de cultures, de langues, de mentalités parfois totalement antagonistes. En vrac, Irakiens, Turcs, Marocains, Tunisiens, Algériens, Russes, Polonais, Yéménites, Égyptiens, Géorgiens, Éthiopiens, et j'en oublie sûrement.
Toutes ces familles, venues des quatre coins du continent s'intégrant à un jeune pays, devant apprendre la langue et s'habituer les unes aux autres.
Il existe des tensions, principalement entre Séfarades et Russes, arrivés après la chute du bloc soviétique.
Ce n'est pas la jeunesse, j'en conviens, mais je voulais rappeler ce point de détail qui a son importance.
Je vais maintenant vous décrire mon expérience de la jeunesse de ce pays.
On va parler de voyages, de l'armée, de fêtes, de musique.
J'ai été de nombreuses fois en Israël, mais c'est à l'étranger que j'ai pu me glisser dans leur communauté, étant accepté comme l'un des leurs, du fait de ma pratique de l'hébreu.
La première chose marquante est le nombre d'Israéliens de moins de 30 ans éparpillés aux quatre coins du monde avec leur sac à dos et leurs combines.
Que vous alliez en Inde, Asie du sud-est, Japon, Australie, Amérique latine et du Nord, vous ne pourrez les rater. On a même tendance à se plaindre d'eux, ils sont souvent en groupe, et sont bruyants, et on tombe régulièrement sur des petits cons. J'explique ce pourcentage de petits cons dans des coins inattendus, par le fait qu'ils sont tellement nombreux à partir après l'armée, que fatalement leurs "zivas" sont également de la partie, et on les retrouve en Thaïlande ou en Inde, dans les coins touristiques.
Mais vous avez les autres, parfois hippies, voyageant souvent pendant plus d'un an, travaillant à droite à gauche, et s'installant même dans certains pays, comme le Japon.
Ils aiment la fête, vivent à 200 à l'heure.
Je ne peux pas penser autrement que le fait que cette génération des 20 - 35 ans qui a bourlingué dans le monde pour oublier l'armée, pour finalement revenir s'installer dans leur pays tant adoré ait une sensibilité, une compréhension de l'autre plus développée que celle de leurs parents. Quand on voyage, que l'on ouvre les yeux sur le monde, que l'on se mélange avec ce monde, on s'humanise, on sort de cette vision manichéenne que provoque la vie dans un pays en guerre.
J'ai souvent parlé de l'armée avec mes amis de voyage, j'en connais qui étaient Golanis, d'autres qui étaient à Jenine, d'autres au sud Liban ou à Gaza, et je vous assure que ce ne sont pas les soldats sans merci décris dans nos journaux. L'armée est une passage rituel "normal" dans la vie d'un Israélien, c'est l'étape finale avant de devenir adulte, on passe le bac et on fait l'armée, pas d'alternative.
De ce que j'en sais, les jeunes soldats sont très bien encadrés, très étroitement surveillés sur le plan psychologique, le pays se doit d'avoir une armée saine et les jeunes soldats sont aimés, et remerciés. Les gens savent que sans Tsahal, il n'auraient plus de pays. Si Tsahal est aujourd'hui diabolisée, il ne faut pas oublier les quelques guerres régulières que Tsahal a su gagner.
Le cheminement est donc assez simple, on fait l'armée de 18 à 21 ans (20 ans pour les femmes) et on part voyager plus ou moins longtemps avant de revenir, même si certains ne reviennent pas.
Il y a un autre point sur lequel je voudrais insister, c'est l'amour implacable qu'ils vouent à leur patrie. Je suis français, j'ai vécu en Allemagne et au Japon, mais je n'ai jamais vu ça chez qui que ce soit.
Ils ont un attachement quasi-charnel avec Israël, d'ailleurs le terme le plus employé pour nommer leur pays c'est "Haaretz" (comme le quotidien), qu'on pourrait traduire par "le pays". On retourne "au pays", on ne retourne pas en Israël, mais au pays, il n'y a qu'un pays.
Cet attachement viscéral à leur pays, la peur perpétuelle de le perdre, et là je parle de toutes les générations confondues, provoque des réactions démesurées, décriées de ce côté de la Méditerranée. 4ème armée du monde ou non, ils ont vraiment peur de se retrouver sans terre, et la peur a toujours été un facteur de violence. Je pense que si on veut comprendre l'Israélien il faut comprendre ce sentiment de peur. Celui ci n'excuse rien, mais il explique.
Je termine par la fête. Allez faire un tour à Tel-Aviv, et vous vous retrouverez dans une ville jeune, dynamique qui ne connait pas de temps mort.
La mort ou la fête, j'ai l'impression que c'était le leitmotiv des années 90, la drogue, le sexe, tout va vite, c'est l'endroit rêvé pour quelqu'un qui aime aller trop loin.
Mais il n'y a pas qu'en Israël, au Japon, les meilleures fêtes trance sont organisées par des israéliens, idem en Thaïlande ou à Goa (Inde), je ne connais pas l'Amérique latine, mais j'imagine que c'est la même chose.
Partout où ils vont, c'est musique et danse.
Je ne vous cache pas que j'adore ça...

mercredi 18 février 2009

Le rap israélien!

Les faux rappeurs très sarcastiques israéliens! Sous-titré
J'ai trouvé ça chez peuples.net.
Et on va me dire le peuple israélien est une bande de fanatiques religieux...
Société partagée, nouvelle génération très différente de la précédente, je m'aventurerai bien dans un billet sur la jeunesse israélienne un jour...

Je ne suis pas raciste, mais je préfère que les étrangers ne viennent pas chez nous

Hier soir nous avons été au concert de Keziah Jones, et comme Fabrice nous transforme en blog musical, voici son morceau le plus célèbre.
Bon concert, certaines bizarreries sonores voulues ou non, je ne le saurai jamais, mais surtout un grosse présence, de l'énergie, de l'humour, et du sex appeal, à en juger par les minettes de 16ans prêtes à se jeter sur lui les seins à l'air.
Pour rassurer certains fanatiques défenseurs de la culture française, le concert avait lieu à Genève, sa musique d'influence nigériane ne va pas former d'ilot de culture africaine dans notre pays, ne vous inquiétez pas, messieurs...
Parlant d'ilots et d'Afrique... Transition digne de Pujadas...
J'ai parlé de communautarisme dans un billet précédent, j'ai lu beaucoup de chauds débats sur la burqa, sur l'immigration en tout genre, et force est de constater que les idées du vieux borgne survivent, que dis-je, elles font mieux que survivre, elle renaissent sans le "tabou" qui les accompagnait autrefois...
En 2006, j'étais satisfait de voir que N.Sarkozy avait réussi fait sombrer le Front National en le siphonnant goulûment, aujourd'hui je m'aperçois que le message de ce dernier continue à germer, je pense que beaucoup de gens qui n'auraient jamais eu le cran d'admettre penser comme le borgne, peuvent à présent le faire en toute liberté car c'est devenu politiquement correct.
Je préfère un ennemi identifié et contrôlable plutôt que de voir ses idées se répandre de manière aléatoire au sein de notre population.
Avec Hortefeux et maintenant Besson, le gouvernement actuel s'est déjà montré plus radical que jamais avec les immigrés, et si la tendance se poursuit, la démagogie voudra que notre pays se fermera de plus en plus.
Le FN se meurt peut-être mais ses idées vont malheureusement peut-être avoir plus de chance de se réaliser maintenant que le vieux n'est plus vraiment là.
D'ailleurs, même s'il reste sur un échec politique, il doit quand sourire de se dire que finalement il est en train de gagner sa guerre contre l'immigration.
Je vous conseille de lire cet excellent billet de Rubin.

lundi 16 février 2009

L'Espagne risque de payer des années d'inaction contre le racisme dans les stades européens.

Cher lecteur, comme tu le sais peut-être, l’Espagne est candidate à deux grandes compétitions sportives internationales qui auront lieu dans les prochaines années : les jeux olympiques de 2016 (avec Madrid) et la coupe du monde de football de 2018.

J’ai eu l’occasion de lire un article écrit par un de mes cousins ici concernant cette question. L’auteur rapporte que l’Espagne pourrait bien être menacée, malgré des résultats sportifs récents très positifs, par les comportements des supporters espagnols dans les stades. En effet, il semble que l’habitude de hurler sa haine des sportifs de couleur soit devenu récemment de plus en plus commune.

Le racisme dans les stades est loin d’être une nouveauté. Il a touché, à différentes périodes, tous les pays européens occidentaux. Certes, ce sont souvent les hooligans anglais qui dominent dans les esprits, mais l’Allemagne, l’Italie et la France ont régulièrement connu des incidents de ce type. Tout le monde se souvient de l’insultante banderole contre les Ch’tis déployée au Stade de France par un groupe de supporters du PSG. Les joueurs noirs sont aussi régulièrement victimes des comportements racistes des supporters. Nos députés, plutôt que de se demander si les joueurs doivent chanter la Marseillaise, devraient plutôt s’intéresser aux chants très particuliers de certains supporters.

Cependant, cela justifie-t-il d’empêcher l’Espagne d’accueillir ces compétitions internationales ?

Certes, on peut apparemment reprocher à l’État espagnol de se refuser à prendre la mesure du problème, et de lui demander d’assurer un minimum de sécurité et de respect aux joueurs de couleur. On se doit aussi de réclamer des clubs qu’ils luttent contre les comportements stupides de certains de leurs supporters.

Cependant, lorsqu’on voit la liste des autres candidats à ces deux compétitions, on peut légitimement s’interroger. Pour les JO, Madrid est opposée à Tokyo, Chicago et Rio de Janeiro, trois villes qui se situent dans des pays où le racisme est bien présent. La situation est identique pour la Coupe du Monde, voire même pire, puisque les concurrents de l’Espagne sont justement l’Angleterre, les États-Unis, la Russie, le Japon, l’Australie et le couple Belgique-Pays-Bas. Si les instances sportives internationales doivent choisir un pays sans racisme dans ces listes, autant organiser les JO en Antarctique et la World Cup au Manitoba !

Franchement, cher lecteur, on se fiche du monde. Depuis des années, les racistes et les néofascistes occupent les stades européens. Les autorités, y compris le CIO et la FIFA, ont longtemps renâclé à lutter contre ces phénomènes. Les stades ont aussi le désavantage de préserver l’anonymat des racistes qui se lancent dans les insultes. Cependant, sanctionner l’Espagne, si cela provoquerait un électrochoc dans la classe politique européenne (vu les sommes énormes en jeu), viserait surtout à se rattraper de toute une période d’inactivité coupable sur le sujet.

L’Espagne risque donc bien d’être la victime de 40 ans de racisme dans tous les stades européens.

Ce qui serait drôle, c’est que la Coupe du Monde de 2018 se déroule finalement en… Angleterre !

Nouvelles d'Israël

Ce matin, j'ai fait mon traditionnel petit tour de l'actualité refroidie en Israël, et j'ai presque crû que Gilad Shalit avait été libéré.
Apparemment ce devrait être bientôt le cas, des discussions ont lieu entre Hamas et Israël pour les modalités d'un échange entre Shalit et quelques prisonniers palestiniens dont apparemment, un terroriste assez haut placé dans la hiérarchie du Hamas.
On verra bien. Article de Haaretz.
Sinon il y aussi un petit article du Monde qui m'est passé devant les yeux, article dans lequel Amnesty International dénonce le Hamas pour ses représailles sanglantes envers des présumés traitres palestiniens du Fatah accusés d'avoir aidé Israël. Mais bon, ça ne fait pas trop de bruit, en France on préfère voir le Hamas comme un mouvement de résistance légitime plutôt que ce qu'il est en réalité.
L'information que j'attendais le plus n'en est pas vraiment une, aucun gouvernement n'a été formé, on se dirigerait même vers une rotation du pouvoir... Jamais entendu ça avant!
Kadima et le Likoud se partageant la garde du pays...
Si ça vous intéresse, le court mais précis article en anglais sur Haaretz et l'équivalent en français sur le Figaro.
Les calculettes sont sorties, ça c'est sûr, et cela ne présage rien de bon surtout quand vous allez lire le dernier lien que je vous propose.
Feu vert accordé pour l'élargissement massif d'une colonie en Cisjordanie, voilà mon presque seul point de désaccord fondamental avec les gouvernements israéliens successifs, les colonies.
Article en anglais encore une fois Haaretz.
Voilà, je ne me suis pas foulé, mais je ne vais pas vous pondre mon analyse tous les 4 matins, on va appeler ce billet un rafraîchissement.
Un rafraîchissement qui nous dit que tout est à faire, que les uns et les autres continuent à œuvrer contre la Paix, mais que peut-être Gilad Shalit serait libéré, d'ailleurs je n'ose pas imaginer son état après presque 3 ans dans les geôles du Hamas...

Rajout nocturne

Un excellent billet de Chriki analysant un sondage palestinien prévoyant un Hamas plutôt affaibli par la guerre, surtout et étonnamment à Gaza, tandis qu'il semble gagner du terrain en Cisjordanie.
Ce qui me fait regretter d'autant plus le manque de concessions faites par Israël aux palestiniens de Cisjordanie.

Chérie y'a plus de chaines, je prends la ficelle de cuisine ??

Un certain mien compère refuse les chaînes musicales mais essaie de me faire participer à la définition du libéralisme pendant que certains publicitaires à l'idéologie "variable" font des déclarations qui donnent leur saveur aux billets d'un autre ami...

Pendant ce temps moi je fais comme d'hab : musique dans les oreilles pour ne pas entendre mes collègues qui se plaignent, je tique de voir que ma playlist du matin colle à l'info du moment

La Logique du pire pour répondre à Seguela

Karpatt pour Mathieu et sa chaîne

Lofofora pour rappeler s'il était besoin qu'il est dangereux de croire à l'homme providentiel (trop de liens possibles, j'abandonne)

Alexis HK parce qu'il devrait être parrain de la RDB

et Thomas Pitiot parce qu'ici et on a encore le mauvais réflexe de rejeter ce qui est étranger à son petit monde sans aller voir ce qu'on pourrait se trouver comme points communs.

dimanche 15 février 2009

Cher lecteur, payons les dettes pourries des banques !

Cher lecteur, le joyeux week-end qui est en train de s’achever est pourtant chargé de mauvaises nouvelles au plan économique. On apprend d’abord ici que, malgré les discours nombreux visant à dédramatiser la crise actuelle, l’inflation repart de plus belle. Les prix alimentaires de base, y compris sur les premiers prix, augmentent alors que les prix de ces matières sur les marchés internationaux sont à la baisse.

Ici, des rumeurs bruissent : certains pays européens sont au plus mal financièrement. Il se murmure même que l’Autriche serait sur le point de demander une aide d’urgence à l’Allemagne pour retrouver un peu de liquidités. Le sort de l’Islande, en pleine débâcle financière et en train de nationaliser tout son système financier, a l’air de guetter un certain nombre de petits pays européens fragiles.

A la suite de ce dernier billet, l’auteur nous indique que l’une des solutions possibles serait que les États reprennent les créances pourries de nos banques pourries, puisque seul les États disposent de la longévité pour étaler toutes ces dettes et les payer. C’est ce que vient de faire l’Islande. Cependant, il faut te rappeler une chose simple, cher lecteur, si l’État ne peut jouer de la planche à billets pour dégrader la valeur de ces capitaux, ces dettes seront payées, c’est sûr, mais par les impôts.

En clair, dans ce merveilleux processus de crise qui est le nôtre aujourd’hui, crise que beaucoup voyaient venir d’ailleurs, non seulement les prix montent (ce qui frappe les pauvres en premier, mais touchera vite les classes moyennes), le crédit est paralysé, les salaires stagnent, le chômage augmente, et en plus, il va falloir que l’on paie les conneries des banques avec nos revenus, puisque c’est sur eux que portent les deux impôts les plus importants, l’impôt sur le revenu et la TVA.

Tout cela signifie quoi ? Tout d’abord, les dépenses publiques vont connaître une hausse considérable dans les prochaines années, puisqu’il va falloir assurer le traitement social de la crise, relancer la machine économique, investir et payer les dettes des banques. Cela signifie ensuite que ce sont encore les pauvres et les classes moyennes qui vont payer les pots cassés de l’économie. Personnellement, si je le pouvais, je laisserais crever les banques et leurs actionnaires, je te nationaliserais tout cela et je ne paierais pas ces dettes : les banquiers ont prêté n’importe comment, tant pis pour eux, qu’ils tombent, et les capitalistes qui ont passé l’argent avec. Malheureusement, c’est de l’utopie…

Pour certains, on ne pourra pas faire mieux et on entre dans une période de crise terrible. Pour moi, l’État risque bien d’être obligé de relancer la planche à billet. Théoriquement, l’euro empêche cela. Contrairement à d’autres raisons parfois évoquées, voilà un beau défi posé à la monnaie unique : pourra-t-on sortir des dogmes et trouver des solutions innovantes à cette vaste crise économique ?

Pour le moment, cher lecteur, je ne vois pas venir grand-chose

GIEC ou Afssa? A vous de choisir...

Pas de vision du libéralisme pour moi aujourd'hui, je m'en tamponne en ce dimanche matin comme je m'en fichais hier au soir.
Par contre un court billet de Nicolas m'a rappelé une incohérence dans le discour libéral.
D'un côté on a le GIEC, organisation scientifique officielle, qui nous avertit du danger du réchauffement climatique, et de l'autre l'Afssa qui nous explique que les OGM ne sont absolument pas nocifs pour l'homme.
Je ne compte plus mes nombreuses prises de bec avec Lomig et consorts sur qui ment et qui dit vrai.
Selon la bande de libéraux, très sélectifs sur les vérités, selon qu'elles abondent dans le sens de la liberté d'entreprendre ou non, l'Afssa dit vrai et le GIEC ment.
Et si le GIEC se trompait vraiment, mais pas dans le sens où ils le croient?
Dans leur configuration de croyance on risque de courir à la catastrophe sanitaire et écologique, dans la configuration inverse, nous risquons de prendre du retard en matière d'OGM et de développement industriel.
Mon choix est fait, à défaut d'être scientifique, le degré de risque doit être pris en compte quand on choisit un camp.
Pour ma part, je tiens également compte des conflits d'intérêts des organisations pondant lesdites études...

samedi 14 février 2009

La chaîne qui tue : ma vision du libéralisme.

« Le marché libre n'existe que parce que l'État protège les droits de propriété et la liberté des acteurs économiques. »

Il y a plusieurs jours, LOmiG me demanda de définir ma vision du libéralisme. Je ne l’avais pas encore fait, d’abord parce que la tâche me semblait totalement impossible sans faire une réelle étude et après des années de travail, et ensuite parce que, ne me sentant pas libéral, je me voyais mal définir une idéologie qui n’est pas mienne sans tomber dans l’opposition parfois caricaturale.

Pourtant, sur de nombreux aspects, je suis totalement libéral. Comme les libéraux, je suis avec acharnement attaché aux droits individuels (liberté de penser, d’expression, de religion, de résistance à l’oppression…). Sur cet aspect, comme je l’ai souvent dit, je ne supporte pas que l’État, les entreprises, les riches, les administrateurs, les religieux, les politiques, puissent, à un quelconque moment, réduire mes possibilités de réflexion et de jugement. J’estime, sans doute avec un côté un peu naïf, que les idées stupides ou dangereuses doivent être démontées et vaincues par l’analyse et le raisonnement intellectuel, et pas par l’interdiction, qui leur donnent une place de victime bien pratique.

De même, comme je l’avais déjà écrit ici, je suis un fervent supporter de la démocratie, que j’estime être le seul régime apte à éviter la violence à une société. La loi de la majorité, tant qu’elle ne remet pas en cause les droits individuels des citoyens, doit prédominer.

Et c’est là que je diffère des libéraux les plus fervents. Ceux-ci considèrent la propriété comme un droit individuel. Or, la propriété, telle qu’elle existe aujourd’hui, est plutôt un système de gestion du capital, comme on pourrait en imaginer d’autres. Les rédacteurs de la déclaration des droits de 1789 l’ont intégrée aux droits individuels parce qu’ils étaient eux-mêmes des gens aisés et prêts à transformer en principe ce qui était plutôt un privilège. Il faut leur rendre grâce : ils luttaient contre des privilégiés s’appuyant sur le lien sanguin, et ils cherchaient aussi un autre moyen de créer une hiérarchie plus ouverte et plus démocratique. Cependant, le vice est là : les libéraux considèrent que chacun a droit à la propriété mais tout le monde ne peut y avoir accès, puisqu’on ne peut priver, même démocratiquement, personne de sa propriété, comme on ne pourrait priver personne de sa liberté de penser. L’héritage, de plus, entretient cette déviance. Une minorité peut ainsi pleinement profiter des autres droits, alors qu’une très large majorité de la population mondiale souffre terriblement et se trouve privée des droits fondamentaux.

La phrase que j’ai citée au-dessus est le nœud du problème. Elle est tirée de la réponse de Paul Guignard à cette même chaîne. Il illustre ici l’idée que l’État, finalement indispensable, n’a pour but que de protéger la propriété de ceux qui en ont beaucoup, alors que cette concentration du capital empêche, fondamentalement, la majorité d’accéder aux droits fondamentaux. Le marché libre a la même finalité.

Bon, évidemment, j’ai été ici très caricatural. Le libéralisme est multiple, comme les autres idéologies. De plus, même si je tacle souvent les libéraux, j’estime qu’ils sont des démocrates et que je me dois donc de les considérer comme des alliés face à d’autres composantes du champ politique. Entre démocrates, on tombe toujours d’accord lorsqu’il s’agit de combattre les pestes de différentes couleurs.

Bon, maintenant que j’ai réussi à me débarrasser de cette chaîne, je la refile à Manuel, Fabrice, Didier Goux, Peuples et Faucon de Roquemaure. Bon courage !

vendredi 13 février 2009

Juste une question de style...

Lors que les humeurs mauvaises portent coups aux palabres, il n'est point rare en nos virtuelles contrées et domaines qu'invectives fusent et soient relevées.

Ci et ces temps derniers tel exemple fut donné.

Que diable messieurs, un peu de dignité ! Gardez donc jurons et méchancetés dans le giron d'un salon cultivé !

En cette place, à cette heure, une polémique va être lancée, dans le but avoué d'inciter tous nos lecteurs en cette fin de semaine à s'amuser.

A main gauche (diable, des hérétiques adorateurs du malin ?) les gents d'armes de l'Etat, défenseurs de son intervention en notre société,

A main droite (vaillants défenseurs du sacré séculier) la noble bachelerie, hérauts d'une société d'ordres et de privilèges hérités,

Messieurs, le gant est jeté, saurez-vous faire vivre cette courtoise joute en adoptant le langage de la cour des gens bien éduqués ?

Les occidentaux et les restes du monde

Je vous ai raconté un petit bout de mon expérience japonaise, je vais vous raconter une autre petite histoire, ça me ramène des souvenirs heureux et j'espère que vous en apprécierez la lecture autant que moi l'écriture.
Sinon, tant pis.
Pendant mon petit voyage oriental je me suis retrouvé pendant une quinzaine de jours dans un petit village du Laos, Muang Ngoi.
Perdu entre montagne et rivière Nam Ou, un seul accès par la rivière, pas de goudron ni automobile, quelques groupes électrogènes, on y est véritablement coupé du monde...
Enfin on l'était en 2001, je ne sais pas comment ce havre de paix et de tranquillité a évolué depuis.
Nous vivions dans un guesthouse très basique tenu par une famille adorable, nous passions nos journées à jouer avec les enfants, nous baigner dans la rivière, mon pote aidait une autre famille à construire une extension à leur maison, une expérience inoubliable.
Tout marchait au ralenti, le repas arrivait 2h après la première manifestation de la faim, sans viande, mais avec du Lao Lao, alcool de riz dévastateur mais auquel on s'habitue en cas de consommation quotidienne. Nicolas aimerait...
Les habitants de ce village étaient calmes, souriants, gentils, ils nous invitaient à leur table, nous embrassaient, picolaient avec nous, étaient heureux de nous avoir parmi eux. Ces gens vivaient à leur rythme, avec leurs moyens, ils mangeaient à leur faim, ils nous donnaient vraiment l'impression d'être heureux.
Nous essayions de communiquer, ils ne parlaient pas anglais, sauf 2 ou 3 enfants qui baragouinaient un anglais très mignon enseigné par un voyageur instituteur anglophone qui devait être passé par là.
Nous avions notre petit livre de Lao pour les nuls acheté sur le marché de Luang-Prabang, et on y arrivait, entre baragouinages laotien et anglais.
Un soir de Lao Lao (le fameux alcool de riz), la mama nous a montré la photo d'un américain que tous avaient l'air d'aimer beaucoup, ils nous ont raconté que cet homme était venu un an auparavant, était resté quelques temps avant de repartir puis de revenir avec des photos et ... un frigo!
Nous avions remarqué le frigo, sans nous poser vraiment de questions à son sujet.
Le fameux frigo était installé dans une pièce ouverte faisant office de cuisine, il y avait un trou pour faire du feu, et servait de placard, de garde manger, de frigo si vous voulez mais sans le côté "froid" du frigo... Ben, les quelques groupes électrogènes sont un peu justes pour supporter la consommation d'électricité d'un frigidaire...
On a bien rigolé avec mon pote, en imaginant ce bon vieux samaritain d'américain, plein de bonne volonté, apportant un frigo dans ce village isolé... On n'a d'ailleurs pas encore élucidé ce mystère... Comment a-t-il fait?
Ce que je veux montrer par ce billet est le décalage entre l'occident et certains peuples vivant autrement.
Ces gens vivent depuis des siècles sans frigo, ils pêchent, mangent, ont l'air bien plus heureux que je ne le serais sans doute jamais.
Et là, un occidental arrive avec ses sabots et veut les aider en leur apportant quelque chose dont ils n'ont aucune utilité et qu'ils n'utilisent d'ailleurs pas à bon escient.
Totalement idiot et inutile.
Nous avons tout de même décelé quelques failles à ce bonheur apparent, ces failles ne sont pas dues à leurs conditions de vie, enfin pas directement.
Certains d'entre eux étaient envieux, je pense qu'ils ne savaient pas vraiment de quoi ils étaient envieux, mais ils commençaient à comprendre qu'il existait un autre monde totalement différent du leur et la curiosité est un défaut dur à réprimer.
On a appris que certains avaient tenté l'aventure, étaient partis, sans doute pour se retrouver dans une grande ville où ils ont probablement découvert la misère et la solitude.
Nous sommes tellement sûrs dans notre monde développé, de détenir la vérité, de savoir comment il faut vivre que nous voulons que tout le monde en profite, nous voulons aider, mais bien souvent nous détruisons l'équilibre de ceux que nous voulons aider.
On retrouve cette irrésistible besoin d'exporter notre mode de vie jusque dans les relations diplomatiques mondiales, avec en chef de file les U.S.A ou l'interventionnisme de B.Kouchner.

jeudi 12 février 2009

OGM oui, non, peut-être?

Les OGM ne sont pas dangereux pour la santé!
C'est la nouvelle du jour, relayée ironiquement par Nicolas et beaucoup moins ironiquement par Lomig qui accuse même les, je cite, "mouvances alter-mondialisto-écolo-anti-capitalistes" de mentir effrontément.
Bon j'ai un peu de mal à comprendre qui ment, tout le monde accuse l'autre de mentir, c'est dur de s'y retrouver... Le seul hic, c'est que c'est moi qui vais me retrouver avec leur merde transgénique dans l'assiette, sans qu'on ne me demande mon avis.
Heureusement qu'on a José Bové, notre mélange entre Don Quichotte et Zorro écologique, il a bien du courage à se mettre dans les pattes du géant Monsanto et toute sa force médiatique.
A priori l'information a l'air sérieuse, France Info se matin disait que l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments avait conclu que les OGM ne présentaient pas de risque pour l'homme.
Ensuite, on entend d'autre sons de cloches, on entend José Bové qui affirme que l'AFSSA a toujours défendu les OGM, c'est quand même pas très convaincant, on peut tout dire, on n'est pas obligé de tout croire...
Quand Corinne Lepage entre en jeu, ses paroles me titillent déjà plus les oreilles quand elle parle d'étude secrète.
On peut aussi lire que l’AFSSA a rendu un avis selon un protocole qui lui a été imposé, et qui se base sur les réponses des semenciers.
Et quand même les suisses se mettent à comparer ce rapport avec la manipulation post Tchernobyl expliquant qu'il n'y avait aucun danger, que les radiations ne passaient pas les frontières, j'ai commencé à me dire qu'on était encore en train d'essayer de berner tout le monde.
J'avais dit chez Lomig que je me méfiais de ceux qui ont le plus à y gagner et à y perdre, puisque je ne suis pas un scientifique, ce qui m'avait valu ses foudres...
J'ajouterai que les puissants lobbies commerciaux n'en seraient pas à leur coup d'essai, nous fumons des clopes, pourtant c'est pas génial...

Mais pourquoi siffle-t-on l'équipe de France?

Hier soir Maradona est venu au stade vélodrome de Marseille avec son équipe d'Argentine, le moins qu'on puisse dire c'est que jamais un sélectionneur d'une nation étrangère n'avait suscité autant d'intérêt, l'enfant terrible et génial du football déchaînera toujours les passions.
Hier donc, match , France-Argentine:0-2, ceux qui ont vu le match et savent donc que la France a bien joué pendant 25mn en première mi-temps avant de retrouver le visage pitoyable qui est le sien depuis quelques temps maintenant.
Ceux qui n'ont pas vu le match n'ont qu'a attendre téléfoot ce dimanche ou jeter un œil à l'équipe.
A chaque match à domicile de l'équipe de France, les médias relancent la polémique des sifflets de l'hymne national, polémique sur laquelle je me suis déjà exprimé.
Hier, nous avons découvert une autre facette du sifflet de spectateur, facette qui n'a rien à voir ni avec l'origine ethnique du siffleur ni avec l'histoire coloniale française.
La politique a Sarkozy, le foot a Domenech, malheureusement pour les passionnés du ballon rond l'homme aux sourcils, cet homme dédaigneux, hautain, ironique, détestable et détesté s'accroche à son trône en vers et contre tous. Et malheureusement il n'est pas élu au suffrage universel mais au suffrage du lobbying footballistique.
Je ne vais pas vous refaire l'historique, il est déjà connu, sinon voyez par ici
Hier, j'étais pour l'Argentine, comme j'ai été pour la Serbie ou l'Autriche à l'automne, je ne cache pas qu'il est plus facile de supporter l'Argentine de Maradona que l'Autriche de Karel Brückner...
Je suis un passionné de foot, et mes deux compères vous confirmeront que j'ai été un supporter acharné de l'équipe de France, et que mon revirement est assez étonnant.
Revenons en au match, les 5 dernières minutes, l'Argentine vient de planter son deuxième but et le stade entier siffle l'équipe de France et scande des "hola" dès que les argentins se font des passes... On est bien en France dans l'un des stades les plus chauds de France, et non le stade n'était pas rempli d'argentins...
Là, Christian Jeanpierre, nous gratifie d'un: "les sifflets sont en trop", Henry et consorts se sont également exprimés sur le sujet.
En gros, comme après chaque défaite, c'était pas mal, de bonne choses, on progresse, si on avait marqué, et c... Bla bla bullshit!
Et Domenech, lui n'entend certaines choses, ce n'est pas qui le dit c'est lui.
J'aimerais juste m'exprimer la dessus, je vais même traduire pour lui:
Si les gens sifflent, c'est qu'ils ne peuvent pas le blairer, qu'ils en ont marre qu'il se foutent de sa gueule, que l'équipe de France n'a jamais été aussi impopulaire depuis que je suis le foot, qu'il doit se CASSER.
Mais je ne pense pas qu'il m'écoutera...
Pour ma part j'en viens à ne plus pouvoir blairer jusqu'aux joueurs composant cette équipe, qui pour beaucoup d'entre eux ont un melon gros comme ça, ont toujours raison, et commencent même à parler comme lui.
Voilà, mon coup de gueule passé, je retourne à la politique.

mercredi 11 février 2009

Le vilain petit communautarisme...

Le communautarisme...
Ce mot a une connotation négative chez pratiquement tous les bloggers que je fréquente, qu'ils soient libéraux, de droite, de gauche, peu importe.
Le communautarisme donc, pour les nombreux adversaires de ce concept, c'est un frein à l'intégration, c'est l'expression du rejet de son pays d'accueil, cela peut même être, pour ce qui est des communautés islamiques, un danger pour la démocratie ou la liberté si chère à certains.
Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous ont vécu à l'étranger et s'ils ont vécu l'expérience de pouvoir s'appuyer sur leur communauté dans le pays les accueillant.
Pour ma part, j'ai déjà été un affreux étranger vivant au sein de sa communauté dans un pays étranger, et pourtant je n'ai jamais rejeté un pays d'accueil et encore moins ai-je été un danger quelconque...
Le fait de trouver refuge et conseil auprès de mes compatriotes dans un pays totalement inconnu, différent de culture, de langage m'a permis une transition douce, une acclimatation progressive.
Cette communauté m'a permis de travailler, me loger, rencontrer du monde comprendre certains aspects culturels de ma terre d'accueil qui m'intriguaient. Sans elle, je serais peut-être reparti après 3 mois, crevant la dalle.
Dans mon cas, ce passage communautaire fut un marche pied vers une vie individuelle dans ce pays, une vie à cheval entre l'occident et l'orient, tant par les rencontres que les habitudes comportementales.
On ne peut se défaire de son mode de vie, de son mode de communication sous prétexte que le pays dans lequel nous vivons fonctionne différemment.
On trouve un juste milieu, on apporte son propre monde dans le leur, on apprends et on enseigne, c'est un partage, un échange.
L'immigration ne doit pas être synonyme d'abandon de son identité au profit d'une autre, c'est un métissage d'identités culturelles.
Ce billet ne signifie pas que toutes les communautés ont une empreinte positive sur leur pays hôte, ni même que tous les étrangers franchissent le pas entre vie communautaire et vie sociale ouverte, mais ce billet veut démontrer que comme pour beaucoup d'autres sujets, l'amalgame est une erreur.
Chaque cas est différent, l'intégration de quelqu'un dépend de lui-même, du pays d'accueil, du facteur chance, des rencontres.
Ce n'est pas facile d'être un étranger quelque part, il faut bien se mettre ça dans la tête.
La communauté est une refuge, si tout le monde cherche à se réfugier et à rester dans son refuge, n'y a-t-il pas un problème grave chez nous?
Ne pourrions nous pas plutôt revoir le traitement réservé à l'immigré plutôt que de le fustiger encore une fois?

Revue d'actualité: Yves Jégo en Israël, élection de Mathieu au pays des blogueuses voilées

Petit tour d'horizon du mercredi matin...

Les élections en Israël sont terminées mais on n'en sait pas plus qu'hier... Enfin si, Livni a gagné, mais finalement peut-être que ce sera Bibi le premier ministre, on va avoir droit à une longue période de rudes négociations pour former un gouvernement.
En tout cas les israéliens se sont resserrés à droite, leur extrême droite a fait une Le Pen de 2002, et profite de l'effondrement du parti travailliste mené par un Ehud Barak pourtant revigoré par la dernière guerre à Gaza.
Je garde une lueur d'espoir, mais j'ai bien peut que mon billet d'hier reflète malheureusement ce qui va se passer... Rien de bien.
Je vous conseille Haaretz sur le sujet et ma découverte d'hier, Chriqui.
Voici les résultats en direct de la Knesset.

Yves Jégo, loin des problèmes du Proche Orient aime l'avion, ou alors il aime François Fillon, ou peut-être que la Guadeloupe lui manquait... En tout cas il nous a gratifié d'un retour inattendu et incompris pour Paris, pour rencontrer le premier ministre en personne suivi d'un retour supersonique vers la Guadeloupe...
Avion privé ou charter? Téléphone, visioconférence...? Non? Y'en a pas au gouvernement?

Mon troisième point, de la plus haute importance est destiné à Mathieu, le fameux privilégié, qui commence par nous pondre du billet blockbuster suivi d'un billet flatteur de blogueuse.
Dans le premier cas il récolte pour l'heure 67 commentaires avec les participants habituels des débats Islam, libéralisme et conneries en tout genre.
Ca dépote méchamment...
D'un côté: le voile c'est pas bien, on veut des femmes libres! Interdisons le voile! Pourquoi pas une brigade des chasseurs de Burqa?
De l'autre: Les femmes sont libres de se voiler ou non, interdire c'est contre la liberté, on veut des femmes libres!
Et on a Mathieu au milieu qui joue au pion dans la cour du collège...
Concernant son billet charmeur de blogueuses allez donc lire les commentaires...
Sacré coquin ce Mathieu!

mardi 10 février 2009

Le licenciement amiable

Je viens de découvrir le licenciement amiable, en place depuis le 26 juin 2008.
D'un point vue personnel, c'est une excellente mesure, chaque partie sort gagnante et tout le processus est simplifié.
Je me fais simplement une remarque.
Un employé qui voulait autrefois quitter sa société pour x raisons, devait soit se faire licencier pour faute ou raison économique et donc convaincre son futur ex-patron, soit démissionner et par la même dire au revoir à son allocation chômage.
J'ai donc l'impression que l'accès à l'indemnisation Assedic est grandement facilité.
S'il y a deux gagnants, les traditionnels gueulards de droite vont dire que ça va favoriser le chômage choisi et oisif...

Les élections qui font mal

Les israéliens ont commencé à voter.
Je ne suis plus aussi sûr de l'importance du résultat que j'ai pu l'être il y a quelques temps comme j'ai pus l'exprimer dans ce billet. Mathieu s'était également exprimé à ce sujet ici.
Quel que soit le gagnant, Netanyahou ou Livni, la droite dure sortira gagnante de cette élection, le nouveau premier ministre devra former un gouvernement de coalition avec Liebermann et le Shass, et sera instable.
Quoi qu'il arrive, la Paix qui s'est éloignée avec le conflit du début d'année est encore plus loin aujourd'hui et sera peut-être hors d'atteinte dans quelques jours.
Un peu comme en France, la gauche israélienne n'est pas à gauche, les temps Rabin ou Perez sont définitivement derrière nous, maintenant c'est Barak, l'homme qui a sabordé les pourparlers avec l'autorité Palestinienne en 2001.
Il reste Livni et Bibi, droite molle et droite dure, mais ça n'est pas le reflet de la société.
Pourquoi les israéliens votent contre la Paix, pourquoi ont ils choisi la sécurité plutôt que la Paix?
Le conflit à Gaza a bien sûr contribué à cette radicalisation de la population israélienne, on pourrait dire que le Hamas a réussi son coup, mais c'est trop facile de raisonner comme ça.
Il existe deux territoires distincts en Palestine, la Cisjordanie et Gaza, et je ne comprends pas pourquoi les gouvernements israéliens successifs n'ont pas récompensé la Cisjordanie et Abbas de leur coopération au lieu de continuer à jouer la sécurité si provocatrice. Pourquoi ne pas montrer au gazaouis que voter modéré amène un mieux vivre?
J'entends les voix hurler que l'ambition d'Israël est le Grand Israël, mais ça n'est pas concevable, la majorité modérée de la population ne demande pas de Grand Israël.
La politique de la peur, comme chez nous, comme dans l'Amérique de Bush, régit en Israël, et malheureusement les conséquences sont tout de suite dramatiques.
La politique de la peur en France donne l'UMP, Edwige, une politique dure contre l'immigration, un durcissement des lois contre la délinquance.
La politique de la peur sous Bush a donné deux guerres inutiles, des lois anti-terroristes empiétant sur les libertés individuelles.
La politique de la peur en Israël conduit à interdire l'espoir de Paix.
Qui a intérêt à vivre comme ça, qui entretient ce statu quo désastreux?
Le lobby de l'industrie de l'armement, qui fournit Tsahal?
Y a-t-il des raisons géopolitiques me dépassant qui nécessitent une situation tendue dans cette région du monde?
Les politiques israéliens pensent ils ne pouvoir régner que sur un royaume menacé?
J'élude volontairement le Hamas car son ambition destructrice ne fait aucun doute et ne m'intéresse pas.
Toutefois se mettre continuellement à son niveau me paraît être un sacrifice terrible pour une démocratie.
Après la guerre, la Paix? Si seulement ça pouvait être vrai.

Rubin est plus optimiste que moi et voici une analyse intéressante de la situation politique en Israël, tandis que la bas, on évoque l'émergence du centre.

lundi 9 février 2009

Supprimons la première tranche de l'impôt sur le revenu, histoire de couler l'Etat encore un peu plus...

Lorsque le président de la République a annoncé sa volonté de supprimer la première tranche de l’impôt sur le revenu, j’ai eu un moment de flottement. Evidemment, on pourrait se dire qu’il s’agit d’une belle mesure de soutien aux petites classes moyennes, dans un pays où, dès que l’on évoque la hausse des salaires, les élites sortent leurs revolvers.

La mesure ne manque pourtant pas de démagogie. D’abord, les pauvres ne sont pas concernés. On oublie souvent que la moitié des Français ne paient pas d’impôts sur le revenu. Le seul impôt qui concerne, sans proportion, tous les habitants de notre territoire est la TVA. Là, le président l’a bien dit : il n’y aura pas de changement.

De plus, la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu risque bien de frapper les plus démunis et les classes moyennes au final. Ces groupes sont ceux qui bénéficient le plus des services publics mis en place par l’Etat, que ce soit les services hospitaliers (que l’Etat soutient du fait du déficit de la sécurité sociale), l’Education nationale, les transports, les soutiens à l’économie… Sabrer la tranche la plus payée revient à priver l’Etat de ressources qui lui permettent de faire tourner ces services. Cela va correspondre, à terme, à un transfert de charge du collectif vers l’individuel, qui bénéficiera bien plus aux plus aisés qu’aux autres, et qui posera de gros problèmes aux plus pauvres.

Enfin, cher lecteur, n’oublie pas la suppression de la taxe professionnelle. Il est évident que les collectivités territoriales répercuteront la perte de cet impôt sur les autres, que tout le monde paie (taxe d’habitation et taxe foncière). On peut encore compter, à cause de cela, sur une dégradation nette du pouvoir d’achat. Le gain de l’impôt sur le revenu va vite disparaître.

Encore une fois, on ne peut pas dire que l’on soutienne la grande majorité de la population. Je ne sais pas si le président a convaincu les Français, mais ce n’est certainement pas mon cas.

dimanche 8 février 2009

Les rues de Tokyo



Bonjour, je suis allé manger chinois hier avec ma femme et 2 amis japonais, quand au fil de nos discussions et des différents récits de nos péripéties françaises et japonaises, j'ai raconté une histoire que je vais déposer sur ce blog.
Je crois ce sera mon premier billet tiré d'une histoire vraie vécue par moi...
J'ai vécu quelques années à Tokyo il y a déjà quelques années à essayer de survivre en vendant aux piétons de Shinjuku des bijoux de toutes sortes.
Un emplacement, un stand, et voilà.
Au Japon, il ne vaut mieux pas rater le train, pour ceux qui ratent le train, il y a des cartons, on s'allonge par terre et on se réchauffe avec.
Pour ceux qui ratent le train, le tout n'est pas d'attendre le suivant ou le premier du matin, il n'y en a pas, le train de la société ne passe qu'une fois.
Bien sûr, comme partout il y a les récalcitrants, ceux qui ont trop bu et qui sont resté à quai, titubant, les yeux hagards, le mieux pour eux c'est de continuer dans l'ivresse, on supporte mieux le froid avec quelques grammes de Saké dans le sang.
Vous me direz que c'est la même chez nous, mais je vous assure que le bus de nuit c'est bien pratique, même s'il est moins rapide que le train.
Là où je veux en venir, c'est que lors de mon expérience de travail outdoor, derrière la ligne de la légalité j'ai rencontré de très près ce monde parallèle de la rue, ce monde qui, s'il est marginalisé, existe bien et mène sa vie parallèle tant bien que mal.
Ne vous inquiétez, je ne vais pas vous jouer du violon sur la misère de la rue japonaise.
Au Japon le travail au noir est illégal, le travail sans permis de travail est également illégal.
Le Japon est un pays très stricte, un pote français a mis une claque à un japonais dans un convenience store, il a pris 3 semaines de prison, amusez à dépasser la date butoir de votre visa, c'est le même tarif avec une interdiction de séjour sur le territoire de 5 ou 10 ans.
Bref, ce billet va être long...
J'ai découvert dans les rues de Tokyo, un univers parallèle, un univers fascinant, une économie parallèle permettant aux exclus de toute sorte de survivre dignement, dignement vous vous demandez? Et bien dignement car je n'ai pas vu de charité la bas, je n'ai pas vu de gens faire la manche, j'ai vu des SDF gagner leur vie grâce à cette économie parallèle.
Il y a des stands à Ramen, la soupe aux nouilles, dépliés aux 4 coins de la ville avec table, chaises, cuisinier, il y a les vendeurs de fringues, cintres, porte cintres, et le tour est joué.
Mais il y a mes préférés, les vendeurs de journaux et magazines d'occasion.
Les japonais sont friands de mangas, ils achètent massivement des hebdomadaires énormes remplis de mangas de toute sortes à lire dans le métro.
Nous avons donc toute une chaîne de métiers alternatifs qui s'est formée autour de cet amour pour les mangas.
Un stand, assez grand, avec des centaines de magazines, de journaux, vendus moitié prix. Je vous jure qu'ils font un chiffre d'affaire très important, permettant un emploi à plein temps pour 2 ou 3 personnes.
Les vendeurs sont des exclus de la société, mais ils ne sont ni ivrognes ni drogués, ils manipulent de l'argent, gèrent une caisse, organisent le stand, et doivent parfois affronter la police, mais j'y reviendrai plus tard.
Ces vendeurs gagnent environ 50€ par jour.
Ce système a un double avantage, d'abord celui de donner une activité et un revenu aux démunis mais également l'avantage du recyclage, une activité entièrement écologique!
Nous avons plus bas dans cette chaîne les fournisseurs de ces quotidiens.
Ils écument les rames et les stations de métro, les rues, les poubelles pour ramasser et remplir leur caddy des précieux magazines qu'il revendent ensuite aux vendeurs pour 10 ou 20cts selon la date d'édition, la popularité et l'état du papier. Ces ramasseurs exercent cette activité souvent à plein temps, même s'il existe des intermittents du ramassage.
Quel que soit leur taux d'activité, ces derniers sont souvent très marqués par la vie, l'alcool ou la drogue.
Je les connaissais tous, j'ai passé 2 ans et demi à passer mes journées à travailler dans ces rues, je peux même dire que je me muais régulièrement en employeur.
En effet je ne pouvais absolument pas quitter mon stand et comme le rendre mobile me prenait environ 30mn, je demandais à mes amis les intermittents du ramassage ou de l'aide aux stands, de venir me remplacer, d'aller me chercher à manger, à boire, des cigarettes, en échange d'une pièce, d'un sandwich, d'une boisson ou d'un paquet de cigarettes.
Pas de vol, confiance, incroyable.
D'apparence, ils sont comparables aux personnes que vous voyez dans les rues de Paris ou d'ailleurs, avec le bout de carton maladroitement griffonné demandant une pièce pour manger, vous voyez?
Nous étions plusieurs stands par quartier, tous tenus par des gaijins, et nous employions tous, nos amis de la rue, nous les avons côtoyé pendant des années, avons beaucoup discuté avec eux, connaissions leurs fortunes diverses, leurs histoires malheureuses, leur avions donné des noms, car les leurs étaient durs à mémoriser pour des novices de la langue japonaise et aussi parce que certains ne parlaient pas.
Je ne peux m'empêcher de vous en décrire quelques uns...
Pikachu, un vieil homme barbu, sans dents, très marqué, adorable, ayant sombré dans l'alcool, la drogue et la rue après avoir été licencié de chez Mitsubishi après avoir été victime d'une attaque cérébrale.
Kombawa (bonsoir en japonais) qui disait toujours kombawa et qui ne voulait pas travailler mais nous vendre des bricoles trouvées dans la rue (stylos, paquets de mouchoirs, briquets...) Il ne parlait pas, il ne faisait que négocier les prix de manière très habile. Lui aussi, un vieil homme, marqué.
Shatsho (patron en japonais), l'homme à tout faire, moins marqué que les deux autres, il vendait, travaillait tout le temps mais ne savait pas quoi faire quand il avait trop gagné d'argent. Il avait disparu pendant 2 semaines et était réapparu avec environ 500€ gagné en bossant sur un chantier, il voulait absolument nous en donner car c'était trop pour lui, vraiment gentil cet homme.
Je reviens au sujet, la police passait presque tous les jours devant ces stands, y compris le mien, parfois ils nous demandaient de fermer, sans conviction, nous ne fermions pas, personne ne fermait, nous étions tolérés.
Soit, c'est du travail au noir, mais enlever ce travail à ces gens revenait à les condamner, et les policiers le savaient pertinemment.
Bien sûr, la mafia locale supervise tout ça, prend une part du gâteau, mais pour une fois, est-ce négatif?
Alors je ne suis pas en train de vous dire qu'il faudrait que la même chose puisse exister en France, mais en France, le fait est que les pauvres existent mais je n'ai pas vu d'économie parallèle aussi bien organisée, répartissant aussi bien les richesses et permettant aux plus pauvres de s'en sortir.
Je voulais vous raconter cette histoire car ça me réchauffe le cœur de me la remémorer.
Billet personnel, mais j'espère qu'il vous aura diverti.

Sources images:
Shinjuku
Homeless
Ramen yataï

samedi 7 février 2009

Salaires, salaires et salaires

Je me pose quelques questions en ce samedi nuageux avant de commencer la descente de bières et autres aides à la décontraction...
Barack Obama gagne 400.000$ par an, il a décidé de plafonner les salaires des dirigeant d'établissements bancaires ayant reçu une aide de l'État à 500.000$ par an.
N'est-il pas étonnant que l'homme le plus puissant du pays, théoriquement ne soit pas en haut de l'échelle des rémunérations?
Je m'étais dit la même chose concernant le salaire des entraineurs de foot, devant se faire respecter par des gosses gagnant 5X plus qu'eux.
Je ne suis pas arrêté sur ce point, mais je pense que la personne qui dirige le pays, qui prend les risques, qui est en première ligne des foudres de la critique par les décisions qu'il prend et qui auront des répercussions sur tout le monde, devrait avoir un salaire parmi les plus haut.
Bien sûr, je ne souhaite pas un nivellement par le haut, ceux qui commencent à me connaitre sauront que je préférerais un nivellement par le bas, ou plutôt dans le cas de la France, par le milieu.
Entre les 240.000 € du président français et les millions des dirigeants de la Caisse d'épargne ou de la Banque populaire, on peut trouver un juste milieu...
C'est Aurélien qui a éveillé en moi ce soudain besoin de m'exprimer sur ce sujet.

Allez pour faire plaisir à Fabrice, un petit lien vers l'humanité pour les salaires de 2007 des dirigeants des banques françaises...

Un petit point proche oriental

Ça fait maintenant plusieurs semaines que le "cessez le feu" est en vigueur à Gaza, et c'est le silence complet sur nos ondes, radio, télé, blog...
Je ne veux pas relancer le débat, ni attirer les radicaux de tous genre venir déverser leur haine sur notre espace d'expression, mais juste donner mon impression.
Les tirs de roquettes continuent, les répliques israéliennes également, on a l'impression que décembre et janvier n'ont jamais existé, sauf pour les gazaouis, tout continue comme avant.
J'ai noté trois faits marquants:

-Le premier c'est un bateau cargo en provenance du Liban transportant de l'aide humanitaire à destination de Gaza qui a été arraisonné par l'armée israélienne après avoir tenté de forcer le barrage maritime israélien.
J'ai bien sûr lu les déclaration indignées des militants pro-palestiniens et du porte parole du Hamas, et finalement aucune arme n'a été retrouvée à bord.

- Le deuxième c'est la suspension par l'UNRWA de l'aide humanitaire vers Gaza après que des militants armés du Hamas aient volés nourriture et fourniture destinés au peuple gazaoui.

-Le troisième c'est l'imminente libération du soldat franco-israélien Gilat Shalit retenu prisonnier du Hamas depuis 2006. J'espère.

Je n'ai pas grand espoir de quoi que ce soit, d'autant plus que Netanyahou est apparemment en pôle pour remporter les élections, j'espère que les sondages se trompent, mais tout va dans le mauvais sens... Peut-être une libération de Gilad Shalit pourrait elle renforcer la coalition gauche centre, on verra.
Voilà rien de bien polémique, j'ai l'impression d'avoir fait un billet AFP... Mais j'avais envie d'en parler.
Un message aux traditionnel commentateurs haineux sur ce sujet... Restez chez vous.

vendredi 6 février 2009

Vous allez la chanter cette putain de Marseillaise!!

En ce moment tout va bien, notre Big Boss Sarkozy nous a rassuré hier soir en prime-time imposée, les députés peuvent donc se laisser aller à nous pondre des propositions surprenantes, et surtout très utiles...
Donc ce matin le député UMP des Alpes-Maritimes, Jean-Claude Guibal a eu une idée qu'elle est bonne:
Contraindre les sportifs évoluant en équipe nationale à chanter la Marseillaise sous peine d'exclusion.
Ça, c'est du lourd comme dirait Abdelmalik...
Je ne vais pas revenir sur les sifflets dirigés vers la marseillaise, je l'ai déjà fait ici.
Cette idée me paraît aussi inutile que stupide et rejetée à l'avance, je me demande sérieusement à quoi bon perdre son temps avec ça quand on est député en temps de crise, mais bon, c'est un autre sujet.
Je ne vous cache pas que le fait que nos joueurs de foot, au contraire des rugbymen ou des handballeurs, ne chantent pas la marseillaise m'énerve, oui ça m'énerve. Ça contribue à mon grandissant désamour pour l'équipe de France.
C'est l'expression de leur égo surdimensionné, leur impossibilité de se mettre au niveau de leurs nombreux téléspectateurs franchouillards qui chantent l'hymne national à tue-tête devant leur écran, un verre de rouge à la main qui m'énerve.
Non, eux préfèrent l'Ipod avec du charabia à la con, souvent en anglais, mais bon chacun ses goûts...
J'entends ceux qui disent qu'ils sont trop limités intellectuellement pour se souvenir des paroles, d'ailleurs une auditrice à la radio proposait de leur mettre un prompteur...
Vont également pointer le bout de leur nez les libéraux pour qui imposer c'est mal, les libéraux fouteux, supporters de l'OM...
Il y a certainement aussi ceux dont j'entends déjà arriver les chevaux, qui vont me dire que la marseillaise est un chant guerrier sanglant qui n'a rien à voir avec le sport, soit, c'est pas faux.
Mais je ne veux pas juger le contenu mais la forme,chanter la marseillaise est pour moi une marque de respect envers le maillot et ce qu'il représente, leur pays, et aujourd'hui dans un monde du football V.I.P et bling bling, l'équipe de France n'est qu'un moyen de progression dans une carrière.
Alors vous pourriez croire que cette proposition de loi me plaît, et bien non, car on n'est pas à l'armée, il devrait y avoir un élan qui leur fasse chanter leur pays avec ferveur et passion, et cet élan devrait venir du groupe, de l'équipe, des leaders, des entraineurs.
Malheureusement quand on a un sélectionneur, qui après une débâcle humiliante, n'est capable de rien d'autre que de penser à sa gueule et demander sa compagne en mariage, on peut se dire qu'on est loin du compte.
Peut-être qu'un jour on aura à nouveau un sélectionneur qui place l'honneur de défendre les couleurs de son pays avant autre chose, qui galvanise ses joueurs avant un match en leur rappelant que tout un peuple compte sur eux, peut-être que cette époque est révolue.
Mais bon Domenech est déjà assez mauvais comme ça, tout n'est quand même pas entièrement de sa faute... Encore que...
Pour l'instant, Maradona arrive avec ses stars et peut-être que l'Argentine va remettre à leur place cette bande de branleurs qui composent notre onze tricolore.