C'est un sujet qui m'est passé quelque peu par dessus la tête, même si ce fait est particulièrement triste et surtout incompréhensible.
Comment peut-on en arriver à se suicider à cause de son boulot?
Enfin, je suppose que les dirigeants de France Telecom, à commencer par son PDG doivent être touchés, et même abattus par de tels drames au sein de leur société. Enfin je supposais, car j'ai l'impression aujourd'hui, au vu des déclaration de Mr Lombard que la remise en cause, n'était pas vraiment une priorité.
Quelque soit la réelle difficulté du boulot chez France Telecom, le réel degré de stress provoqué par les conditions de travail, la réaction première d'un chef d'entreprise doit être la remise en cause. Comment éviter ce genre de drames à l'avenir?
Quand j'entends ce matin que ce pitoyable patron parmi les mauvais a prononcé des phrases telles que:
"La première urgence est d'arriver à arrêter la contagion" ou qu'il affirme "vouloir mettre un point d'arrêt à la mode du suicide"
Je comprends que l'humanisme ne fait pas partie de ses caractéristiques, le suicide fait tâche, il a certainement organisé un brainstorming pour trouver des solutions pour se débarrasser de cette tâche.
J'imagine bien un test psychologique en clôture d'un entretien d'embauche pour éviter les suicides.
Ou peut-être va-t-il mettre des grillages aux fenêtres, interdire les objets tranchants, les médicaments, fouiller les employés à leur entrée au bureau, peut-être va-t-il organiser une distribution gratuite de Prozac pour que ces putains d'employés suicidaire arrêtent de le faire chier.
Ensuite il peut se justifier comme il veut, ce qui est fait est fait, si j'insulte mon patron "sans le vouloir", je pourrai m'excuser autant que je veux, mon avenir sera scellé.
Dans un monde rêvé, il démissionnerait, se ferait virer peut-être, mais notre belle société, il continuera comme Hortefeux continue malgré ses excès verbaux "sympatiques".
Dans un monde rêvé, il démissionnerait, se ferait virer peut-être, mais notre belle société, il continuera comme Hortefeux continue malgré ses excès verbaux "sympatiques".