Depuis le succès du "No Berlusconi Day", une initiative a été lancée en France d'organiser un "No Domenech Day". Au départ, j'ai adhéré à l'idée, en me disant que toute initiative visant à ennuyer l'entraineur ne pouvait être que positive. Je reste tout à fait persuadé que la politique de Domenech est un vrai danger pour notre pays, et je ne vais surtout pas me priver du projet d'une belle manifestation.
Mais je doute du succès réel de ce mouvement. On peut tout à fait admettre tous les mauvais côtés de la personnalité de notre entraineur, mais il y a trois réserves fortes qu'il faut énoncer avant de se lancer.
Tout d'abord, il est évident que Domenech ne démissionnera pas, sauf s'il pense que la pression est très forte, ce qu'une simple manifestation ne suffira pas à dire. En Italie, Berlusconi n'a pas cillé. Nous irons donc manifester et puis nous rentrerons chez nous, et l'entraineur sera toujours là.
Ensuite, la focalisation sur la personne de l'entraineur risque d'oblitérer la nécessité d'un véritable travail idéologique de l'équipe de France pour contrer les idées de la Fédération Française de Football et non pas l'entraineur lui-même.
Car la troisième réserve est bien là : si l'entraineur part, qui aura-t-on à la place, et avec quel programme ? Il y a tout de même un fort risque de se retrouver avec un autre entraineur mettant en valeur les mêmes idées et appliquant les mêmes politiques.
Alors, manifester contre Domenech, pourquoi pas, mais en sachant bien que nous avons aussi à préparer une véritable alternative idéologique et footballistique crédible. Sans cela, on pourra toujours manifester et même virer l'entraineur, mais on restera dans la même situation.
Manifestons et travaillons ! Le véritable "No Domenech Day" se déroulera en juin 2010, et il ne faut pas l'oublier.
PS : Je suis prêt à m'associer à un texte commun de l'ensemble de la blogosphère dénonçant la personnalisation du débat et appelant à attendre l'échéance de la coupe du Monde.
Mais je doute du succès réel de ce mouvement. On peut tout à fait admettre tous les mauvais côtés de la personnalité de notre entraineur, mais il y a trois réserves fortes qu'il faut énoncer avant de se lancer.
Tout d'abord, il est évident que Domenech ne démissionnera pas, sauf s'il pense que la pression est très forte, ce qu'une simple manifestation ne suffira pas à dire. En Italie, Berlusconi n'a pas cillé. Nous irons donc manifester et puis nous rentrerons chez nous, et l'entraineur sera toujours là.
Ensuite, la focalisation sur la personne de l'entraineur risque d'oblitérer la nécessité d'un véritable travail idéologique de l'équipe de France pour contrer les idées de la Fédération Française de Football et non pas l'entraineur lui-même.
Car la troisième réserve est bien là : si l'entraineur part, qui aura-t-on à la place, et avec quel programme ? Il y a tout de même un fort risque de se retrouver avec un autre entraineur mettant en valeur les mêmes idées et appliquant les mêmes politiques.
Alors, manifester contre Domenech, pourquoi pas, mais en sachant bien que nous avons aussi à préparer une véritable alternative idéologique et footballistique crédible. Sans cela, on pourra toujours manifester et même virer l'entraineur, mais on restera dans la même situation.
Manifestons et travaillons ! Le véritable "No Domenech Day" se déroulera en juin 2010, et il ne faut pas l'oublier.
PS : Je suis prêt à m'associer à un texte commun de l'ensemble de la blogosphère dénonçant la personnalisation du débat et appelant à attendre l'échéance de la coupe du Monde.