dimanche 14 décembre 2008

Mise au point sur le fonctionnement de nos gueules.

Suite au billet précédent, je me sens l'obligation de faire un point sur le fonctionnement de ce blog et sur le sens de notre action. Mes deux camarades pourront amender ensuite en commentaire, ou faire un billet s'ils pensent que je ne dis pas les bonnes choses.

Ce blog est né en août dernier de l'idée de mettre sur le même blog des articles rédigés par des hommes, certes proches, mais ayant des idées politiques différentes. Nous avons longtemps discuté sur les modalités de fonctionnement, étant conscients que tous les articles écrits par l'un de nous engageraient forcément les autres. A ce stade, et maintenant que nous avons quand même quelques visiteurs réguliers et des abonnés, il est important de mettre quelques petites choses au point.

Tout d'abord, nous avons convenu que, si nous avons un blog commun, chacun des auteurs est totalement libre de ce qu'il écrit, sauf si le contenu contredit quelques valeurs fondamentales que nous partageons (le rejet du racisme et de l'antisémitisme, le rejet du colonialisme, le soutien inconditionnel à la démocratie et aux droits de l'homme), qui sont certes des piliers mais qui nous laissent quand même une assez large marge de manœuvre. Si Manuel a retiré son avant-dernier billet, c'est en toute conscience et sans que ni Fabrice ni moi-même ne l'ayons obligé à le faire.

Très vite, il nous est apparu nécessaire de créer une blogroll, d'abord parce que nous avions eu des débats parfois vifs avec certains blogueurs, particulièrement avec le réseau LHC, mais aussi parce que nous avions envie de soutenir des blogueurs que nous apprécions. Comme nous sommes trois, il nous fallait pourtant marquer nos différences dans cette blogroll. C'est pourquoi il existe trois catégories :
  • Les blogs qui font l'unanimité : ceux-là, on les aime tous les trois. Ils sont acceptables dans leurs idées comme dans leurs formes, et nous les commentons régulièrement.
  • Les blogs qui ne font pas l'unanimité : ces blogs ont soulevé des réserves politiques chez au moins l'un d'entre nous.
  • Les blogs qui font l'unanimité contre eux : le titre de la rubrique pourrait paraître sévère, mais, dans le fond, nous aimons les blogs qui s'y trouvent puisque nous les mettons en lien. Cependant, nous sommes d'accord tous les trois pour dire que leurs lignes politiques ne collent avec aucun d'entre nous, ce qui explique le classement.
Comme dans le cas de la blogroll, nous fonctionnons de manière démocratique. En général, les décisions se prennent, non pas par un vote, mais par une décision du G3 par au moins deux d'entre nous (ce que nous appelons le G3-1). Cependant, pour ne pas heurter trop fortement la conscience politique d'un seul, nous avons mis en place un droit de veto individuel qui doit au moins susciter un débat et une prise de décision. Par exemple, tu auras pu voir qu'un blogueur a disparu de notre blogroll, parce que l'un de nous a mis en oeuvre son droit de veto. Théoriquement, tant que le veto n'est pas levé, les deux autres ne peuvent revenir sur son choix.

Enfin, il est à souligner que chacun de nous trois vit sa vie chez les autres blogueurs. La seule règle établie est que Manuel et Fabrice doivent signer en mettant en lien notre blog lorsqu'ils commentent ailleurs. Je ne suis pas soumis à cette règle, car j'ai un blog individuel antérieur à la fondation de celui-ci. Tu verras ainsi Fabrice caracoler chez LOmiG, pendant que Manuel fréquente des sites totalement différents maintenant. Ainsi va l'histoire de notre triumvirat.

Pour finir, la gestion des commentaires fait l'objet d'un usage simple. Lorsqu'un commentateur s'exprime, il s'adresse d'abord à l'auteur de l'article, et pas aux deux autres tauliers. Les deux autres se comportent comme des commentateurs lambdas : s'ils sont vraiment révoltés par le texte, rien ne les empêchent de faire un article.

Si tu as des questions, cher lecteur, n'hésite pas à nous les adresser. Comme nous sommes trois administrateurs, certaines actions pourront surprendre, mais elles ont leurs logiques.

En espérant avoir clarifié les choses, je te souhaite, cher lecteur, une bonne lecture.

13 commentaires:

  1. Tu as bien résumé la chose, mais je ne vois pas en quoi le retrait de mon billet ce week, ou ma suppression de Criticus de la blogroll nécessitait une justification...

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  2. Je pars 3 jours et je reviens sur un champ de bataille...

    Décidément on ne peut pas laisser les gosses sans surveillance !

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  3. Ben oui, on a eu le temps de publier un billet, de l'enlever, d'en parler, et Mathieu d'expliquer!

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  4. @ Manuel : il s'agit juste de mettre les choses au point.

    @ Fabrice : encore un week-end de trois jours, privilégié ?

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  5. a vous a tout de même un petit côté politburo, tout ça, qui fait passer de délicieux frissons historiques le long de l'échine...

    (Je dis ça, c'est juste pour essayer d'atteindre à la catégorie enviée des "unanimité contre", hein !)

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  6. @ Didier : politburo ? Tiens, oui, bonne idée.

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  7. Tu n'y arriveras pas, Didier, tu resteras celui qui nous laisse indécis et songeur.

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  8. @Didier

    Un politburo m'apporterait plus de tranquillité, du moins ça m'éviterait certains appels matinaux à l'heure de l'enfilage de chaussettes pour me dire "t'as vu, y'a untel et untel qui sont venus nous troller, ah je déteste ça"...

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  9. D'un autre coté, tu pourrais enfiler tes chaussettes la veille aussi, tu n'es pas très organisé faut dire.

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  10. C'est étonnant parce qu'en général il ne met ses chaussettes que le lundi, pour les retirer le vendredi, gain de temps.

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  11. Audine a raison : quelle idée d'ôter ses chaussettes pour dormir, tout en sachant qu'il faudra les remettre le lendemain ? Si c'est ça, le sens pratique de la gauche, merci bien !

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  12. Où l'on découvre que le sieur Didier doit avoir les pieds froids et qu'il cache un geste de tendresse envers l'irremplaçable par un argument utilitariste légèrement désuet...

    Allons Didier, avouez que tout au fond de vous il y a un petit cœur amoureux qui bat ;)

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  13. Je viens d'y envoyer une équipe de spéléos confirmés. Ils sont formels : ça bat (et pas seulement le samedi).

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