mardi 6 octobre 2009

La racaille dehors!!!

On commence par lire ce lien.
Allez, je vais remettre une petite couche d'amitié franco-suisse dans les archives du blog.
Ben oui, il faut les comprendre, les Suisses, ils sont bien installés au bord de leur lac, plein de fric, et nous méprisables petits Français de souche nous venons leur piquer leur boulot, agresser leurs femmes, et même pour certains bouffer du camembert en pleine rue !
Vous imaginez les odeurs ?
On peut comprendre que certains Suisses trouvent du réconfort dans les propos de l'UDC, enfin un parti qui les comprend. La Suisse n'est quand même pas Mère Teresa!
Certaines voix s'élèvent contre l'Union Démocratique du centre, parti conservateur libéral (tiens, tiens...) en osant le taxer de xénophobie, mais ou est donc la xénophobie dans les propos de l'UDC ?
Une racaille n'est pas forcément étrangère, et puis à Annemasse, il y a aussi des Suisses...
Je trouve normal que mes voisins aient envie de ne plus nous avoir sur le paletot, ils devraient quand bénéficier de la liberté de choisir leurs étrangers !
On appelle cela l'immigration choisie, et apparemment, le Français n'est pas vraiment un immigré de choix.
On a ça aussi, en France, vous vous souvenez ?
A la différence près, que le Français qui bosse en Suisse, il ne fait qu'à moitié chier, car le soir, les racailles frontalières rentrent dans leurs ghettos annemassiens pour dormir, les nôtres, elles restent en France.
Je dis que les Français restent chez eux, qu'ils aillent bosser pour 1 000 € et qu'ils arrêtent de faire chier leur monde sur Genève, Vaud ou Valais, y en a marre.
Sauf moi, bien sûr, parce que je ne suis pas une racaille, moi...
Mathieu va être content, y a du lien....

18 commentaires:

  1. Mouais, bon, y a des liens, mais je ne peux pas dire que le sujet me fascine.

    En plus, tu as lié des gens qui ne nous apprécient pas, et je ne suis pas sûr qu'ils nous contre-linkent. Enfin, on verra bien.

    RépondreSupprimer
  2. Il assure que dalle Manu question contre-linkage.

    Il s'est dit que ça valais la peine : une faute grossière.

    RépondreSupprimer
  3. Je me demande si je ne vais pas me faire naturaliser suisse, moi.

    Et, s'ils me refusent, ils grandiront encore dans mon estime.

    RépondreSupprimer
  4. Ravi d'être linké, mais je ne comprend pas trop ce que je fais ici, mêlé à cette bande de réacs (je dis ça avec affection bien sûr). C'est mauvais pour mon image de marque.

    RépondreSupprimer
  5. Et si je puis me permettre un commentaire concernant le linkage, faire un lien pour faire un lien n'a pas de sens. Un lien sert à donner une source, un complément d'information, un point de vue différent ou concordant.

    RépondreSupprimer
  6. Je me fous des liens, je n'ai pas le temps de lire et linker intelligemment, donc j'ai juste fait du random linking, mais celui de Didier est très bon, quand même, merci Fabrice.
    Sinon, je suis étonné que personne n'ait de réaction sur le fait que l'on nous qualifie de racaille, que nous soyons la pire race d'étrangers pour nos voisins...

    RépondreSupprimer
  7. Il faut croire que considérer son voisin (ou tout autre étranger) comme une sous merde est une habitude acceptée, sauf pour Mathieu mais le sujet n'est pas bankable au niveau popularité (trop clivant, faudrait pas perdre une partie de la clientèle) donc il l'évacue et pour mtislav (qui si j'ai bien capté est en phase de dénonciation du clientélisme sus-cité).

    AJMM

    RépondreSupprimer
  8. Sur le fond de l'article : les êtres humains ont une forte tendance à considérer d'un mauvais œil ce qui ne leur ressemble pas, c'est un fait, et on ne change pas la société par décret. C'est quelque chose qui ne risque pas de changer du jour au lendemain, surtout si des politiques exploitent ce filon pour monter les gens les uns contre les autres.

    Toutefois, il me semble (naïvement peut être) que repérer, dénoncer et démonter les discours d'intolérance quelle qu'elle soit est un combat tout à l'honneur de celui qui le porte. C'est même un devoir quotidien de vigilance. Attention toutefois à ne pas se tromper de cible (je ne vise pas ton article).

    RépondreSupprimer
  9. Paul, les Suisses romands et nous ne sommes pas vraiment différents, y'a juste le pognon, sinon on a la même gueule, on parle la même langue, même bouffe, même religions.
    En fait le racisme c'est la protection de son fric. La belle notion de propriété que vous aimez tant.
    Sinon, Mathieu, la prochaine fois, je ferai un billet sur les votation internes du PS pour savoir qui ira récurer les chiottes en 2013, histoire d'être en phase avec la blogosphère de gauche privilégiée.

    RépondreSupprimer
  10. J'avoue partager le sentiment de Manuel : il serait peut être temps d'arrêter de se compter les poils du cul à faire semblant d'analyser des attitudes dont le seul moteur est l'ambition narcissique pour parler un peu des problèmes majeurs de la société : l'individualisme forcené et sa légion de conséquences, le refus systématique de considérer d'autres solutions que le capitalisme qui frappe nos auto-désignées élites...

    RépondreSupprimer
  11. Ce n'est qu'une phase dans mon plan marketing hebdomadaire notez. Que les Suisses nous donnent des leçons de propreté n'est pas nouveau.

    RépondreSupprimer
  12. Pour ma part, je n'ai pas parlé de capitalisme, mais si le blogage c'est automatique reproduire systématiquement ce que je lis dans le canard du jour ou ce j'entends sur Inter ou Europe selon les sensibilités, c'est pourri.

    RépondreSupprimer
  13. @ deux donneurs de leçons : eh bien, faites des billets qui vous intéressent, et laissez-moi mes thèmes.

    Cela devient de plus en plus totalitaire, ici...

    RépondreSupprimer
  14. @ Manuel : Puisque tu chies sur la propriété et le fric, je te propose de me faire un virement de 300 euros, j'en ai bien besoin là.

    RépondreSupprimer
  15. @Mathieu. C'est le cas.
    Paul, je ne chie sur rien du tout.
    Je dis simplement que placer le fric et la propriété au dessus de tout amène a ce genre de protection exagérément agressive.
    Pourquoi je te filerais du fric?

    RépondreSupprimer
  16. C'est une blague récurrente, chaque fois que quelqu'un dit qu'il chie sur la propriété privée je lui propose de me transférer la sienne. Bon, finalement, tu as l'air d'y tenir !
    Tu dis que vouloir défendre son emploi (en l'occurrence contre les étrangers) c'est placer le fric et la propriété au-dessus de tout. Dans ce cas les syndicats, lorsqu'ils défendent l'emploi, placent le fric et la propriété au-dessus de tout, non ?

    RépondreSupprimer
  17. Oui ça doit être ça, de plus les syndicats défendent l'emploi contre un groupe d'individus, les syndicats font une distinction entre ceux qui sont en droit d'avoir un emploi et ceux qu'ils jugent ne pas être droit de travailler.
    Les syndicats ne cherchent pas du tout à protéger l'individu contre l'entreprise et ses impératifs économiques.
    Je crois que tu fais preuve de mauvaise foi, Paul.

    RépondreSupprimer
  18. De mauvaise foi... un petit peu ! Mais il est marrant de se rendre compte que l'extrême-droite défend la même chose que l'extrême gauche : l'emploi. Pour les premiers, le coupable est l'étranger, pour les seconds, les patrons et les financiers. Les deux ont, techniquement et sans porter de jugement de valeur, parfaitement raison.

    RépondreSupprimer