vendredi 13 août 2010

Hadopi, Linky, Free... Et ma liberté?

Après avoir écrit deux billets non publiés, je reviens dans le droit chemin avec celui-ci.
Deux sujets pour une tendance inquiétante.
Je commence par internet, et Free qui a lancé de nouvelles mises à jour des Freebox leur permettant de couper la connection internet des utilisateurs indépendemment de leurs accès à la téléphonie et à la télévision.
On aurait presque l'impression que Free s'est mis en mode "Hadopi Ready"...
Sinon, j'ai découvert un autre truc un peu louche, le linky d'EDF.
EDf a donc entrepris de changer tous les compteurs électriques d'ici à 2020. Jusqu'ici rien d'anormal, sauf que le nouveau compteur "Linky" d'EDF fournirait des informations précises sur notre mode de vie (heure de réveil, durée d'une douche, horaire d'utilisation de certains appareils ménagers). Heureusement que la CNIL veille un peu au grain...
Je n'ai pas du tout envie que quiconque puisse connaitre mes habitudes de vie entre mes murs!
Le mieux dans cette histoire, c'est que ce compteur coûtera la bagatelle de 230 Euros, à la charge du consommateur, à qui on ne laisse pas le choix...
Georges Orwell aurait-il été trop timide, la réalité qui s'annonce sera-t-elle pire que ses prévisions pour 1984?
La police de la pensée avec Hadopi et les yeux de Big Brother avec Linky...
Pour l'instant tout va bien, mais donner des armes de contrôle aussi redoutables à nos élites peut se révéler très dangereux en cas de dérive de nos futurs gouvernements. Et quand on voit à quel point l'actuel gouvernement s'assied déjà sur quelques valeurs de notre république, on peut légitimement se faire du souci.
J'en connais au moins un qui doit apprécier...

2 commentaires:

  1. Dans ta face, la liberté !

    Cela étant, tous les progressistes (et les féministes en premier lieu) réclament à cor et à cri plus de "transparence", toujours plus. Donc, ils ne doivent pas s'étonner si l'État les prend au mot. On ne peut pas se féliciter d'un côté que la justice puisse statuer sur les "violences psychologiques conjugales" et se scandaliser que l'État en vienne à s'intéresser au reste de notre vie privée.

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  2. Je ne vois pas le rapport entre la violence conjugale et internet, mais bon.
    Le pirate équivaudrait donc à des coups et blessures?
    Vous avez des valeurs étonnantes, Didier.

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