jeudi 2 septembre 2010

Attentats? Oh, c'est pas grave hein!?

Deux attaques à main armée, 4 morts et 2 blessés israéliens lors d'attentats contre deux véhicules civiles en Cisjordanie.
Je sais qu'aux yeux d'un français lambda, le colon équivaut au soldat de Tsahal et ne mérite pas qu'on s'attarde sur sa mort, je devine aussi que chaque colon est un fanatique religieux rempli de haine, tout comme chaque soldat est un assassin d'enfants.
Toutefois, je m'étonne que ces deux petits points d'actualité soient en première page de Haaretz et cachés au fin fond du Monde...
C'est bizarre, j'ai souvenir qu'en 1993, le sang avait coulé dans les rues de Tel Aviv pendant les accords d'Oslo.
Mais le mur de la honte fait mourir des colons au lieu des habitants de Tel Aviv, et la riposte israélienne n'a pas encore eu lieu, aura-t-elle lieu?
Et si elle n'a pas lieu, le dira-t-on en France? Osera-t-on le blasphème que serait de dire qu'Israël n'a pas réagi comme à son habitude à ces attentats meutriers afin de préserver le processus de Paix à peine enclenché?
En tout cas, le Hamas est égal à lui-même, mais c''est pas grave, je suppose qu'ils sont en droit d'aller buter des colons de Cisjordanie, les pauvres.

2 commentaires:

  1. Je ne comprends pas qu'on puisse soutenir ces gens-là, qui ne veulent pas du moindre espoir de paix, qui tuent quelques jours avant une rencontre importante.
    L'autre jour, sur Arte, est passé un reportage sur ce fameux mur, "de la honte" (ajoutez-vous).
    Juste quelques jours avant l'attentat dont vous parlez.
    On voyait des Palestiniens, hommes et femmes, passer par dessus, en ville. Une vraie passoire.
    L'accent était mis sur les difficultés causées aux Palestiniens, bien sûr. Mais en même temps, je suis sortie de là persuadée qu'il était difficile de faire autrement. Question de survie. La preuve!

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  2. Je trouve que le mur est efficace, au lieu de viser les habitants de Tel Aviv, Haifa ou Afula, il ne peuvent s'attaquer qu'aux colons.
    Ce qui n'enlève rien a leur motivations belliqueuses n'ayant rien a faire dans un processus de paix.

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