Blog tenu à trois mains par un métèque, un juif errant et un pâtre grec. Chacun a son passé, ses idées, ses valeurs, parfois communes, parfois différentes. Ici, on débat avec tous et de tout !
mercredi 6 janvier 2010
Relativisme religieux ? Non, juste objectivité
Y'a pas à dire, les pays où on laisse la religion s'inviter dans le débat politique c'est tout de suite la liberté absolue faite aux femmes, en Islam comme en Chrétienté.
Une question me taraude : l'onanisme étant spécifiquement interdit aux chrétiens, à quand l'interdiction de la pilule et de la capote au nom de la "religion d'amour" ? Ça fait un peu petites bites de s'arrêter en si bon chemin...
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On devrait couper les mains des masturbateurs de salon!
RépondreSupprimerSinon, il faut vraiment être aveugle ou con pour croire qu'un catholicisme ayant le pouvoir permettrait démocratie et égalité... Ou peut-être faut-il être un peu réac' et un peu facho...
Juste un esclave qui n'a pas la lucidité de voir ses chaînes mon ami !
RépondreSupprimerCette question de l'avortement est vraiment à surveiller. C'est un droit sans cesse remis en cause, et jamais admis par une bonne partie de la droite. Soyons vigilants !
RépondreSupprimerPas vigilants : implacables !
RépondreSupprimerIl ne doit pas y avoir de "négociations" ou autres "compréhension mutuelle", les femmes doivent avoir la liberté de choisir et si ça défrise les moustaches de certains je n'en ai rien à battre.
Je ne connais absolument pas les procédures pour arriver à un avortement, mais j'espère simplement que le père, s'il existe, fait partie d'une réflexion, accompagnée d'un psychologue préalable à toute décision.
RépondreSupprimerCar si les femmes doivent avoir la liberté de choisir, la liberté passe par la préparation à un tel acte, sa compréhension, et si père il y a, j'espère qu'il est inclus.
Je ne suis pas sûr d'être pour des avortements à la chaîne sans aucun suivi, mais comme je l'ai déjà dit, je ne sais pas du tout comment cela se passe, peut-être quelqu'un m'informera-t-il.
De mémoire, je crois qu'en France, l'accord du père n'est pas nécessaire, d'abord parce qu'il faut que la femme admette qu'il est le père, et ensuite parce que la femme assume la grossesse.
RépondreSupprimerCependant, il est possible que les conjoints, s'ils se déclarent, soient associés à la démarche, mais j'admets ne pas connaître suffisamment bien la procédure.
Je ne parle pas forcément de l'accord du père, car comme tu dis, c'est la femme qui assume physiquement une grossesse, toutefois, je pense qu'il devrait faire partie du processus de décision, et que ce processus de décision devrait être encadré par du personnel médical psychologique. Je ne pense pas qu'il soit sain de pouvoir pratiquer un avortement sans avoir été sérieusement conseillé et encadré.
RépondreSupprimerLe médecin consulté doit proposer un entretien psycho-social à celle qui désire avorter. Elle peut s'y rendre avec son partenaire. Un délai de réflexion d'une semaine est obligatoire avant un second RV médical pour confirmer la décision. Seul l'avis de la femme est demandé(encore heureux), mais évidemment j'espère aussi que si elle est en couple, son partenaire participe à la prise de décision.
RépondreSupprimerSi on n'a plus le droit de tuer son propre enfant, où va-t-on ???
RépondreSupprimer@ Liberta
RépondreSupprimerA lire ce genre de commentaire stupides j'en viens à me demander si on ne devrait pas en effet légaliser l'euthanasie de certains enfants décidément trop cons. Ça éviterait au monde des blogs d'avoir à subir pas mal de trolls de ton espèce.
J'ai toujours tendance à croire qu'un tel nivequ de connerie doit trouver des excuses quelque part, mais je dois me faire à l'idée qu'il en existe pas mal des cons. Dommage qu'il n'y ait pas de lien, j'aurais volontiers visité le blog libertas...
RépondreSupprimerLe débat sur l'avortement est délicat, car la véritable question qui le sous-tend c'est : à partir de quand le foetus est un être humain, qui possède des droits, donc le droit à la vie, celui de ne pas être tué ?
RépondreSupprimerJe suis pro-avortement, mais je ne conçoit pas par exemple qu'on puisse avorter au neuvième mois. Le bébé est déjà viable et très personnalisé : c'est un crime. Il faut bien fixer une limite, et elle est arbitraire.
Les chrétiens anti-avortement considèrent que dès la conception, l'embryon est un être humain. Je ne crois pas que cette position soit ridicule ni obscurantiste. Ce n'est pas facho ni réac, juste une conception différente de ce qu'est une personne humaine, de quand débute sa vie.
Il y a déjà une législation en vigueur, et d'après le lien, le délai est de 12 semaines.
RépondreSupprimerPar ailleurs, Ink, je vois sur ce même lien que le délai de réflexion est de 2 jours et non d'une semaine.
@ Paul
RépondreSupprimerLe débat n'a pas lieu d'être : le fœtus n'est pas viable avant 5 mois (et encore même là c'est un exploit de le maintenir en vie). On ne peut "tuer" un organisme qui n'a jamais été capable de vivre en indépendance biologique.
En toute logique on devrait donc mettre cette limite au lieu des 12 semaines (qui correspondent au délai d'implantation) mais ce serait médicalement bien plus complexe, la balance des risques pour la mère fait donc pencher la sagesse vers 12 semaines.
La position des chrétiens anti-avortement est donc obscurantiste en cela qu'elle nie les réalités de la biologie pour y préférer une interprétation surnaturelle qui n'a jusqu'à aujourd'hui jamais été prouvée. Ridicule car obscurantiste donc.
@ Manuel
Le délai minimum est de 2 jours mais souvent il est porté à une semaine.
Fabrice, va sur google images, tape "foetus 5 mois", va sur YouTube, tape "échographie 5 mois", tu verras que viable/pas viable est loin d'être un critère satisfaisant.
RépondreSupprimer@ Paul
RépondreSupprimerLe degré de "ressemblance avec" ne m'intéresse pas. Un fœtus de chimpanzé est très similaire à celui d'un humain à 49 jours (http://dianpani.chez-alice.fr/svt/partie-1-3/fiche-document-complementaire.htm). Tu considère aussi qu'un fœtus de chimpanzé est un humain parce qu'il lui ressemble ?
Tu es dans le sentiment, pas dans la raison là. Et la loi se bâtit sur la raison sinon elle ne sert plus à rien.
Je note par contre que tu utilise les grossières ficelles des anti-avortement qui jouent sur la corde "regardez comme il a l'air fragile, comme il a l'air humain ce fœtus" pour palier à leur faiblesse argumentaire.
Que répondre ? Oui, passer à la moulinette un bébé avec un visage d'humain, qui s'agite et qui ressent les choses, ça me choque. Je ne suis pas le seul je pense, et ça ne fait pas de moi un idiot utile des cathos extrémistes.
RépondreSupprimerEvidemment qu'on est dans le sentiment. Ces questions sont éminemment éthiques, la "raison scientifique" n'est l'alpha et l'omega de la loi. D'ailleurs, la loi ne se bâtit pas sur la raison, elle est votée par une assemblée élue démocratiquement. Ce n'est pas exactement la même chose.
Les conceptions que l'on se forge de la vie, de la mort, du concept de personne humaine n'ont absolument rien de rationnelles ou de scientifiques. Ce sont des valeurs personnelles, intimes, qui procèdent bien plus de l'émotion que de la raison.
Je suis assez partagé pour le coup, même si je pense qu'il ne faut pas laisser le sentiment dicter la loi.
RépondreSupprimerJe pense surtout que la décision d'un avortement doit être mûrement réfléchie et argumentée, et que la personne doit être suivie. Savoir si le gosse a une bite ou non, je m'en fous un peu, je dois avouer.
@ Paul
RépondreSupprimerBien, ça te choque, j'en suis désolé mais entre te choquer et laisser la liberté aux femmes de faire ce qui leur plait de leur corps (et le foetus de 5 mois n'étant pas viable n'est qu'une excroissance de leur corps, quand il devient autonome c'est autre chose mais là ce n'est pas le cas) je préfère la liberté.
Le vote de la loi est sensé se faire dans un débat d'idées, pas de sentiments. Ne confonds pas les dérives acutelles où les égos remplacent la réflexion et l'esprit qui gouverne l'existence des assemblées.
@ Manu
Réfléchir oui, argumenter non. Une femme veut avorter on lui demande de réfléchir quelques jours puis de revenir et c'est suffisant. Ni le médecin ni le mari ni mon concierge ni personne n'a à lui demander d'argumenter un choix intime.
Pour le suivi c'est le gros défaut en france : il est inexistant et à part quelques rares associations (dont toutes ne sont pas forcément du meilleur effet) personne ne s'occupe de "l'après" ce qui conduit à beaucoup de souffrances chez ces femmes livrées à une culpabilité qui peut les ronger.
Et bien vois-tu, on en arrive à notre point de désaccord, une décision telle qu'un avortement doit être argumentée, la moindre des choses est d'expliquer au médecin pourquoi on lui demande de pratiquer cet acte. Ensuite tu parles de mari, et bien je ne comprendrais absolument pas le but d'un mariage si ma femme peut se faire avorter de mon gosse sans que je sois concerté. C'est inimaginable.
RépondreSupprimer@Manu
RépondreSupprimerEt si le médecin est un con opposé à l'avortement on fait quoi on interdit à la femme d'avorter parce que ça heurte les sensibilités d'un mec qu'elle ne connait pas ?
Quand à en parler dans le couple oui évidemment, mais pour moi si tu aimes ta femme (pas toi en particulier, le "tu" qui parle de tout le monde) tu appuieras son choix quel qu'il soit, parce que forcer les gens à faire un truc qu'ils ne veulent pas ce n'est pas les aimer eux mais s'aimer soi.
Je n'ai pas parlé d'interdiction, j'ai parlé d'argumentation. Ensuite, tu ne parles pas de moi, mais en l'occurrence, je répondrais en mon nom, et je dirais que non, je n'appuierais pas le choix de ma femme quel qu'il soit, certainement pas! Entre autre parceque je pars du principe que qu'ausein d'un couple tel que le mien, il ne s'agit pas du choix de la ma femme, mais du couple, et que si elle m'imposait un choix, il y a de fortes chances qu'elle l'assume seule.
RépondreSupprimerQuel intérêt d'argumenter pour rien ? S'il faut argumenter c'est pour convaincre, ton raisonnement ne tient pas debout.
RépondreSupprimerQuand au reste...
Je trouve juste, qu'un avortement doit être motivé par des raisons valables, et même si je ne veux absolument pas remettre en cause le droit à l'avortement, principalement parceque je ne vois pas l'intérêt de faire naître un gosse dont la mère ne veut pas.
RépondreSupprimerL'argumentation est pour moi le début d'une réflexion pré-avortement.
Pour le reste...
Parce-que tu crois que c'est une décision prise à la légère sans raisons valables ? On avorte pas comme on va se faire couper les cheveux man, quoiqu'en fantasment les petits fachos religieux...
RépondreSupprimerJe suppose que non, c'est un acte lourd, mais la décision doit toujours (en gras) être réfléchie et ne jamais (aussi en gras) être prise à la légère. La réflexion accompagnée et la prise en charge post intervention doivent être imposées et systématiques.
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