Ce qui est étonnant, dans cette affaire de TVA, c'est que personne n'y a jamais cru. Dès le départ, même les grands médias ont douté de l'effet mécanique de cette mesure, et ont indiqué l'impact négatif sur le budget de l'Etat. Certes, les restaurateurs ont fait de grandes annonces très solennelles, mais quels résultats ? La baisse des prix n'était certes pas une obligation. Personnellement, j'aurais trouvé cela très bien qu'un restaurateur marque au-dessus de son comptoir : « ici, les employés viennent d'être augmentés de 10% suite à la baisse de la TVA ! » Cette mesure aurait même été davantage salutaire, puisque les salaires cotisent pour les régimes sociaux. On aimerait aussi voir un restaurateur indiquer : « grâce à la baisse de la TVA, j'ai embauché un salarié ! ». Rien de tout cela…
Au final, cette mesure semble ne bénéficier qu'à peu de monde, aux restaurateurs en fait. Il faudrait donc rehausser la taxe ? J'y suis maintenant favorable, mais il y a un problème. Si les restaurateurs n'ont pas baissé leurs prix, je suis persuadé qu'ils s'empresseront de les monter si la TVA était raugmentée, histoire de préserver leurs nouveaux bénéfices.
Décidément, une réforme sans grand intérêt et réellement coûteuse… Mais bon, les restaurateurs votent à droite, alors…
PS : source de l'image ici.
Avant cette baisse de TVA tout le monde s'accordait à lui trouver de bonnes raisons, à imaginer combien le monde serait meilleur grâce à elle... Maintenant qu'elle est obtenue, sans contrepartie obligatoire, le restaurateur prend et ferme sa gueule...
RépondreSupprimerMais pouvait on s'attendre à autre chose?
Une baisse d'impôts est toujours une bonne chose, mais là c'est du lobbying pur et dur qui aboutit à un privilège injustifié (la restauration c'est du luxe). Les restaurateurs vont s'en mettre plein les fouilles au détriment d'autres commerçants qui payent plein pot.
RépondreSupprimer@ Manuel : non, je n'étais pas en accord au départ, et j'estime avoir eu raison vue l'évolution des choses. Encore ce midi, j'ai mangé au restaurant et les prix n'ont pas bougé d'un pouce. Non, on ne pouvait pas s'attendre à autre chose.
RépondreSupprimer@ Paul : tiens, l'idéologue ressurgit en toi ? Une baisse d'impôt n'est pas une bonne chose quand elle n'a aucun sens et qu'elle prépare de futures hausses ailleurs.
Pas d'accord ! Avec personne, d'ailleurs...
RépondreSupprimerEnfin, si... Les raisons annoncées pour demander la baisser sont bidon !
Par contre, la remise des bistros dans une "juste concurrence" avec les boulangers, les sandwicheries et autres cantines et Mac Do, me semble bonne. Mais c'est la seule raison valable.
Sinon, les bistros allaient crever encore plus !
@ Nicolas : dans ce cas, on aurait dû augmenter les autres ?
RépondreSupprimerMathieu,
RépondreSupprimerMais non ! Dans ce cas, pour les mêmes raisons, de fil en aiguille, c'est toute la bouffe qu'il aurait fallu passer à 19,6% ! Là, toute la bouffe est passé à 5,5...
Une baisse de la TVA ne devrait pas déplaire à gauche, c'est l'impôt le plus injuste !
@ Nicolas : je suis d'accord avec toi sur le principe de la disparition de la TVA. Mais alors, il faut compenser ces recettes manquantes ailleurs. Sinon, cela accroît encore les inégalités.
RépondreSupprimerTu baisses les impôts les marges augmentent, c'est mécanique sauf si le gouvernement impose autre chose.
RépondreSupprimer@ Manuel : je ne vois pas bien comment imposer cela, vu le contrôle que cela demanderait. Par contre, ne pas baisser était une vraie option.
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