dimanche 26 juillet 2009

La fête canadienne n'a qu'à rester au Canada!


Ce matin, je me suis levé avec une atroce gueule de bois, j'ai beau avoir bu 1 litre de flotte avant de me trainer au lit, la vodka a eu raison de moi.
Hier j'ai donc participé à la fête d'anniversaire d'une amie de ma femme, dans une superbe maison au bord du lac, des grillades, de l'alcool, des gens sympathiques, et j'ai fini incapable de me tenir sur mes deux jambes tout seul...
Tout va pour le mieux dans le meilleur des monde me direz-vous?
Eh bien, en fait, j'ai découvert une méthode d'organisation de fête que je ne connaissais pas.
Mon épouse attentionnée et attentive avait lourdement insisté afin que je n'oublie pas d'apporter mon pack de bière quand je la rejoindrais sur place, rien de bien étonnant à cela, on amène toujours quelque chose, c'est normal. Mais elle a évoqué le terme fête canadienne...
Ça m'avait déjà mis la puce à l'oreille car j'ai déjà eu vent des fêtes canadiennes par quelques amis ayant vécu la bas. Chacun apporte sa binouze et chacun boit sa binouze.
Vous me direz que j'ai apporté des bières et fini à la Vodka...
Ben j'ai rencontré de généreux allemands qui m'ont abreuvé d'alcool fort.
Pour le barbecue, c'était presque ridicule, chacun allait dans le frigo, revenait avec son bout de bidoche et se la faisait griller dans le jardin...


Manque de pot, je n'avais pas de bidoche à faire griller, j'ai donc dû me contenter des salades du buffet.
Bien sûr, que j'aurais pu me frayer un chemin jusqu'aux merguez des autres, mais bon, j'ai perdu ma veine de squatteur.
En fait, j'ai réalisé qu'une partie des invités n'ont pas mangé de grillades, et comme moi, j'imagine qu'ils en avaient envie.
Cette méthode m'a dérangé. L'individualisme dans une fête avec alcool et pétards, ça ne colle pas.
La fête, pour moi, c'est partager, déconner, le bordel, et pas une espèce de cloisonnement étrange comme je l'ai vécu hier.
J'ai eu l'impression d'un libéralisme festif, opposé à un collectivisme festif!
Bon je termine tout de même sur une note positive. Je me suis vraiment bien marré, quand tu bois le ventre vide, tu commences à raconter des conneries très rapidement, et tout va bien à partir de là...

5 commentaires:

  1. Je vous conseille deux ou trois p'tites bières en tout début de soirée (pour "poser le bombardier") et dodo de bonne heure.

    Avis d'expert...

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  2. Je connais bien le Canada, comme tu le sais, et je n'ai jamais vécu de trucs comme ça. Certes, les codes sociaux ne sont pas les mêmes, mais le partage existe aussi.

    Je ne crois pas que le Canada soit en tort : ce sont tes amis qui sont radins...

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  3. Je suis d'accord avec Mathieu L.....Nous sommes un pays 'catholique' et le geste de partage est automatique.....Tes amis....sont de quelle nationalité?:)

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  4. On m'avait dit que ce sont les australiens qui font des fêtes "propriété privée" ou chacun boit la bière qu'il amène. Un ami là-bas m'a confirmé.
    C'est juste une question de culture. Regarde, pour le pétard, c'est impensable de pas faire tourner, ou alors t'es un goujat. Alors que personne fera tourner sa biniouse, même si tout est en commun. Chaque activité a ses codes, et les codes changent selon les gens.
    Et je me vois obligé d'intervenir pour dénoncer l'amalgame libéralisme = égoisme chacun dans son coin. Le libéralisme c'est la liberté, il n'y a aucune interdiction de partager, mais aucune obligation non plus. Si tu veux rester dans ton coin avec ta bière, on appellera pas le KGB pour te redresser moralement.

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  5. C'est quoi cette union de la défense du Canada?
    Mon billet n'avait aucunement pour but d'attaquer nos amis les canadiens, je voulais simplement parler de cette spécificité festive que j'ai découverte samedi.
    Ensuite, vous m'avez peut-être mal compris, mais les amis dont je parle ont vécu 3 ans au Québec pendant leurs études et ont participé à beaucoup de fêtes qui se passaient comme je l'ai décrit dans le billet, je ne vois pas du tout en quoi cela fait d'eux des radins que d'avoir observé que là bas il fallait amener sa bière pour la boire.
    Paul, d'accord, et pour le libéralisme c'était une petite provocation gratuite bien sûr...
    Didier merci pour le conseil, d'ailleurs j'avais une bière en main quand j'ai écrit le billet et un doliprane dans l'estomac.

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