Pourquoi les réfugiés palestiniens dispersés chez les voisins arabes n'ont-ils pas pu obtenir la citoyenneté de leur pays d'accueil et pourquoi vivent-ils dans des camps?
Ces gentils voisins n'auraient-ils pas pu, depuis 1948, régulariser leur situation?
J'évite sciemment de citer Israël, mais la solidarité arabe montre ses limites.
En dehors de se servir du problème palestinien à des fins populatistes, personne ne fait rien pour améliorer la vie des palestiniens côté arabe, ni chez les voisins immédiats, ni chez les très riches de la péninsule arabique.
Et les juifs qui sont déjà citoyens d'autres pays, pourquoi ne restent ils pas dans leur pays d'origine plutôt que d'aller occuper une terre qu'ils n'ont jamais vu, et qui ne leur appartient pas ?
RépondreSupprimerMais pour faire chier les arabes pardi!
RépondreSupprimerJe vais dire à mes potes, qu'en France on leur conseille de retourner dans "leurs pays d'origine", l'Irak, l'Iran, le Yémen, les pays du Maghreb. Ils vont trouver l'idée très bonne. Et puis peut-être que finalement ils en ont marre d'emmerder les arabes et qu'ils vont gentiment se tirer.
Et les Palestiniens, on leur remet un protectorat anglais su la gueule? et les territoires, on les redonne à la Jordanie et à l'Egypte?
@tzatza
RépondreSupprimerBonjour,
je trouve que Manuel sur ce point est cohérent. Vous verrez si vous cherchez nos échanges précédents que Manuel et moi ne sommes pas toujours d'accord sur les sujets traités mais force est de constater que sur cette question je me rallie à son point de vue.
Je ne suis pas un spécialiste sur la question c'est pourquoi je formulerai mes remarques sous forme de question.
Les nations environnantes (Liban, Syrie, Jordanie, Egypte) n'ont-elles jamais et pour aucune d'entre-elle offert aux réfugiés palestiniens (qui le sont pour les plus vieux tout de même depuis 60 ans) l'asile ou leur nationalité?
Si non, il me semble raisonnable de penser que les réfugiés palestiniens sont utilisés par ces nations environnantes pour entretenir le sentiment combatif contre Israël ou tout du moins pour entacher la légitimité de cet Etat.
La question qui se pose ensuite est "combien de temps cela pourra encore durer?" .
Car il est évident après 60 ans d'attente que cette tactique d'usure n'a pas fonctionné.
Donc l'étape la plus raisonnable ne serait-elle pas une assimilation des populations déplacées par les pays avoisinants? Peut-être avec des compensations financières venant de l'État hébreu?
@Manuel: L'avis d'un type s'y connaissant (genre prof d'histoire-géo par exemple ;-)) pourrait peut-être nous éclairer?
Tu parles, il fait grève de blogage ces derniers temps notre bon vieux prof...
RépondreSupprimerEn ce moment, je n'ai vraiment aucune envie de bloguer. Je suis dans d'autres choses...
RépondreSupprimerSur cette question, on peut comprendre qu'un pays comme la Jordanie n'ait pas envie d'agglomérer un groupe aussi nombreux que les Jordaniens eux-mêmes. Cela ne les excuse pas pour autant.
En effet les palestiniens représentent 40% de la population jordanienne. Mais ces 40% faisaient partie, avant 1967, de la Palestine jordanienne.
RépondreSupprimerAh, si vous avez récupéré Tzatza, vous n'êtes pas au bout du calvaire, mon pauvre !
RépondreSupprimerBen ouais mais il parle plus....
RépondreSupprimerLe calvaire pour un juif, c'est le début de la conversion...
RépondreSupprimer@ Manuel : certes, mais les gens étaient chez eux, sur des terres qu'ils possédaient. D'autre part, les Palestiniens actuellement en Jordanie sont en grande partie ceux de 1948.
RépondreSupprimerOui les gens étaient chez eux, mais disons qu'en 50 ans, t'as le temps de sentir chez toi 100km à l'est.
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