Ce matin, j'ai vaguement pensé au billet que je suis en train d'écrire, mais je ne pensais pas vraiment le publier.
Pourtant, mon ami Fabrice m'a gentiment fait remarquer que l'un de nos derniers ajouts à notre blogroll était un poil trop religieux à son goût. C'est comme cela que j'en suis venu à lire ce billet dénonçant l'abus de divorce de notre société actuelle.
En fait mon propos n'est pas forcément axé sur le divorce, mais je profite du sujet pour me lancer.
Nous vivons dans un monde où nos religions monothéistes nous dictent comment aimer. On doit donc trouver l'âme sœur, se marier et vivre ensemble heureux jusqu'à ce que mort nous sépare.
Il y a bien ceux qui ne se marient pas, mais je suis persuadé qu'ils tendent quand même à partager leur courte vie avec celle qu'ils auront choisie.
Faire survivre un couple au fil des années et se faisant, garder une certaine notion de bonheur dans ce couple, c'est difficile, je dirais même que cela n'est pas naturel.
L'homme se satisfait généralement du statu quo tout en ayant tendance à désirer d'autres femmes tandis que la femme est plutôt dans une recherche d'amélioration du conjoint, du couple (je raccourcis, ne me tombez pas sur le coin de la gueule pour ça).
En gros, si on laisse aller, on se retrouve souvent avec un mari trompeur, ou au moins vivant ouvertement son égoïsme et une femme délaissée.
Je suis marié, et nous n'en sommes pas du tout là, tout comme beaucoup d'entre vous vivent certainement les choses différemment, toutefois je mets au défi quiconque d'affirmer que maintenir la flamme pendant 20-30-40 ans est une chose aisée.
Je pense que le couple éternel est une invention de nos diverses Églises monothéistes, on nous parque à deux, on nous fait faire des gosses et bosser pour les nourrir, mais sans cette force mystique nous poussant à vivre de la sorte, le ferions-nous?
Pourquoi la fidélité est à la base d'un couple aujourd'hui? Pourquoi commençons-nous seulement à mettre en avant le plaisir sexuel après des siècles d'interdictions bibliques?
Je ne suis certainement pas un libre amoureux, mais je me demande si notre monde ne se porterait pas mieux si l'on n'était pas aussi rigide, si nos consciences ne nous interdisaient pas la plupart des choses que l'on souhaite en amour, en sexe.
Nemo nous explique que l'on s'éloigne de l'amour vrai, nous abandonnant à notre égoïsme humain, mais quand allons-nous enfin nous défaire de cette emprise religieuse qui nous dicte tout sans même qu'on en soit vraiment conscient !?
C'est intéressant, je parle d'Amour lorsque toi tu parles de religion...
RépondreSupprimerEncore une fois, l'Amour n'est pas la négation de l'ego. On ne saurait aimer l'autre sans s'aimer soi-même avant tout.
Mais on ne saurait aimer tout court en ne s'aimant que soi-même.
Religion ou pas, c'est un message auquel je crois. Je crois que j'y croirais aussi si je n'étais pas catholique.
Ce billet n'est pas jsute une réponse à ton billet, ce qui explique que l'on ne parle pas exactement de la même chose.
RépondreSupprimerD'accord avec ce que tu viens d'écrire.
Je me demande simplement si l'Amour ne serait pas plus simple s'il n'y avait toutes ces contraintes, qui pardonne moi, sont issues des 3 grandes religions monothéistes.
Ah, la conscience de gauche du triumvirat a froncé les sourcils : « trop de religion ! » Et, aussitôt, évidemment, c'est Manuel qui s'y colle pour apaiser le dragon. C'est beau l'amitié...
RépondreSupprimerPourquoi essayer de dicter une norme, si ce n'est pour imposer sa vision aux autres ? Laissons chaque couple vivre comme il le souhaite, et arrêtons d'emmerder les gens, même dans leur sexualité.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec ce qui est dit dans ce billet. La fidélité, le couple pour la vie, sont des principes religieux profondément inscrits dans notre société. Nous sommes formatés pour y croire, pour les respecter. Naturellement, l'être humain (pas plus l'homme que la femme)n'est pas fait pour être lié à un autre pendant 50 ans et lui être fidèle. Mais la société repose sur ce modèle et nous grandissons avec le but de le respecter.
RépondreSupprimer@Ink,
RépondreSupprimerSur quoi basez-vous cette affirmation selon laquelle l'Homme n'est pas fait pour vivre en couple dans la fidélité et pour la vie? Les pulsions animales?
@Didier: Ben oui, juste pour vous!
RépondreSupprimerInk, nous sommes d'accord.
Nemo, nous sommes des animaux...
Effectivement, Nemo, l'être humain est un animal.
RépondreSupprimerNous ne serons définitivement pas sur la même longueur d'ondes si vous rangez la vie d'un homme au niveau de celle d'un animal quelconque.
RépondreSupprimerCe n'est pas une question d'être d'accord ou non, c'est de la science. Nous sommes des animaux particulièrement évolués et il me paraît donc logique que nous ayons des pulsions animales.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec Manuel.
RépondreSupprimerNemo, je ne nie pas que l'homme soit un animal différent des autres de par son évolution, son intelligence, mais aussi différent soit-il, scientifiquement, il s'agit d'un animal. Un animal qui a crée une société avec des codes, des règles, souvent nécessaires à la survie du groupe, au bon fonctionnement de la communauté.