samedi 8 août 2009

Trance Party psychélique ...

Le week-end dernier ma femme et moi sommes partis à 450km de chez nous dans le fin fonds du pays des Grisons pour pouvoir nous plonger à nouveau dans les méandres d'une fête en plein air de musique Trance. En France, on a des termes génériques tels que technival, rave party.
En France, ce type de festival musical est interdit, peut-être pas légalement, mais en tout cas, les communes refusent implacablement les demandes d'organisateurs.
Peur des drogues, peur de ces jeunes illuminés qui se trémoussent sur des musiques incompréhensibles et barbares, on préfère refuser.
Régulièrement, on entend parler d'un fête illégale, découverte in extrémis, mais tolérée pour éviter un grand bazar de dispersion, on nous compte les malaises, les overdoses, interpellations pour possession de stupéfiants, et j'ai le sentiment que tout le monde s'accorde pour dénoncer cette dérive dangereuse, de s'en offusquer, et je mets une pièce sur le fait que bon nombre de rêveurs de l'époque Woodstockienne font partie de ceux la.
En Suisse, j'ai participé à une fête remarquablement bien organisée, sécurisée, je n'ai vu aucune forme de violence, la sécurité était là pour la sécurité, et non pour réprimer, la police, à l'extérieur, était invisible et utile.
Alors oui, il y avait de la drogue, mais en boite, vous avez de la drogue, dans les bars, vous avez

de la drogue, et pourtant on ne les interdit pas...
Une fête illégale peut elle s'organiser de manière aussi impeccable?
Une fête illégale n'a pas lieu d'être, me répondra-ton... On décrète donc ce que les gens doivent aimer comme musique, on décide que ce style musical est mauvais, et on interdit quand le reste de l'Europe est bien plus tolérant.
Ça doit être mon côté libéral qui refait surface, mais j'aimerai avoir la liberté de pouvoir faire bouger mon cul sur le rythme que je choisis, et en l'occurrence, mon choix m'amène toujours hors de nos frontières.
Ce n'est certainement un problème bien important, mais j'aime danser mais je n'aime pas me retrouver entouré de belles et de beaux gominés qui se regardent danser en faisant bien gaffe à ne pas salir leur chaussures blanches, je n'aime pas non plus n'importe quel style de musique électronique, le connaisseurs me comprendront, les autres doivent se dire que c'est tout pareil, mais on peut aimer le Rock des Red Hot sans aimer la Pop anglaise à la Oasis!
En tout cas après 5 ans d'abstention, de canapisation dangereuse, j'ai retrouvé mes 20 ans l'espace d'un week-end, et je compte bien remettre ça!

4 commentaires:

  1. Espèce de drogué anarcho-libéral !

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  2. Si à la fin de la fête, tout le monde range sagement et que l'endroit est aussi propre et délicieux qu'avant les arrivés, aucun soucis et amusez vous bien :)

    (mais j'ai le souvenir de deux raves sauvages vers chez moi, où les endroits étaient des décharges publiques une fois les teuffeurs partis... La liberté des uns n'empêche pas de respecter l'environnement...)

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  3. Et bien tu fais bien d'en parler le Faucon...
    Chaque boisson était surfacturée de 2Chf, que l'on nous remboursait lorsque l'on rapportait le gobelet, et j'ai vu des mecs faire le tour de la fête pour ramasser les gobelets qu'ils trouvaient pour faire un peu d'oseille. Par ailleurs, à l'entrée, on a payé 5Chf de plus par personne, on nous a donné un sac poubelle et si on rapportait le sac plein, on récupéra sa mise.
    Sinon, j'ai vu tout au long de la fête des types de l'équipe organisatrice ramasser les merdes qu'ils voyaient par terre.
    Cette mouvance musicale est un peu hippie sur les bords et proche de l'écologie, et tout est fait pour que cela se passe bien.
    Bien entendu ce type d'actions ne peut marcher que pour une teuf légale, quand on est dans le sauvage, c'est sauvage...

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  4. D'ailleurs aggrandis les photos, et juges en par toi-même, dimanche, 12h00, après 3 jours...

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