Israël est à un nouveau tournant de son histoire.
Tandis que l'allié égyptien de 30 ans est dans la tourmente d'une révolution, l'ennemi syrien de toujours est peut-être en train de tomber, avec un alternative aussi incertaine que dangereuse.
La chute du régime de Bashar El Assad mettrait-elle un coup d'arrêt à l'influence iranienne dans la région, à la mise sous tutelle forcée du Liban, à l'alliance avec le Hezbollah et le Hamas? Ou alors, est-ce que les nouveaux dirigeants garderont les mêmes ambitions et les mêmes amis que le parti Baath?
Quoi qu'il arrive, Israël suit de près l'évolution de la situation en Syrie et espère sans doute ne pas se retrouver avec un ennemi encore plus encombrant que l'actuel.
D'un autre côté, les Palestiniens sont toujours divisés entre le bloc agité de Gaza et le bloc beaucoup plus calme de Cisjordanie.
Je m'étonne encore de l'attitude unilatérale des gouvernements israéliens successifs envers les deux entités palestiniennes.
Car si je soutiens la force à l'encontre du Hamas, je suis opposé à la position inflexible de Bibi face à une Autorité Palestinienne qui semble s'affranchir peu à peu de l'héritage pourri d'Arafat.
Selon cet article de Slate, la Cisjordanie ressemble de plus en plus à un État viable, on peut y lire les termes croissance, scolarisation, banque centrale...
Je pense qu'il est temps de négocier, de draguer les nouvelles générations arabes.
Tout bouge, tout change et je vois mon pays bien-aimé embourbé dans un immobilisme effrayant.
Je sais bien que le Likoud de son premier ministre actuel n'aspire surtout pas à la Paix, qu'il aspire surtout à ce que rien ne bouge. C'était une stratégie défendable jusqu'à la fin 2010, mais le début de cette année nous montre que l'immobilisme n'est plus vraiment à l'ordre du jour dans une région où les révolutions se succèdent et où les despotes tremblent devant une génération arabe que l'on ne soupçonnait pas...
Israël doit se montrer intelligent, car rater ce train pourrait se révéler bien plus grave que les dernières intifadas ou les guerres contre le Hezbollah et le Hamas...
Il faut s'adapter à la nouvelle donne et pour cela, il faut déjà considérer la Cisjordanie comme un véritable Etat et faire des concessions.
Yizrah, les patins !
RépondreSupprimerpas compris
RépondreSupprimerCa me rappelle juste ce personnage de ménagère un peu daté qui somme depuis 50 ans son mari de mettre les patins, pour ne pas avoir à repasser la serpillière. Les patins, si c'est pas de l'amour alors... Ce qui n'épuise pas les interprétations mais stimulera l'imagination de ceux qui voudraient "draguer les populations arabes". Le terme me choque un peu d'ailleurs, peut-être que je les verrais mieux les partis politiques de la dite contrée commencer à cesser de "draguer" leur électorat, avant même comme tu l'indiques justement de se perdre dans les usages de la géopolitique.
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