Je ne savais pas trop quel sujet aborder, j'en ai un peu marre de la crise financière, télé, radio, même au boulot et entre potes, elle est partout, y'a bien que ma femme qui s'en fout.
Donc, ce matin, dans la voiture, en route vers mon bureau béni, j'ai ré entendu parler de la mesure contre la mal bouffe. Je ne vais pas entrer dans l'habituel débat, pour ou contre, mais juste vous donner mon sentiment général concernant la manière de s'alimenter en France.
Ayant vécu au Japon pendant 3 ans, je commencerai par là. Mon palais n'ai jamais été autant comblé que durant ces années, et j'ai beaucoup mangé, toutefois, étonnement, à mon retour en France, mes amis, ma famille me regardaient avec des yeux effrayés. J'ai toujours été mince, mais apparemment, là, c'était plus que d'habitude.
Alors je ne vais vous raconter ma vie, mais j'ai réfléchi à la question, et force est de constater que mis à part l'arrivée de la haute gastronomie américaine avec les Macdos et dérivés, tout, la bas me parait diététique. Jamais trop d'huile, jamais trop de viande, des légumes, du poisson.
En fait, dans la composition d'un repas de famille, beaucoup de critères autres que le goût sont pris en considération, la variété, la couleur, l'apport nutritif de tel ou tel aliment, et l'heure du repas en détermine sa consistance. On dit que les japonais (sauf certains sportifs...) sont naturellement minces, mais j'ai lu la bas ( en anglais... et désolé, pas de source...) que le japonais n'avait en aucun cas un métabolisme différent du notre en cela qu'ils n'étaient pas prédisposés à être minces, et que c'était même plutôt le contraire. D'ailleurs l'obésité y gagne du terrain grâce à la merveilleuse culture gastronomique américaine qui commence à y fait son trou.
Bon, je vais revenir en France, en fait je ne voulais pas m'étendre sur le Japon mais à chaque fois que je commence, je n'arrive plus à m'arrêter.
Donc, retour en France. Je ne sais pas si je dois me lancer dans une comparaison, car j'ai pas envie d'émettre de jugement de valeur. Toutefois, j'observe auprès de mes proches, une toute autre approche du repas, à tous les niveaux.
Culturellement, nous accordons énormément d'importance au goût, nous salons, huilons, aimons la viande rouge, les sauces et c'est bien comme ça. Mais bon,comment s'étonner d'avoir du mauvais cholestérol, et de prendre du poids quand on verse systématiquement, les yeux fermés, un verre d'huile dans la poêle, une énorme noix de beurre, qu'on sale abondamment avant même de goûter, qu'on s'enfile un diner lourd à 21h pour se coucher à minuit.
On peut tout à fait manger bien, manger beaucoup, mais il faut manger intelligemment.
J'ai commenté chez Nicolas qu'on devrait éduquer les gens à la diététique, j'y ai mis une note d'humour, mais j'étais sérieux.
Les termes régime, diététique sont associés avec privation, on se trompe.
Quand on me dis que c'est historique et culturel en France, je réponds que historiquement, en France, on ne pouvait pas manger de la viande tous les jours, ni du beurre, qu'on mangeait de la soupe le soir avec du pain, et des légumes de saison.
Les gros ont toujours été riches en général, on se demande pourquoi...
Et bien on mange comme des riches d'antan, aujourd'hui, on mange ce qu'on veut quand on veut, et on a perdu l'équilibre.
Je ne parle pas du fastfood, et des pizzas, car j'espère que chacun sait que c'est mauvais, bon au goût, mais mauvais pour le corps.
Tout ça pour dire, qu'une mesure de bonus malus sur la bouffe, ça me paraît bizarre, on est au collège, on marche au bâton et à la carotte.
Les gens doivent perdre cette croyance que bon pour la santé ne rime pas toujours avec moins bien manger.
Qu'on explique au gamins comment manger, c'est plus difficile de changer les parents, mais mettons en place des campagnes de sensibilisation.
Je trouve aberrant de devoir légiférer, et mettre en place des taxes pour que les gens prennent soin de leur santé.
Tout d'abord ce n'était pas à ton retour du Japon que tu étais tout maigre mais à ton retour d'Inde, au lycée on t'appelait Manuel Trission (Malnutrition quoi....) mais quand je t'ai vu arriver chez moi venu d'Inde je me suis dit "tiens, il a décidé de suivre la mode anorexie ?".
RépondreSupprimeren ce qui concerne la diététique, le problème se pose aussi pour la qualité des produits et leur prix, l'obésité progresse beaucoup dans les couches de population "pauvre" parce que les aliments surcaloriques sont les moins chers, tu peux acheter 1 Kg de jambon pour le prix de 3 filets de poisson (bon, j'exagère un poil mais pas tant que ça), ajoute à ça le emrchandising sur les produits les moins bons pour la santé (en même temps vas faire de la pub pour les choux de bruxelles...) et tu as des populations infantilisées dans leur consommation, à qui il faut tenir la main pour reprendre des habitudes saines.... le gouvernement, qui ne veut manifestement jamais faire de prévention, décide donc de légiférer, en infantilisant encore un peu plus le peuple on étouffe un peu plus les possibilités de grogne.
Et je dis tout ça avec ma surcharge pondérale qui résiste à mes 1h30 de sport quotidien (mais en même temps je m'en tape de maigrir, je suis en forme c'est ce qui m'intéresse, l'esthétique c'est pas mon kiff), sur ce je file au sport, et ensuite un sandwich poulet-crudités débordant de mayonnaise :)
On peut tout à fait s'alimenter correctement avec les produits les moins chers.
RépondreSupprimerBien sûr que les produits sans marques les moins chers sont surcaloriques, mais les légumes?
Bien sûr que le riches peut aller à la supérette bio, contrairement au pauvre.
Mais tu n'as pas lu mon billet correctement, ce n'est pas tant la qualité des produits qui est en cause que la manière de les manger, de l'heure des repas. Carottes bio ou pas bio, si t'en mange pas, ça change rien.
Pâtes bio ou pas bio, tard le soir avant de dormir, c'est mauvais.
Beurre bio ou pas bio, une demi plaquette par tête de pipe par jour c'est mauvais!
Bien sûr, la pub nous donne envie de bouffer de la merde, et le pauvre a moins le temps que le riche de se poser les bonnes questions, d'où la nécessité d'éduquer.
Avant de revenir d'Inde, je suis revenu du Japon et j'avais eu droit aux même remarques.
Soit dit en passant, l'esthétique n'a absolument rien à voir avec tout ça. Je parle de santé.
Les légumes coutent beaucoup plus cher que les pâtes ou le riz (ou les pizzas les moins chères, même par trois), à 2 euros 40 la salade fin décembre je suis curieux de savoir combien de SMICards peuvent en manger tous les jours...
RépondreSupprimerJe ne nie pas les mauvaises habitudes alimentaires, et la sédentarisation qui favorise difficilement le maintien d'un poids "léger", et je suis évidemment d'accord avec toi pour éduquer, là où le politique refuse d'assumer c'est qu'il devrait non pas placer une taxe pour inciter à maigrir mais interdire tout bonnement la présence de distributeurs de "nuts" et autres "twixdeuxdoigtscoupentfaim" dans les écoles, interdire les coupures pub dans les programmes pour enfant (plus sensibles que les adultes à la pub), préférant user de la carotte et du bâton pour ne pas avoir à froisser les industriels...
Je ne me souviens pas t'avoir vu particulièrement amaigri au retour du Japon, mais c'était il y longtemps donc...
Sinon mmmm, délicieux mon sandwich !!! (en fait c'est pas vrai, il est sec comme du sable, cette salope de boulangère radine sur la mayo et le poulet tout seul c'est pas super fondant comme viande)
Une salade à 2€40!?
RépondreSupprimerT'es bon, t'as fait le tour des maraichers de Paris pour la trouver celle là!?
Si on commençait par essayer de manger des produits selon la saison, ça serait pas mal, ensuite le kilo de tomate à 1€50, les deux concombres à 1€, les deux salades à 1€50, je ne me souviens plus de prix des carottes, patates et courgettes, mais c'est du même acabit. Ok c'est pas du bio, mais faut arrêter de déconner, je gagne mal ma vie, je vis dans une région très chère, et j'ai 2 bouches à nourrir, et on mange sain et équilibré. Alors faut arrêter avec la pseudo misère, si les gens bouffent de la merde, c'est qu'il le veulent bien et ignorent sciemment ou inconsciemment que c'est mauvais pour eux.
De toute façon, tomates et carottes c'est bien beau, mais frits dans une poêle pleine d'huile et c'est niqué!
Le Champion des Lilas (93 pour ceux qui n'ont pas la chance de connaître cette charmante localité), pas besoin d'aller plus loin pour trouver la salade au dessus de 2 euros...
RépondreSupprimerJe croyais que tu savais que les prix des fruits et légumes varient aussi en fonction de la géographie, pas seulement de la saison...
Pour finir, je te rappelle que pour la moyenne basse des salaires français tu n'est pas considéré comme "mal payé", qu'un salaire pour deux c'est parfois déjà pas mal (essayez de manger pareil avec deux gosses en plus) et que ta femme n'est vraiment, mais alors vraiment pas dépensière... (non non non K., je n'ai pas dit radine !!! non pas la tête !!)
"Je trouve aberrant de devoir légiférer, et mettre en place des taxes pour que les gens prennent soin de leur santé."
RépondreSupprimerIl y a pourtant des exemples dans ce sens : la drogue, la cigarette et la ceinture de sécurité (sans parler des législation sur l'utilisation de produits dangereux, l'éther en est un bon exemple). La plupart des médicaments ne sont pas en vente libre non plus.
Le point, c'est de savoir où doit se situer la limite. Et clairement, les habitudes en termes de nutrition sont hors limite. Ca me rappelle les débats sur l'utilisation de lait cru pour la fabrication des fromage que l'UE voulait interdire (et c'était pire parce que le lait cru dans les fromages n'a jamais été prouvé comme mauvais pour la santé).
Bon, sur le fond, je suis entièrement d'accord, chacun doit se préoccuper de sa santé, et l'éducation doit permettre à chacun de s'y retrouver. Pour ce qui concerne les traditions culinaires, même modernes, elles sont souvent équilibrées, mais c'est leur diffusion qui rend leur mélange mauvais. En rappel, la célèbre étude sur les maladies cardio-vasculaires où on découvre que c'est dans le Gers (au coeur du foie gras) que les gens sont le moins malade dans le monde : les plats gras à base de canard sont dans la tradition accompagnés de salade, de soupe ou de légumes. Mais si on mange un confit avec des frites et une terrine en entrée suivi d'une tarte tatin... (sans oublier le fromage).
J'ai un naturel qui prend vite du poids dès que je ne surveille pas mon alimentation et que je ne fais pas de sport. Et bien entendu, je connais des oisifs qui mangent comme trois et son maigres (c'est pô juste !).
Bref, l'éducation devrait permettre à chacun de savoir que faire de son corps, mais vu la complexité, c'est pas gagné. D'autant que le marketing et la publicité font pression.
@CC
RépondreSupprimerC'est malin, vous m'avez collé la dalle à parler de confit de canard !!
Quand on gagne peu, on évite d'être dépensier, c'est plutôt normal, non?
RépondreSupprimerEnsuite, j'ai vécu en région parisienne et j'ai réussi à manger des légumes sans dépenser plus que maintenant. Saches également que la Haute Savoie concurrence largement Paris en termes de prix (loyer, nourriture, etc...) Et peut être ne le sais tu pas, mais les légumes achetés ici en grande surfaces viennent de Rungis, tout comme j'avais été étonne d'apprendre que la plupart des poissons que je pouvais acheter sur le marché de St Nazaire venait également de Rungis, donc pas du tout moins cher que chez toi.
Je veux juste dire que si on veux manger équilibré, on le peut.
Salut CC, je vais faire mon libéral pour une fois, mais je pense qu'on ne doit pas légiférer la dessus, tout comme je trouve scandaleux de ne quasiment plus trouver de vrai Camembert en grande surfaces (lait crû, moulé à la louche).
Je me répète, mais éducation collective et faire changer la publicité dans le même sens. La publicité a évoluer pour l'écologie, alors pourquoi pas avec la nourriture?
Merci de me préciser ce que tu m'avais déjà raconté à St Nazaire ;)
RépondreSupprimerCependant j'ai pu noter, rien que cet été, qu'entre le champion à côté de chez mes parents en auvergne et celui des Lilas, les prix étaient parfois trèèèèès différents, et rarement en faveur du parisien...
Je te répète donc que manger équilibré c'est aussi une question de moyens (pas QUE mais AUSSI), une famille de 4 personnes qui vit sur un SMIC a peu de choix dans sa sélection alimentaire : peu de produits frais, beaucoup de trucs en promo-pas-cher (tu sais, ces ignobles boites de raviolis saturées de sucre, le fromage 99,5% de matières grasse...).
Pourtant sur le fond je suis d'accord avec toi, l'éducation dans ce domaine devrait être une priorité, mais tu sais bien qu'il suffit d'un bandeau "évitez de manger entre les repas" dans une pub où l'on vante le dernier en-cas à la mode pour que les gens changent leurs habitudes...selon nos politiques du moins....
Putain...On est presque d'accord...
RépondreSupprimerTrop c'est trop!
Sans rigoler, je suis depuis quelques temps déjà interpelé par le manque de connaissance en diététique basique, et si certaines connaissances de bases étaient connues et appliquées, les problème d'obésité serait déjà moindre.
les problèmes d'obésité je ne sais pas, mais les problèmes de conjugaison et d'accord au pluriel en fin de phrase sont en effet manifestement très répandus ;)
RépondreSupprimerSinon, je te rappelle ces magnifiques justifications fleurissant à propos de l'obésité : ce n'est pas noter faute, c'est les gènes, c'est bien quand la science déresponsabilise les gens (mais voir là une étude financée par les firmes alimentaires serait de la parano sûrement non ?)
J'ai oublié 2 "s", honte à moi...
RépondreSupprimerSinon, on peut toujours pousser la faute sur les autres, et on aura raison, mais cela doit être accompagné d'une prise en main individuelle.
@ Manuel : très intéressant article, cher ami.
RépondreSupprimerCependant, je vais mettre un bémol. Je crois qu'il est impossible d'éduquer les enfants sur ce point, car dans ce cas, ce sont les parents qui servent de modèle. J'ai pu le voir durant mes voyages scolaires. Il faudrait donc travailler sur les parents.
D'autre part, je vais me placer entre vous (encore...) en disant que le niveau social a un rôle, mais que la cuisine, la manière de manger, et les quantités ont un rôle aussi.
@ CC : comparer la drogue, la cigarette et l'alimentation, drôle de raisonnement. J'aimerai bien que tu développes.
Au fait, c'est quand que tu montes à Paris pour qu'on se fasse une réunion du Politburo. Ce document m'a donné faim...
RépondreSupprimerOn verra, Paris ne me manque pas tellement.
RépondreSupprimerJe comprends tout à fait que l'on compare drogue, alcool et nourriture, j'ai un peu développé chez Mathieu.
RépondreSupprimerManuel, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi quand tu écris : "je suis depuis quelques temps déjà interpelé par le manque de connaissance en diététique basique, et si certaines connaissances de bases étaient connues et appliquées, les problème d'obésité serait déjà moindre."
Je pense que les connaissances sont là, plus ou moins profondes, mais là. Qui ignore qu'une assiette de frites est bien plus mauvaise sur le plan calorique et qualité d'apports nutritionnels qu'une salade, même bien assaisonnée ? Qui ignore encore qu'il faut manger des légumes ? Qui ne sait pas quand il a "dépassée les bornes en mangeant plus que sa faim, en ne s'arrêtant pas, en allant au délà de son appétit, en mangeant sans faim etc etc
Et tout le monde sait qu'il faut se bouger un peu.
C'est juste que l'on y arrive pas. Que l'on y arrive un peu, mais qu'au bout d'un moment, on "cède", comme si c'était trop dur, comme si c'était "contre soi" alors que c'est pour soi.
C'est juste qu'on a (peut être) besoin d'une certaine "dose" d'ingestion.
C'est en ça, à mon avis, que drogue, alcool et nourriture sont tout à fait comparables, dans leurs excès, à la nourriture (ou en tout cas, aux calories excessives et "vides").
'fin, j'crois.
Si drogue, tabac, alcool et nourriture étaient comparables, même dans leurs excès, on pourrait consommer de la drogue avec modération?
RépondreSupprimerÇa ne serait pas pour me déplaire ça... Mais c'est pas le sujet.
Audine, celui qui sait et qui "cède", et bien qu'il ou elle se démerde, je me faire libéral, mais on va pas commencer à légiférer sur tout et n'importe quoi sous prétexte que les gens ont envie d'être malades.
Et quand je parle d'ignorance, je pensais par exemple à un steak. Un steak est il meilleur quand il est cuit baignant dans l'huile. Ou peut on le faire revenir dans un filet d'huile et avoir un résultat gustatif comparable?
Je me pause la question, car j'ai souvent observé chez mes amis, famille des quantités démesurées d'huiles, beurre.
Commençons par faire attention à ce genre de choses.
Tout d'abord Manuel, l'interdiction des drogues est un phénomène beaucoup plus culturel qu'autre chose, on sait depuis longtemps que le tabac et l'alcool sont nocifs, mais ils font partie de "l'identité occidentale" si chère à certains, imagine la réaction de certains "libéraux" si on devait interdire l'alcool pour des raisons de santé publique, ils crieraient immédiatement à l'islamisation de la société française !!
RépondreSupprimerLa drogue a toujours été l'apanage des gens "en marge", artistes et apaches dans le passé, il n'y a que les années 80 et leurs yuppies qui aient à peu près introduit la drogue dans la "bonne société", et encore, uniquement la coke "parce que ça rend plus productif", tant que la vieille garde bien pensante gardera à l'esprit que la drogue c'est pour les marginaux alors que le cigare et le whisky c'est classe la drogue sera interdite, aucune notion (mais alors vraiment aucune) de santé publique là, juste un faux-cuîsme habituel...
Tu oublies aussi que la psyché des gens peut jouer dans leur rapport à la nourriture, que ce soit l'anorexie ou l'obésité c'est l'image qu'ont les gens d'eux-mêmes qui les pousse soit à se consoler en mangeant soit à se punir en s'affamant, il faudrait peut être aussi s'intéresser à l'image du "corps idéal" qu'on nous propose, Angelina Jolie a beau avoir des lèvres très sensuelles, on ne me fera pas croire qu'une telle maigreur est bonne pour la santé, quand aux hommes, si même les sportifs de haut niveau ne peuvent rivaliser avec les pecs et les abdos d'un mannequin "à la mode" c'est bien qu'il doit y avoir u nsouçis quelque part (à ce titre je me souviens avoir vu les photos de Doucouré et Raquil avant retouches pour les mondiaux d'athlé à St Denis, en fait ils ont des bourrelets en dehors des périodes de compétition, mais on a photoshopé ça pour qu'ils fasse "en forme" pour la promo...très visuel mais si leurs corps ont besoin de stocker des graisses c'est qu'il y a une raison non ?)
@fabrice : c'est simple. On augmente le tabac pour inciter les gens à ne pas fumer parce que c'est mauvais pour la santé (l'autre manière de voir serait de dire qu'on racket des dépendants). La drogue est interdite parce qu'elle est mauvaise pour la santé. Il y a une gradation dans les mesures et dans les manières de considérer les nocivités : drogues > tabac > mal-bouffe.
RépondreSupprimerEt si les médicaments ne sont pas en vente libre, c'est parce qu'ils sont toxiques quand ils ne sont pas utilisés à bon escient.
La protection de la santé individuelle est une habitude donc.
@ CC
RépondreSupprimerOn augmente le prix du paquet de clopes pour inciter les gens à ne plus fumer parce que ça coûte cher à l'Etat plus que par soucis de santé publique, les autorités savaient depuis fort longtemps la nocivité des clopes mais c'est l'arrivée massive dans les hôpitaux des cancéreux qui a été le déclencheur, j'ai beaucoup de mal à croire que le lobby anti-tabac aie plus d'influence que celui des industriels auprès de nos députés....
L'utilisation des drogues est historiquement interdite par soucis social sans rapport avec la santé , c'est un mouvement moraliste du début du 20e siècle qui conduit la plupart des nations à pénaliser le trafic, les USA et la suède vont même jusqu'à interdire l'alcool, à cette époque on avait pas encore menée de grande étude sur les effets des drogues sur la santé, c'est l'impact social qui a inquiété les gouvernements et les a incité à mettre un frein au désordre grandissant.
Quand à la vente libre des médicaments, le lobby des pharmaciens y est aussi pour quelque chose, n'ont-ils pas récemment menée une grosse campagne pour éviter que les grandes surfaces puissent mettre en vente certains médicaments (sur proposition de Attali je crois) ? Je suis certainement cynique mais leur motivation ne doit pas être qu'altruiste non ?
La protection de la santé n'est une habitude que parce qu'elle découle de la protection de l'ordre social, on justifie ensuite l'ensemble par des coûts exorbitants de santé mais je rappelle que la Sécu n'est pas aussi vieille que les lois régissant l'utilisation des drogues, spiritueux et autres...
Fabrice, d'accord pour ta théorie sur l'interdiction des drogues, et la place de l'alcool et tabac.
RépondreSupprimerPar contre, Fabrice, quand tu cites l'anorexie et l'obésité maladive, ne généralise pas s'il te plait. Ces problèmes existent mais ne représentent pas la majorité de l'obésité (pas l'anorexie...) en France, on n'a pas depuis quelques années une épidémie des troubles psycho-somatiques aboutissant à une vague d'obésité.
Je suis d'accord avec toi pour ton analyse sur la beauté telle qu'on nous la rabâche à la télé. Mais entre Baywatch et Rosanne (vous vous souvenez de cette série us...) il y a un juste milieu.
Je ne parle absolument pas d'uniformiser la beauté, mais d'éviter les problèmes de santé dûs un l'obésité, dos, genoux, cœur et c...
@fabrice : ok pour les causes historiques des drogues. Mais de nos jours, les drogues sont perçues par rapport à leur toxicité et non d'un point de vue moral (officiellement en tout cas).
RépondreSupprimerSur ce qui est du tabac, que la santé soit vue moralement ou comptablement, ça reste la santé.^^
Enfin, en ce qui concerne les médicaments, il faudrait distinguer ceux qui sont une chasse gardée des pharmaciens pour des causes économiques (les analgésiques, les pommades à la cortisone ou autre) et les médicaments lourds (je vois mal une trithérapie ou de l'interféron vendu en supermarché) qui ouvrirait la porte à des problèmes de santé publique massifs.
Encore une fois, et très cyniquement, que la santé publique soit considérer d'un point de vue moral ou d'un point de vue comptable, peu importe. D'ailleurs, c'est très certainement plus le point de vue comptable qui l'emporte aussi dans le sujet de la mal-bouffe : les maladies cardio-vasculaire et le diabète (et toutes les maladies liées à la malnutrition) coûtent cher.
Je voulais continuer l'argumentation mais mes réserves de mauvaise foi sont épuisées pour la semaine, de plus je crois que nous sommes tous d'accord pour dire que la taxtation est débile, qu'il faudrait informer et former plus et que les politiques se foutent de nous sur ce sujet aussi, donc je vais (pour ma part) prendre un petit WE loin du web, à lundi !!
RépondreSupprimerLes we c'est bon pour la santé !
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