Je suis un peu fatigue d'avoir fait la bringue avec de nouvellement rencontre(e)s japonais(es), alors j'en profite pour me reposer un peu avant de continuer a arpenter les rues d'Osaka ou je suis arrive ce matin avec très peu d'heures de sommeil derrière moi.
Tout d'abord, a défaut de vous montrer ma photo, j'ai vous présenter mon sosie japonais, Hirai Ken, je commence sérieusement a y croire, a cette ressemblance, car outre ma femme et ses amies il y a 6-7 ans déjà, avant hier soir une jolie Japonaise m'a fait la même remarque tout de suite confirmée par le barman avant qu'un ami a eux me dise exactement la même chose 1 heure plus tard.
Cela sonnait comme un compliment dans leurs bouches et au vu de la photo, je le prends comme tel.
J'ai donc quitte Kyoto et ses occidentaux pour me retrouver a Osaka la Marseille japonaise!
J'ai d'abord rapidement voulu quitter l'ancienne capitale nipponne et ses temples car mis a part ceux-ci, la ville ne m'a d'abord pas plu du tout.
C'était avant qu'un chanteur de rue me fasse découvrir pendant 2 heures toute une panoplie de Rock japonais des années 70 a aujourd'hui et que des touristes américains lui filent plus de fric après l'avoir pris en photo que la plupart des passants l'ayant écouté... Il s'est bien marré mais ils ont du prendre cela comme un remerciement.
C'était également avant que je trouve mon bar cache bon marche et que je m'éclate avec des jeunes a picoler et chanter au Karaoke.
Osaka me plairait, on dirait Tokyo, sauf que les gens d'ici sont plus bruyants, moins peureux et moins timides, plus rigolos, je les adorais quand ils venaient a mon stand.
Bon c'est pas un blog de voyages alors je vais faire mon petit philosophe a défaut de faire mon politicard.
Mon ami Fabrice est toujours la pour me signifier mon incohérence politique des qu'il en trouve l'occasion, il a bien raison et vise souvent juste.
En fait le blogage, la conscience politique si développée en France m'enferme dans une espèce de rigidité de pensée a laquelle seul le voyage me permet d'échapper.
Gauche, droite, socialisme, libéralisme, réactionnaires et c...
Je suis le premier a affirmer des grands principes, qui dans l'absolu sont ceux qui collent a ce que je suis, mais l'absolu n'est pas la vraie vie, et le fait de sortir mon cul de mon pays et des ses petits ou grands problèmes me rouvre les yeux, a savoir qu'une vérité n'est pas universelle, on peut être heureux a bosser comme les japonais le font et on peut être malheureux a 35h et 25 jours de CP. Ce n'est qu'un exemple.
Je suis suis sensibilise par les problèmes écologiques a venir et quand mon épouse me fait remarquer que je gaspille plus qu'elle et que, en gros je n'ai que de la gueule, je lui sors les grands principes français, c'est a dire: c'est la faute au gouvernement et aux Américains, mais moi-même je ne fais que le stricte minimum.
Ici, les gens ne se forcent pas il respectent les règles, on trie, on économise l'eau, on réutilise au mieux les sacs plastiques et autres.
En fait ma sensibilité politique reste la même, mais je ne veux plus être enfermé dans un sectarisme politique qui est la spécialité des blogueurs politiques.
Il existe beaucoup de formes de bonheur, beaucoup de types de société, ni Marx ou encore Hayek ou je ne sais, qui ne détiennent de vérité absolue.
Tout ca me donne envie d'arrêter de décortiquer l'info pour ramasser des commentaires et des liens...
C'est rigolo l'Osaka "Marseille japonais". Le manga "Detective Conan" (version française) met bien en exergue cette différence entre OSaka et Tokyo... La veille du PSG - Marseille...
RépondreSupprimerEt tu as raison... Personne ne détient la vérité absolue, et c'est pour ça que les choses sont peu évidentes... Ca serait si simple si quelqu'un avait la réponse, la seule, la vraie. Ca serait si simple.
Hirai Ken, sinon àa me parle... Mais je n'arrive pas à mettre de chanson sur ce nom. Je dois bien en avoir dans ma discographie, je cherche :)
Bon weekend
Et Tagabuchi Tsuyoshi?Hier, ledit chanteur de rue a chante quelques une de ses chansons, c'etait plutot bon!
RépondreSupprimerC'est le début de la sagesse, on dirait ! Sinon, vous pourriez tout de même corriger la grosse faute du titre : même avec une sévère gueule de bois, ça devrait être faisable...
RépondreSupprimer@ Manuel : je trouve que le Japon te rend mélancolique. J'avais eu des réflexions équivalentes lorsque j'étais venu te voir à l'époque. Personnellement, c'était plutôt le mode de relation sociale, très différent, qui m'avait beaucoup remis en question dans ce pays, même si le rapport des Japonais aux Occidentaux m'a semblé assez compliqué.
RépondreSupprimerEn tout cas, dans ce billet, tu fais aussi de la politique, je trouve...
En effet, je suis quelque peu melancolique depuis Kyoto, nostalgique plutot.
RépondreSupprimerune petite remise en question est bien souvent benefique et ne sois pas etonne qu'elle me conduise dans un avenir plus ou moins proche a nouveau tres loin d'Europe...