lundi 19 avril 2010

Elie Wiesel aurait mieux fait de se taire.

Elie Wiesel a réussi à dire tout ce qu'il ne faut pas dire quand on veut le dialogue, la rationalisation des débats et la Paix.
Il s'est placé à un niveau qui est celui des fanatiques, même si le message n'est pas le même.
Parler de religion, croyance, Dieu, Bible, et surtout lier des droits territoriaux à ces concepts, pour le moins abstraits, c'est d'une stupidité absolue.
Il y a ceux qui considèrent les hommes et les femmes et qui cherchent à améliorer leurs vies en aboutissant à une série de compromis qui atténueraient les haines et les souffrances respectives et il y a ceux qui veulent tout au nom d'un Dieu, quel qu'il soit.
Dommage que Wiesel ait tenu des propos le plaçant à dans la deuxième catégorie.
J'hésite à publier ces propos durs à l'attention d'un survivant de l'holocauste, Prix Nobel de la Paix, mais je ne peux que mal réagir devant des phrases n'ayant comme possible effet, que du négatif.
Et Dieu sait que ce n'est pas nécessaire en ce moment...

6 commentaires:

  1. D'accord à 100 % avec Élie Wiesel : Jérusalem est LE sanctuaire juif et doit demeurer la propriété exclusive d'Israël.

    Qu'il soit dénigré avec une telle dose de mauvaise foi dans ce torchon pro-palestinien qu'est le Monde diplomatique ne saurait que me conforter dans cette opinion – si j'avais besoin d'être conforté.

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  2. Je n'en attendais pas moins de vous, et sous vos airs sympatiques à l'égard d'Israël, votre réaction démontre que vous vous foutez de ce pays.

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  3. Ma réaction ne démontre rien du tout, elle affirme. S'il y a quelque chose à démontrer à partir d'elle, c'est à vous de le faire.

    Et en admettant même que vous ayez raison : en quoi serait-il par principe condamnable de se foutre du sort de tel ou tel pays ? Vous tombez mal à propos d'Israël, car c'est justement un pays dont le sort m'intéresse. Mais il est parfaitement vrai que je me moque à peu près complètement de ce qui se passe dans la plupart des autres, surtout s'ils sont loin. En bref, je suis comme à peu près tout le monde, sauf que je le sais et le dis.

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  4. Si j'entends (ou lis) quelqu'un affirmer quelque chose qui ne peut qu'avoir des retombées violentes si mise en pratique, j'en déduis que la personne est soit fanatique (juive dans ce cas) soit tellement imprégnée de ses petites convictions que le sort du pays n'importe pas.
    Comme vous n'êtes probablement pas un fanatique juif, je suppose que vouloir une Jerusalem totalement juive assouvit votre penchant anti-islam que vous ne cachez pas.
    Si Israël vous importe, pourquoi lui souhaitez lui vous con la guerre?

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  5. Mon cher, je me permets de vous rappeler qu'Israël est une démocratie entourée par des dictature dont le but clairement avoué est sa destruction pure et simple. Donc, je souhaite évidemment la paix à Israël et aux Israéliens (à laquelle je ne crois nullement, hélas), mais je ne pense pas qu'ils aient intérêt à nous imiter, c'est-à-dire à céder sur tout en espérant qu'on leur en saura gré. Car eux au moins savent bien qu'on ne leur en saura pas gré. dans ces conditions, pourquoi voudriez-vous qu'ils abandonnent Jérusalem ?

    Enfin, je ne suis pas particulièrement anti-Islam. Tant que les musulmans se cantonnent aux pays traditionnellement sous leur joug, ils peuvent bien appliquer la charia, lapider les femmes adultères et emburkiner les autres, ça ne me fera pas bouger une oreille. En bref, si les Arabes sont satisfaits de leur religion, je n'ai rigoureusement rien à y redire. À condition qu'ils se la gardent précieusement chez eux.

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  6. Je n'ai pas trop envie de me faire l'avocat du diable dans cette histoire. Ce qui m'importe, c'est la sécurité d'Israël, et franchement si ça passait par la guerre, je signerais, mais j'ai bien l'histoire récente montre bien que le conflit aboutit à plus de violence, et même si les interlocuteurs sont loin d'être irréprochables, je ne vois d'autre option que la négociation pour aboutir au calme.
    Car cet interminable conflit a des effets négatifs sur l'économie du pays, et l'ambiance générale qui y règne, ça doit cesser et Israël doit retrouver sa raison d'être en dehors du conflit avec les arabes.
    Par ailleurs, jamais je n'ai évoqué l'abandon de Jerusalem, mais un partage acceptable.

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