En sautant de blog en blog, je suis finalement tombé sur
ce billet évoquant la presse palestinienne.
Surpris que sur
le blog de Gilles Paris, le
Palestine Times soit mis en avant comme LE representant de la presse palestinienne, sans ajouter le moindre commentaire critique ou explicatif, l'auteur du blog partage avec nous les horreurs qu'il a pu lire sur le site online de ce canard.
En cherchant le net, j'ai également trouvé le
Palestine Telegraph, mais je ne saurai dire lequel est le plus influent ou le plus lu des deux.
Si vous avez lu le billet paru sur lavissauveaconditiondeclairer, vous saurez que les auteurs du Palestine Times aiment assimiler Israël à l'Allemagne nazie, que le terme Israël est remplacé par "judéo-nazis", "suprémacistes sionistes" et que le sionisme est apparenté à une malédiction pour l'humanité. Bon j'en passe, mais ça renseigne sur le ton du torchon en question.
J'ai été plutôt agréablement surpris par le Palestine Telegraph, car je n'y ai rien trouvé de comparable, même si les palestiniens ont apparemment un autre vision du nazisme que nous, en le servant un peu à toutes les sauces (voir
cet article avec un photo montage montrant Obama face à Hitler). A part ça, le journal est biensûr partisan et affirme ses propres vérités sans sourciller (utilisation par les US et Israël d'armes de destruction massive...) mais le language est acceptable, le terme Israël n'est pas banni, même s'il est biensûr accompagné du terme "occupant", mais c'est de bonne guerre...
Je ne partage donc pas entièrement l'avis des deux blogueurs m'ayant inspiré pour ce billet, car il existe un alternative relativement modérée au torchon Palestine Times (même si je n'ai parcouru que quelques article).
Mais il s'agit là des quotidiens en langue anglais, ne parlant, ni ne lisant l'arabe, j'ai du mal à lire autre chose.
Toutefois, nombreuses voix bilingues en Israël m'ont alerté que les paroles des représentants palestiniens ne sont absolument pas les mêmes selon la langue (anglais ou arabe) et donc selon le public ciblé.
Je me souviens d'un Arafat clamant son désir de Paix face aux caméras occidentales avant d'aller jurer la destruction d'Israël devant la foule palestinienne.
C'est quelque chose qui paraît bénin, mais qui a contribué à amener les israéliens (modérés) à se réfugier dans une politique sécuritaire. Comment faire confiance à celui qui enseigne à ses gamins que le juif boit le sang des enfants?
On en revient à la guerre de l'information qui sévit à l'international, mais également, et surtout, à l'intérieur même des deux pays.
Se conforter au pouvoir en maintenant les peuples dans la haine pour l'un, et la peur, pour l'autre.