Je parle hébreu, couramment, j'ai grandi avec cette langue.
Très logiquement, l'hébreu a toujours figuré sur mon Curriculum Vitae derrière l'anglais et l'allemand.
Et pourtant, lorsqu'en 2009, je cherchais du travail, après quelques semaines infructueuses, j'ai soudainement pensé à retirer ma langue préférée de mon CV.
La survie financière du foyer est plus importante que les convictions et la fierté.
Je ne l'ai finalement pas fait, refusant de me prostituer devant un anti-sémitisme supposé.
Au final, c'est l'hébreu qui m'a permis de signer le meilleur CDI de ma vie.
Ce qui me turlupine dans cette petite histoire sans importance, c'est que j'ai envisagé de retirer la langue de mon père de mon CV, c'est que l'ambiance de mon pays m'ait quasiment convaincu qu'une langue vivante courante pouvait être un handicap.
Plus jamais je ne montrerai mon cul de la sorte à personne!
d'autant plus précieuse cette langue qu'elle a ressuscité... (par volonté politique au XIXe siècle) de morte elle est redevenue vivante, ne l'oublions pas. Mais n'oublions pas que Jésus parlait araméen... et que donc les sémites : les juifs (les arabes sont aussi des sémites, ne l'oublions pas), et les premiers chrétiens parlaient plus l'araméen... que l'hébreu.
RépondreSupprimerLe Notre Père, a été d'abord dit en araméen.
Ne l'oublions pas.
Manuel, là, franchement, ce billet n'a pas de sens.
RépondreSupprimerTu as pensé que cela pouvait être un problème, et tu as pensé à l'enlever, et puis, finalement, tu ne l'as pas fait et tu as trouvé du boulot ? Donc, tout va bien en fait : ton angoisse était sans fondement.
Tu cherches à démontrer quoi ? Qu'on t'aurait refusé à cause de ça ? Tu serais victime de discrimination ? Mais tu as trouvé du boulot ! Je m'étonne d'ailleurs que tu n'aies pas dit que c'était en Suisse, histoire de pouvoir dire ensuite que les Suisses n'ont apparemment pas les mêmes préventions que les Français envers les juifs.
Comme tu me l'as toi-même dit dimanche midi, je pense que les employeurs s'appuient avant tout sur la valeur du CV. Tes langues t'ont permis d'avoir ce boulot, parce que c'est une plus-value pour ta boite.
Évidemment, avoir besoin d'un locuteur hébreu n'est pas une évidence. Il fallait trouver une niche, tu l'as fait.
Je croirais lire certains de mes élèves qui se plaignent d'être discriminés alors qu'ils n'ont même pas essayé de chercher un job...
De toute façon, vous avez tout faux : dans ce pays, seuls les langues, noms et faciès arabes sont discriminés.
RépondreSupprimerD'ailleurs, Mathieu vous le dit très clairement : vous n'avez pas à vous plaindre.
D'autre part, ce billet serait parfait si vous en viriez cette expression grotesque : "au final". Le nom "final" n'existe pas en français. Essayez "finalement" : vous verrez, vous en serez très content.
Au final.
@Lucia: en effet.
RépondreSupprimerMathieu, t'as pas tort, en fait en écrivant ce billet, je me suis rendu compte qu'il n'y avait rien à démontrer. Je l'ai publié quand même.
Didier, vous vous êtes relu et compris?
Oui, très bien : on NE DOIT PAS écrire "au final", ce n'est pas du français.
RépondreSupprimeril faut etre fier de ses origine c est grace a la foi que l hebreu perdure encore aujourdhui et j en suis ravi grace dieu je soutient toutes les minorites du monde la diversite est une richesse pour la planete sans cela la vie serait bien triste alors non a l uniformisation de la connerie salut tigre
RépondreSupprimer@Didier Goux
RépondreSupprimerAh non, pas d'accord : le final est utilisé pour qualifier la dernière partie d'un spectacle, et, à l'origine, d'un morceau de musique si j'ai bon souvenir.
J'utilise souvent cette expression, surtout quand mon intention a été d'écrire un billet avec sinon des parties, du moins des mouvements.
Finalement, c'est une sorte de point d'orgue...
@Didier Goux
RépondreSupprimerTenez, j'ai trouvé ça pour vous :
http://www.facebook.com/group.php?gid=45472089256
@anonyme
RépondreSupprimerBonjour,
je suis toujours gêné d'entendre quelqu'un dire qu'il est fier de ses origines.
Existe-t-il un peuple si exempt d'erreurs passées qu'il puisse motiver ce sentiment?
Je pense que cette fierté mal placée motive en partie le ressentiment entre nos bons franchouillards et les populations plus récemment arrivées.
L'Hérétique : pas du tout ! le morceau dont vous parlez s'appelle un finalE. Et là, c'est un nom commun. Alors que final sans e est un adjectif et ne peut rien être d'autre.
RépondreSupprimerMais bon, ce que j'en dis, hein...
Je me suis inscrit au groupe Facebook !
RépondreSupprimerEt ce bon vieux "finalement" ? Il ne vous convient pas, "finalement" ? Il a vendu du beurre au Boches, notre finalement ? (C'est un fin'Allemand...)
ça dépend du domaine de recherche d'emploi.
RépondreSupprimerPeut être que dans le domaine de la banque ou du diamant, cela peut servir.
tzatza
Tiens Manuel tu as grandi dans dans la langue Hébreu ! alors méa culpa, lorsque j'ai dit dans un autre article, que tu ne savais pas ce qu'était encore qu'être juif.
RépondreSupprimerEn revanche, c'est vrai, ton billet même si il est touchant, n'a pas lieu d'être. J'ai grandi et vécu en France, et ma langue maternelle sera en conséquence toujours le Français.Et je l'adore, l'essentiel de ma culture vient de cette langue.
C'est la langue du Pays où l'on vit, et préserver les particularités culturelles d'un pays, est très important. Ce n'est ni du Nationaliste, ni être identitaire.... Après, tout, si chaque pays ou région, ne cherchait à garder sa singularité, le monde deviendrait une immensité cloonée, tout le monde serait métissé, il n'y aurait plus aucune diversité.
Et personnellement, je crois que la vie deviendrait très ennuyeuse !
Le racisme commence là, où justement, on cherche à gommer les différences. Il faut les voir comme des enrichissements et non pas des éléments qui nous distanceraient.
Par ailleurs, en rapport de la personne qui prétend qu'il ne faut pas être fière de ses origine, je trouve qu'elle a faux.
Les origines, commencent par nos parents, ensuite les parents de nos parents, ensuite le lieu qui nous a vu naître et ainsi de suite... cracher sur ce qui fait le fond même de notre personnalité intrinsèque, ne prouve pas une grande ouverture d'esprit.
Certes la fierté ne doit pas venir du fait que l'on se sente supérieur, mais il est absolument nécessaire d'avoir des racines et de les connaître.
Sinon, je n'ai pas à vous expliquer les manquements et les problèmes psychologiques que cela provoque.
Les cabinets de psy débordent de ces patients, malade de ne pas connaître leurs racines, où pour être plus légère, ne serait que de quels parents ils sont issus. Même l'ignorance d'un seul des deux géniteurs provoque des troubles de la personnalité.
cordialement,
MMlles