dimanche 14 février 2010

L'incohérence du logement public en France

Le billet de Mathieu sur les problèmes liés au logement m'a amené à une réflexion sur les logements sociaux.
Plus de logements sociaux me dit-on, ramener les prix du logement au niveau des revenus des français, permettre aux plus pauvres de bénéficier d'un logement malgré de faibles revenus.
Bien sûr, elle est très belle la théorie, mais la pratique est quand même légèrement moins brillante.
J'ai d'abord l'exemple d'un ami, qui vit dans un bel immeuble du début du siècle en Seine St Denis, j'ai été frappé de voir bon nombre de portes condamnées en montant ses escaliers. L'explication, c'est que la mairie a usé de son droit de préemption probablement pour transformer l'immeuble en HLM. Soit, mais depuis des années, la moitié des appartements sont condamnés et donc vides. Et en attendant, l'immobilisme est de rigueur, peut-être attendent-ils que mon pote de moins de 30 ans passe l'arme à gauche pour récupérer son appart? Je ne connais pas les raisons de ce gâchis, mais je suppose que la lenteur de la machine administrative et son incapacité à s'adapter en sont la cause. Les logements condamnés pourraient être loués. Dans une région où le logement est un immense problème, ce serait déjà mieux que rien, non?

Ensuite, j'ai un peu réfléchi au conditions d'attribution d'un logement social et surtout des conditions pour pouvoir garder le logement social.
Je m'étonne du plafond élevé des salaires et surtout de l'immense différence entre l'attribution et le droit de rester dans son HLM.
A la lecture de ce petit tableau, il me paraît clair qu'un HLM est un droit à vie. dur d'y entrer, mais impossible de t'en déloger.
La superposition des deux tableaux est quand même assez révélatrice d'un grave dysfonctionnement je trouve...
Tableau 1 - Limites des déciles et centiles de revenu disponible mensuel des ménages
En €20042007
décile 19561 062
décile 21 2011 333
décile 31 4651 626
décile 41 7451 937
décile 52 0502 275
décile 62 3852 648
décile 72 7643 068
décile 83 2803 640
décile 94 1304 584
centile 955 1755 744
Source : chiffres INSEE 2004, calculés par l’iFRAP pour 2007
Lecture : en 2007, 95 % des ménages français ont des revenus inférieurs à 5.744 € nets par mois.
Tableau 2 - Plafonds mensuels - Année 2008 (JO du 13 décembre 2007)
Nombre de personnes dans le ménageParis & communes limitrophesAutres régions hors région parisienne
Pour obtenir un logement HLMPour rester dans son logement HLMPour obtenir un logement HLMPour rester dans son logement HLM
11 9633 9261 7063 413
22 9335 8672 2794 558
33 8457 6912 7405 481
44 5919 1823 3086 616
55 46210 9253 8927 784
66 14712 2934 3868 772
Note : les catégories de ménages sont aménagées pour les personnes handicapées et les jeunes ménages.
La France manque de logements, ce qui cause l'inflation importante de leur coût, accentue son importance dans le budget familial.
Je vois quelques solutions assez logiques, la première étant de réserver le logement social à celui en ayant réellement besoin, (5867€ par mois / 2 pers c'est beaucoup...) et donc de baisser le plafond des revenus pour l'accession à un HLM et surtout pour garder ledit HLM.
La deuxième serait de construire, au lieu d'investir dans la pierre. La pierre est l'investissement le plus sûr, alors pourquoi l'État ne construirait-il pas plus au lieu de contenter à essayer de motiver le privé à le faire? Dans la lignée, on pourrait également éviter le genre de gâchis dont j'ai parlé en première partie de billet.
C'est bien gentil de tirer à boulets rouges sur les vilains capitalistes égoïstes, mais quand on veut imposer une société dans laquelle l'État se chargerait de la redistribution des richesses, il faudrait peut-être qu'il en soit digne de confiance. Pour l'instant, plus ça va, plus je m'aperçois de l'incompétence de l'administration dans pas mal de domaines.

26 commentaires:

  1. L'institut Montaigne est un think-tank de droite libérale. Le clip que vous proposez est une vilaine imposture voulant faire croire que le maintient de certaines familles en HLM serait la cause des problèmes de logement en
    France.La technique est toujours la même et commence à devenir fatigante car prévisible : taper toujours sur les gens ! C'est bien entendu grossier et faux. Le marché très spéculatif de l'immobilier est fermement tenu par des personnes peu versées dans le social à vrai dire. Leurs intérêts en tant que spéculateurs serait qu'un afflux supplémentaire de la demande arrive sur le marché pour que les prix augmentent . Ce n'est pas un hasard s'ils ont fait élire à la tête du pays un avocat en droit immobilier.
    Certes, ce n'est pas parfait mais faut-il pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain ? Les problèmes de logement en France sont bien plus compliqués qu'on veut bien nous le faire croire.

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  2. Oui la gestion des HLM est un véritable scandale. Les gens les plus pauvres n'y ont pas accès, parce que les HLM sont squattés par des gens qui n'en ont plus besoin.
    On peut carrément dire que les HLM sont une mafia. J'ai bossé dans une mairie, j'ai vu comment se passaient les attributions, ça m'a un peu refroidi sur le logement sôôciaaal.
    C'est encore le même socialisme à la française : on dépense des tonnes d'argent public, mais les plus pauvres n'en profitent pas.

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  3. J'ai oublié : les offices HLM, qui sont des organismes privés, refusent les clients pas solvables, CAD ceux qui ont besoin d'un logement pas cher.

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  4. Captainhaka, je ne remets pas en cause l'existence du logement social, je remets en cause le système d'attribution et de conservation de ces logements.
    Je ne pense pas non plus avoir fait un douteux amalgame consistant à attribuer les problèmes du logement social aux irrégularités qui existent.
    Ce que je dis, c'est qu'il faudrait nettoyer un petit peu pour qu'un HLM profite à ceux qui en ont besoin, et non à des salaires pouvant aller jusqu'à 5 867€ par couple.
    Par contre je ne vois pas vraiment ce que ton propos conspirationniste sur les vilains spéculateurs immobiliers qui mettent en place des présidents vient faire la dedans.

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  5. Paul, est-ce que tu reste favorable au logement social dans son principe malgré ce que tu as vu et malgré tes convictions politiques moyennement socialistes?

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  6. Non je pense que l'aide au logement pour les plus pauvres serait bien plus efficace en se concentrant sur les aides financières et l'hébergement d'urgence. On peut tout à fait mener une politique efficace, loger tout le monde sans étatiser le marché du logement, et créer au passage des ghettos.
    Le logement social est une infection soviétisante. Je vomis ces tours gigantesques, anonymes, inhumaines. J'ai honte pour mon pays qu'on ait accueilli les immigrés dans des horreurs pareilles. Avec les conséquences que l'on sait...
    De plus la propriété foncière est le plus sacré des droits, l'idéal serait que chacun puisse être propriétaire de son lopin de terre, son chez soi ou personne ne peut venir l'emm***. Le logement social, c'est l'inverse, c'est la collectivisation monstrueuse du logement, l'habitation humaine froidement rationnelle, gérée par les technocrates en manteau noir.

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  7. Je ne suis pas persuadé que la privatisation du logement social par des avantages financiers censés favoriser son émergence soit une méthode viable. Je suis dans la pure croyance, mais pas plus que toi. Je pense que d'autres dérives naîtront et le décisionnaire essaiera toujours de profiter sa position.
    Contrairement à toi, je pense qu'un état meilleur gestionnaire peut être la solution. Moins de lourdeur, moins de situations absurdes (de gâchis), moins de triche, et des conditions plus strictes. Le rôle de l'État est de veiller à cela, mais il ne le remplit pas efficacement, c'est là le problème.
    Quand aux tours dont tu parles, elles sont d'un autre âge et on peut observer aujourd'hui la construction de logements sociaux qui ne conviendraient parfaitement. Quand aux ghettos, si les lois sur les quottas étaient appliquées, et non pas seulement un moyen de ramener quelques thunes dans la besace de l'État, le problème ne se poserait pas.

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  8. Rien de conspirationiste : l'institut Montaigne se décrit clairement comme un think-tank libéral (voir le site officiel). (il en faut aussi malheureusement).
    C'est bien à cause de la spéculation immobilière que les communes peinent à atteindre le taux obligatoire de logements sociaux. Clairement, je vous énonce un principe connu de tous : le principe de l'offre et de la demande. Maintenir une offre basse permet une marge spéculative plus grande...non ?

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  9. Les communes peinent à atteindre le taux obligatoire de logements sociaux car elles ne veulent pas des gens ayant besoin de logements sociaux, je ne vois pas ce que la spéculation immobilière vient faire la dedans.
    L'offre immobilière est basse, donc la marge spéculative est plus grande cela empêche les communes de créer des logement sociaux?
    L'offre immobilière est bien trop haute, on pourrait presque dire merci à la crise financière d'avoir freiné l'explosion des prix de la pierre. Ensuite je ne vois pas en quoi des prix bas empêcheraient les communes de construire...
    Il doit y avoir quelque chose qui m'échappe, parce que sinon j'avoue que je ne pige pas la logique du truc.

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  10. Par aides financières je voulais dire allocations logement, pas aides aux constructeurs privés.
    Oui, ça serait parfait si l'État pouvait être un excellent gestionnaire... mais il ne sera jamais aussi informé et compétent que les individus, qui en agissant de manière décentralisée et autonome, arrivent à un équilibre spontané plus efficient (oui c'est du catéchisme libéral :-)

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  11. Disons que dans mon imaginaire utopique, l'Etat (qui peut être décentralisé et donc local) est une entité au service des citoyens, sans intérêt personnel, au contraire d'individus, qui par définition agissent par intérêt personnel.
    Mais c'est probablement du catéchisme collectiviste.

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  12. Allez je me lance :

    "Je ne connais pas les raisons de ce gâchis, mais je suppose que la lenteur de la machine administrative et son incapacité à s'adapter en sont la cause."

    Perdu ! Ce sont les innombrables recours des propriétaires qui ralentissent l'opération d'urbanisme. Les villes seraient heureuses d'aller plus vite...

    "Les logements condamnés pourraient être loués. Dans une région où le logement est un immense problème, ce serait déjà mieux que rien, non?"

    Sauf que louer les logements reviendrait à se tirer une balle dans le pied : les locataires entameraient des recours pour rester sur place tant qu'ils le peuvent, ce qui ralentirait encore plus l'opération.

    "A la lecture de ce petit tableau, il me paraît clair qu'un HLM est un droit à vie. dur d'y entrer, mais impossible de t'en déloger."

    Combien de cas atteignent les plafonds ? En me basant sur les chiffres du site que tu référence (site quelque peu orienté tu l'auras remarqué) il apparaît que 77 000 personnes sont en situation de payer un surloyer (qui est un outil permettant d'augmenter de façon significative les loyers jusqu'à les faire ressembler à ceux du privé dès lors qu'on est trop riche pour le logement social) sur un pool de 3 200 000 logements. Les chiffres datent de 2004 alors soyons fous et disons que ça a doublé en 6 ans sans aucune création de logements supplémentaires : on arrive au score indécent de 150 000 pour 3 200 000 soit à peine 4.7% des locataires HLM en situation de "trop riche"... même pas 5%... ça vaut vraiment la peine de pointer du doigt ce truc y'a pas à dire !!

    Sinon on pourrait penser à d'autres solutions pour résoudre en partie les problèmes de logement : réquisitions des appartements vides, une modification de la loi SRU pour obliger les villes à atteindre les 20% (les amendes actuelles étant ridiculement faibles on pourrait par exemple donner possibilité aux préfets de se substituer aux villes et obliger la construction de logements)... Ce serait plus utile que de pointer du doigt 150 000 personnes (pour 10 000 000 de mal logés ça fait pas lourd) non ?

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  13. Merci pour ta participation devenue très précieuse ces derniers temps...
    T'es gentil, mais si la mairie décider de récupérer mon appartement pour en faire un logement social, tu peux être certains que j'essaierai tous les recours possibles et imaginables. Si j'achète de l'immobilier, c'est pas pour me le faire reprendre à bas prix, c'est un investissement qui t'attache à ta banque pendant 25 ans, alors la moindre des choses c'est que ça rapporte.
    Concernant les chiffres, je n'attribue pas le manque de logements aux personnes bénéficiant d'un HLM alors qu'elles pourraient vivre dans le privé, je pointe du doigt une anormalité. Les plafonds de salaires sont absurdes. L'impact ne m'intéresse, je ne veux pas commencer une bataille de chiffres, c'est une question de principe.
    Sur ton dernier paragraphe, on est d'accord, même si je n'ai pas parlé d'augmenter les quotas des logements sociaux par villes, les appliquer sans que les villes puissent se cacher derrière de dérisoires sanctions financières serait déjà bien.

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  14. Je n'ai pas jugé ans mon commentaire, il me semble, le fait que les gens exercent leurs recours; je t'ai juste expliqué que mettre la responsabilité sur une administration "lente et incapable de s'adapter" était une erreur.

    Concernant les chiffres donne-moi UNE institution humaine où tu ne trouveras pas ces 3% inévitables d'abus liés aux copinages... c'est dans la nature humaine, et plus encore en France terre célèbre pour l'existence des "pistons" à tous les étages. Critiquer l'administration là dessus c'est très hypocrite.

    Et je ne propose pas d'augmenter les quotas, juste d'appliquer ceux qui sont inscrits dans la loi serait déjà une avancée.

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  15. Ecoute, les mairies entament des démarches qui s'avèrent interminables, ce ne sont pas les futurs ex-propriétaires qui les entament, la faute au gâchis est donc imputable au mairies, à l'administration. Peut-être que si elles mettaient le prix, ça irait plus vite, j'en sais rien.
    Je ne parle pas des pistons, mais des plafonds de salaires, qui sont légaux et qui sont bien trop élevés.
    On est d'accord sur les quotas.

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  16. Ta logique est ahurissante : les gens qui créent les lenteurs ne sont pas responsables de ces lenteurs c'est la faute à d'autres qui eux voudraient aller vite... Trop fort...

    La prochaine fois qu'on s'engueule si je te met mon poing dans la tronche ce sera de ta faute parce que tu auras lancé un sujet délicat ???

    C'est si dur que ça de reconnaître que l'administration n'est pas responsable de tout ce qui va de travers ?

    Quand aux plafonds il en faut bien, et je te rappellerai au passage que ceux qui votent ces plafonds sont ceux qui attribuent les HLM à leurs copains... tu la vois maintenant la cohérence du piston ?

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  17. Tu ne veux pas comprendre ma logique, tant pis, t'as qu'à relire mon dernier commentaire si tu ne comprends pas.
    Quand tu commences à peindre ta baraque, tu t'arrêtes pas en plein milieu quitte à dormir à l'hôtel pendant des mois parceque tu trouves plus de peinture bon marché? Bon ben ma logique c'est à peu près ça.
    Ce que tu me rappelles, je ne le savais pas, et tout ce que je suggère c'est que les plafonds soient baissés, je ne veux pas débattre du comment, j'en suis incapable.

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  18. Sauf que pour l'exemple de ta peinture ce n'est pas le manque de peinture qui te bloquerait (les villes ne manquent pas de crédits pour acheter les appartements à prix raisonnable, prix d'ailleurs accepté par d'autres propriétaires qui ne doivent pas être que des imbéciles au passage...) mais ta femme qui te pique tes pinceaux parce qu'elle veut revendre le reste de peinture à une copine en faisant un petit bénéfice (les propriétaires multipliant les recours espèrent ainsi faire monter l'offre des villes en parallèle à l'augmentation générale des prix).

    Quand à baisser les plafonds pourquoi pas, mais jusqu'à quel niveau ? Et comment faire voter ça aux politiques qui devront alors dire à leurs copains que le bon temps est fini ?

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  19. Vous soulignez quelques problèmes importants. Quelques réflexions :

    1) Est-il normal que les logements soient attribués par les politiques ? Pour moi, non. Il faudrait que cette attribution se fasse autrement, à mon avis du plus pauvre au plus riche.

    2) Est-il normal qu'il y ait des logements vides (apparemment entre un tiers et la moitié du parc en région parisienne) ? Non. Dans ce cas, réquisitionnons et cassons la spéculation.

    3) Oui, l'Etat doit imposer la barre des 20%, mais il doit aussi arrêter de subventionner le privé, récupérer la construction et relancer de grands programmes avec l'argent des niches fiscales. Faut arrêter de filer le pognon des impôts au privé.

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  20. 1) Les politiques sont les représentants du peuple. A ce titre il est normal qu'ils soient décisionnaires. Un fonctionnaire (haut ou petit) n'a qu'un rôle : exécuter les décisions des politiques. N'inverse pas les rôles plus qu'ils ne le sont déjà...

    2) J'ai déjà parlé de la réquisition des logements vides. Manu semble d'accord. Rien de neuf dans ta réflexion sur ce point ;)

    3) Arrêter de filer du fric au privé c'est valable dans tant de domaines...

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  21. Je ne peux pas croire que le copinage soit à la base de la politique du logement en France. car comme vous le décrivez, c'est le cas.
    Ca doit pas être sorcier de baisser le plafond de revenus nécessaire pour louer un HLM, les personnes profitant d'un HLM alors qu'ils gagnent trop ne sont quand même pas des directeurs de multinationales qui ont du poids!?
    Ton petit 2, Mathieu... Les appartements sont déjà réquisitionnés par la ville mais comme il manque encore quelques appartements de l'immeuble, ils ne servent à rien pendant des années.
    Votre petit 3 de gauchistes de canapé, je vous le laisse

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  22. Manu, au niveau local tu n'as pas besoin d'être directeur de Total pour être copain de ton Maire : militant politique, copain à la ville ou membre du cabinet politique c'est largement suffisant ! Mais encore une fois ces cas sont une goutte d'eau dans la mer, le problème est bien plus général que ces quelques abus : il manque dix millions de logements décents !

    Pour le 2 la vill en'a pas réquisitionné les appartements, elle les a achetés.

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  23. Les décisions du montant des plafonds salariaux ne sont pas prises au niveau local que je sache, c'est national.

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  24. Et qui mieux que les élus de terrain d'une majorité gouvernementale (dont les ministres sont souvent eux même élus locaux) peut faire pression pour maintenir ces montants d'après toi ?

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  25. T'es quand meme pas en train de me dire que c'est la faute a la droite?

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  26. non, je te parle "d'une majorité gouvernementale" pas de l'actuelle. Ta lubie qui te fait penser que je fais une fixette sur la droite a encore frappé...

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