Durant le conflit israélo-hamasien, les médias et la blogosphère n’ont cessé de signaler la mollesse des réactions des pays occidentaux, partagés entre le soutien mou à Israël et la condamnation molle de l’intervention. Même les pays arabes, qui souhaitaient apparemment affaiblir le Hamas, sont restés cois.
Il y a pourtant une exception notable. Depuis le début de l’opération, le Canada n’a cessé de se féliciter de l’opération israélienne. En effet, même si c’est de manière très précaire, le Canada reste dirigé par des conservateurs largement inspirés par les idées néoconservatrices des anciens dirigeants américains. La justification s’inspire toujours de la logique de l’attaque préventive : le risque terroriste implique une opération de grande ampleur pour détruire les menaces éventuelles.
A chaque fois que le gouvernement Harper prend ce type de position, je dois te dire, cher lecteur, que j’ai un pincement au cœur. Certes, le Canada est loin d’être une grande puissance politique et militaire (éloignement des grands terrains mondiaux de crise, population peu nombreuse, liens très forts avec la défense américaine…) mais ce pays s’est toujours caractérisé par sa volonté de promouvoir la paix partout dans le monde. Il avait été à la tête de grands accords mondiaux comme le protocole de Kyoto ou l’accord sur les mines anti-personnelles. En 2003, le Premier ministre Jean Chrétien avait vertement combattu la guerre en Irak.
Il est dommage qu’un dirigeant dégrade ainsi l’image si positive de pays pacifique que pouvait avoir le Canada.
C’est marrant : lundi soir dernier, 14 ambassadeurs de pays arabes et le représentant de l’Autorité palestinienne ont exigé d’être reçus par le ministre des affaires étrangères canadien pour lui expliquer leurs positions. Ce type de rencontre sert-il à quelque chose ? Je doute que les néocons canadiens changent de position aussi facilement, mais cela a le mérite de marquer un désaccord…
Photographie : Stephen Harper, Premier ministre du Canada, chef du Parti Conservateur du Canada. Source ici.
Il y a pourtant une exception notable. Depuis le début de l’opération, le Canada n’a cessé de se féliciter de l’opération israélienne. En effet, même si c’est de manière très précaire, le Canada reste dirigé par des conservateurs largement inspirés par les idées néoconservatrices des anciens dirigeants américains. La justification s’inspire toujours de la logique de l’attaque préventive : le risque terroriste implique une opération de grande ampleur pour détruire les menaces éventuelles.
A chaque fois que le gouvernement Harper prend ce type de position, je dois te dire, cher lecteur, que j’ai un pincement au cœur. Certes, le Canada est loin d’être une grande puissance politique et militaire (éloignement des grands terrains mondiaux de crise, population peu nombreuse, liens très forts avec la défense américaine…) mais ce pays s’est toujours caractérisé par sa volonté de promouvoir la paix partout dans le monde. Il avait été à la tête de grands accords mondiaux comme le protocole de Kyoto ou l’accord sur les mines anti-personnelles. En 2003, le Premier ministre Jean Chrétien avait vertement combattu la guerre en Irak.
Il est dommage qu’un dirigeant dégrade ainsi l’image si positive de pays pacifique que pouvait avoir le Canada.
C’est marrant : lundi soir dernier, 14 ambassadeurs de pays arabes et le représentant de l’Autorité palestinienne ont exigé d’être reçus par le ministre des affaires étrangères canadien pour lui expliquer leurs positions. Ce type de rencontre sert-il à quelque chose ? Je doute que les néocons canadiens changent de position aussi facilement, mais cela a le mérite de marquer un désaccord…
Photographie : Stephen Harper, Premier ministre du Canada, chef du Parti Conservateur du Canada. Source ici.
Moi, ça me donnerait plutôt envie d'émigrer au Québec, tout ça.
RépondreSupprimerDéfenseur de la vraie langue française comme vous l'êtes vous seriez vite incarcéré pour frénésie meurtrière...
RépondreSupprimer@ Didier : je vous signale quand même que Stephen Harper est originaire de l'Alberta, parle un français très moyen, et n'est pas vraiment apprécié des Québecois.
RépondreSupprimer@ Fabrice : hum, il s'adapterait. Il y a beaucoup de vieux réacs au Québec...
Et puis Didier, ce serait un challenge pour vous, d'écouter ce merveilleux franglais!
RépondreSupprimer@ Manuel : ce n'est pas du franglais ! Ouh là, tu vas nous attirer plein de trolls québécois qui nous insultent avec des mots qu'on comprend pas... (christ, tabarnouche et autre mange la merde !)
RépondreSupprimerOuais enfin, j'ai plusieurs ex-habitants du Québec qui se délectent à en imiter l'accent et le parler et ce que j'entends c'est des construction grammaticales anglaises avec des mots français et des mots anglais conjugués à la française...
RépondreSupprimerBon, ça y est, on va avoir des trolls...
RépondreSupprimerEh bien qu'ils viennent!
RépondreSupprimer@ Manuel : ça va saigner, christ de tabarnacle !
RépondreSupprimerMatthieu et Manuel : je vis avec une femme qui a passé 19 ans de sa vie à Québec même, et qui y a fait trois enfants (mes beaux-enfants, donc) : inutile donc de vous dire que je suis vacciné contre la "parlure" locale !
RépondreSupprimerMais si vous en voulez un échantillon, je peux vous envoyer l'Irremplaçable...
Et, en effet, les Québécois m'amusent beaucoup lorsqu'ils nous reprochent d'employer des mots anglais alors qu'ils utilisent mots, expression, tournures syntactiques, etc., dans une proportion infiniment supérieure à la nôtre. Seulement, ils ne s'en aperçoivent pas.
RépondreSupprimer@ Didier : où ils ne veulent pas s'en apercevoir devant un "maudit Français"...
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