Je vais te parler, cher lecteur, des déclarations du jour d’Hillary Clinton, qui augurent de ce que risque de devenir la politique américaine.
En effet, le Sénat a confirmé aujourd’hui que l’ancienne candidate aux primaires démocrates allait occuper, dans quelques jours, le poste de secrétaire d’État. Cette fonction est l’une des plus importantes du gouvernement américain, équivalent de notre ministre des affaires étrangères.
L’administration Obama est très attendue sur ces questions, vu que le président américain est resté terriblement muet depuis le début du conflit à Gaza. Au début de l’offensive, ses proches ont avancé l’idée que le président ne pouvait s’exprimer avant d’entrer en fonction, de peur de perturber les actions de l’administration Bush. Très mystérieusement, le futur président n’a pourtant pas hésité à critiquer vertement la politique de lutte contre la crise du même Bush et a cru bon d’annoncer d’ores et déjà un nouveau plan de relance économique.
Et pourtant, les déclarations du jour d’Hillary sont encourageantes. Certes, la future ministre confirme que les États-Unis ne discuteront pas avec le Hamas, tant qu’il n’aura pas reconnu Israël. Comme je l’affirmais récemment, je suis persuadé que le Hamas n’a aucun intérêt à le faire, vu que toute sa légitimité politique face au Fatah s’appuie entièrement là-dessus.
Par contre, il y a deux évolutions nettes :
Ce changement de comportement américain pourrait permettre à l’Iran d’avoir des garanties et de cesser d’entretenir une instabilité générale dans la région. Ainsi, les mouvements terroristes islamistes palestiniens perdraient leurs sources d’approvisionnement en armes et Israël pourrait négocier plus sereinement. L’espoir est mince, mais il existe tout de même.
Avec, en plus, l’annonce d’une volonté d’amélioration des relations avec la Chine et la Russie, Clinton confirme que la doctrine de l’attaque préventive est remise en cause. On ne peut que se réjouir de cette volonté du nouveau président américain de préférer la paix à la guerre.
La France et l’Europe, je l’espère, le soutiendront dans cette voie.
En effet, le Sénat a confirmé aujourd’hui que l’ancienne candidate aux primaires démocrates allait occuper, dans quelques jours, le poste de secrétaire d’État. Cette fonction est l’une des plus importantes du gouvernement américain, équivalent de notre ministre des affaires étrangères.
L’administration Obama est très attendue sur ces questions, vu que le président américain est resté terriblement muet depuis le début du conflit à Gaza. Au début de l’offensive, ses proches ont avancé l’idée que le président ne pouvait s’exprimer avant d’entrer en fonction, de peur de perturber les actions de l’administration Bush. Très mystérieusement, le futur président n’a pourtant pas hésité à critiquer vertement la politique de lutte contre la crise du même Bush et a cru bon d’annoncer d’ores et déjà un nouveau plan de relance économique.
Et pourtant, les déclarations du jour d’Hillary sont encourageantes. Certes, la future ministre confirme que les États-Unis ne discuteront pas avec le Hamas, tant qu’il n’aura pas reconnu Israël. Comme je l’affirmais récemment, je suis persuadé que le Hamas n’a aucun intérêt à le faire, vu que toute sa légitimité politique face au Fatah s’appuie entièrement là-dessus.
Par contre, il y a deux évolutions nettes :
- Tout d’abord, Clinton a annoncé qu’Israël devrait, à un moment ou à un autre, envisager une paix avec les Palestiniens. Cette avancée est déterminante, car elle implique qu’Obama ne va plus forcément accepter que la paix doive attendre la fin définitive de tout attentat, et qu’Israël devra finir par prendre des risques. C’est donc la fin du bienveillant soutien de G. W. Bush.
- Surtout, Clinton a annoncé l’ouverture de négociations avec l’Iran, si celle-ci y est prête. Cette annonce est primordiale. Depuis l’offensive américaine en Irak, le régime des mollahs s’est toujours senti menacé par la puissance américaine. Il a donc développé une stratégie assez cohérente. Il s’agissait d’abord de se doter d’armes nucléaires pour assurer l’intégrité de son territoire ; ensuite de trouver des alliés solides, comme la Syrie par exemple ; enfin d’armer des mouvements islamistes terroristes autour d’Israël (Hezbollah et Hamas), à la fois pour menacer le grand allié des Américains, mais aussi pour déstabiliser les États arabes de la région (n’oublions pas le rôle des Palestiniens en Jordanie et au Liban). Ces pays ont d’ailleurs assez mollement réagi au départ à l’opération de destruction du Hamas lancée par Israël.
Ce changement de comportement américain pourrait permettre à l’Iran d’avoir des garanties et de cesser d’entretenir une instabilité générale dans la région. Ainsi, les mouvements terroristes islamistes palestiniens perdraient leurs sources d’approvisionnement en armes et Israël pourrait négocier plus sereinement. L’espoir est mince, mais il existe tout de même.
Avec, en plus, l’annonce d’une volonté d’amélioration des relations avec la Chine et la Russie, Clinton confirme que la doctrine de l’attaque préventive est remise en cause. On ne peut que se réjouir de cette volonté du nouveau président américain de préférer la paix à la guerre.
La France et l’Europe, je l’espère, le soutiendront dans cette voie.
En effet, rien que le nom Clinton est déjà porteur d'espoirs...
RépondreSupprimerBush tient une grande part de responsabilités dans la détérioration de la situation au Proche Orient, il a totalement délaissé la région pour se concentrer sur ses 2 guerres, et israéliens et palestiniens ont fait comme d'habitude... Se foutre sur la gueule.
On a besoin de l'ingérence américaine pour résoudre ce conflit, on a besoin d'un nouveau Bill Clinton, qui était à deux doigts d'y parvenir.
Pour l'Iran, on a 2 options:
-La guerre
-la négociation
J'ai fait mon choix.
SI Israël détruit le Hamas, et que Bibi Netanyahou n'est pas élu, il y aura une fenêtre pour commencer quelque chose.
J'ai bien aimé ce quand elle a dit ça:
RépondreSupprimer"L'Amérique ne peut résoudre seule les problèmes les plus pressants du monde et le monde ne peut pas les résoudre sans l'Amérique"
@ Manuel : oui, Bush a agi comme un irresponsable tout au long de ses deux mandats.
RépondreSupprimerPour l'Iran, je souhaite aussi la négociation, qui seule amènera la détente qui retirera de la légitimité aux discours des ayatollahs. On verra si les Iraniens sont prêts à discuter.