C'est la fête aux U.S.A, j'écoutais la radio hier, comme tous les jours, j'entendais la fanfare, les reporters parlaient de bals, de fêtes, d'unité derrière leur nouveau président, érigé en messie politique.
Je ne vais pas revenir sur le personnage Obama, sur le bien fondé ou non des espoirs qu'il suscite, mais plutôt sur l'attitude des états-uniens après cette élection.
Républicains, démocrates, après l'élection, ils sont tous derrière leur président pour qu'il ramène la prospérité sur le nouveau continent.
J'ai également ressenti ça en 2004, j'en était d'ailleurs révolté, moins en 2000, mais l'élection avait été entachée d'un décompte des voix pour le moins bizarre.
J'ai également le souvenir que Clinton avait généré un rassemblement derrière lui, au moins en 1996, car avant cela, j'étais un peu trop jeune pour m'y intéresser.
Je vais donc faire une généralité à partir de ces 3 élections, les experts de l'Amérique me contrediront si je me trompe...
Je suis assez admiratif devant cette faculté à oublier sa couleur politique et à se rassembler pour le bien de son pays.
En comparaison, le lendemain d'une élection présidentielle en France, le camp opposé au président élu commence déjà à critiquer, et j'ai l'impression qu'il espère un échec, histoire de remporter les prochaines législatives pour contrebalancer un peu le pouvoir.
Le but et l'ambition d'un président est de mener son pays à la prospérité, et nous devrions accepter une défaite et soutenir l'élu pour qu'il accomplisse sa mission.
C'est vrai que qu'une politique démocrate n'est pas bien différente d'une politique républicaine, du moins sur le plan intérieur, tandis qu'une gouvernance socialiste est totalement différente d'une gouvernance UMP ou RPR. Il est donc compréhensible qu'un socialiste ne veuille pas des réformes de droite qui vont à l'encontre de ses convictions.
Je vais tout de même oser dire que je pense que c'est un problème de mentalité. Nous aimons critiquer, nous aimons gueuler, nous sommes des éternels insatisfaits, en France.
J'espère qu'on viendra m'approuver ou me contredire, car ce billet appelle au débat.
Je me suis aventuré par ce billet sur un terrain de croyances sans réel fondement, je suis curieux de connaitre d'autres opinions
Mais parfois, j'ai l'impression que la "couleur"politique influence moins que que l'ambition personnelle..
RépondreSupprimerSalut Manuel, et merci pour le lien. "Expert" de l'Amérique, c'est un peu fort ;-)
RépondreSupprimerDeux petites remarques toutefois :
1. La raison pour laquelle (à mon sens du moins) les querelles partisanes cessent le temps de l'investiture est à rechercher du côté du profond respect des Américains pour deux choses liées mais sensiblement différentes : les cérémonies en général d'une part, mais surtout leur système politique d'autre part. Obama lui-même a fait référence dans son discours à un peuple "resté fidèle à ses documents constitutifs". Ca n'est pas rien.
2. Je comprends aisément que les différences entre Démocrates et Républicains, en politique intérieure surtout, nous paraissent parfois minces vues d'Europe. Mais elles n'en sont pas moins réelles. Alors certes, la vie politique n'est pas aussi polarisées qu'en France par exemple, où une bonne part de l'opposition gauche-droite relève plus du décorum que d'autre chose ; mais il n'y avait qu'à suivre les débats entre John McCain et Barack Obama pour apercevoir sans peine leurs différences de point de vue, d'orientations politiques, et même de philosophie quant à la voie à suivre pour leur pays. S'ajoutent à cela les éléments de débats sur le fédéralisme, toujours vivaces aux États-Unis.
T'es en tout cas le plus expert que je connaisse et tu as donné l'éclairage que je souhaitais.
RépondreSupprimerEt puis, une petite flatterie, c'est toujours bon à prendre!
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RépondreSupprimerUn nouveau genre d'anonyme, l'anonyme me surprendra toujours, on les cons, les incompréhensibles et donc maintenant les "rien à voir avec le billet".
RépondreSupprimerFinalement j'ai viré l'anonyme, il y a le même message chez Mathieu, les "copié-collé", non merci.
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