D'un côté on a eu droit à du suspens, des rebondissements, un final haletant, l'indécision jusqu'au bout et finalement une victoire à l'arrachée et des adversaires qui pestent contre l'arbitre. On a même droit droit à une troisième mi-temps acharnée à coup de:
,Je les aime pas, ils ont refusé de me payer un coup après le match"
"Mais si je leur ai offert une bière mais ils n'en voulaient pas".
Extraordinaire leçon de démocratie que voilà.
De l'autre côté, que dire... Tout a été bouclé en une mi-temps, on n'était pas sûr de qui tirerait le pénalty mais à part ça, aucune espèce de suspens. tout était déjà joué d'avance, un peu un remake de OM-VA de 1993 avec Nicolas Sarkozy dans le rôle de Bernard Tapie. Maintenant tout le monde est content, mais de toute façon ont ils le choix?
Belle leçon d'autoritarisme divin que voilà.
Alors la question que je me pose, vaut il mieux jouer la carte de la démocratie à fond, quitte à se fatiguer en prolongations et générer de vives tensions dans l'équipe et parmi les supporters?
Ou faut il jouer la carte anti-démocratique et décider du vainqueur, vainqueur qui ne sera qu'un Poulidor après le nouveau Jacques Anquetil de la politique.
Et bien, mon cœur balance à gauche mais la raison à droite, car si les bleus ont grappillé quelques points, réussi à asseoir un petit peu plus leur position de leader du championnat, les "roses" ont eux encore beaucoup perdu lors de cette journée.
Peut-être faudrait il mieux préparer le beau jeu démocratique, mieux s'entrainer, créer un esprit de groupe avec un fond de jeu solide, et profiter du prochain mercato pour se débarrasser des solistes sans talent et des fauteurs de troubles, et certainement aussi de ceux qui rêvent secrètement rejoindre l'équipe des bleus...Du boulot en perspective!
Manuel, ce billet est génial. L'un de tes meilleurs.
RépondreSupprimerMerci beaucoup, je suis humblement touché.
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