C'est un document en PDF que je n'arrive pas à mettre sur le blog alors si vous êtes curieux, cliquez sur le lien ci-dessus et tout en haut à droite téléchargez l'édition du 4 septembre 09.
Juste une petite explication pour certains, un frontalier n'est pas forcément un musulman, ni même un arabe ou encore un noir, il est français avant tout.
De ce point de vue, les Suisses feraient bien de la mettre en veilleuse, car ils sont très nombreux à venir habiter en Franche-Comté, où les maisons sont moins chères que chez eux.
RépondreSupprimerCela étant, je ne vois pas où est le racisme là-dedans...
Oublions le terme racisme, le suisse parle du français comme certains français parlent de l'étranger en France.
RépondreSupprimerLa lutte contre l'immigration est avant tout motivée par la nécessité de limiter la concurrence des étrangers sur le marché du travail. Le racisme n'a rien à voir là-dedans, même en France, mais pas mal de gens font semblant de ne pas avoir compris. C'est plus facile de stigmatiser le racisme de ces petits fachos de droite que de réfléchir vraiment aux problèmes que pose l'immigration (quand y'en a beaucoup, y'a des problèmes !).
RépondreSupprimerCe document PDF est très clairement raciste, mais motivé par ce que tu décris dans ton commentaire, à savoir limiter la concurrence des étrangers sur le marché du travail.
RépondreSupprimerStigmatiser une partie de la population (frontalière non résidente le cas échéant) et lui faire porter la responsabilité des maux de la société, j'appelle cela du racisme.
Le diagnostic du MCG est mauvais car Genève a besoin des frontaliers pour faire le travail que les genevois ne veulent pas faire, par ailleurs ils en profitent pour élargir le problème en incluant la criminalité, d'escroqueries, d'insécurité et en attribuant tout ça aux frontaliers.
La tendance est la même en France, l'insécurité, le chômage sont liés à l'immigration d'après certains politiques ou blogueurs.
Je voulais souligner que pour une fois, nous, français sommes victimes de ces amalgames raciste et j'en suis heureux car peut-être certains, moins cons que la moyenne, réussiront à voir le paradoxe de leurs opinions et comportement.
"Stigmatiser une partie de la population et lui faire porter la responsabilité des maux de la société, j'appelle cela du racisme".
RépondreSupprimerIl va falloir qu'on parle du racisme anti-traders alors...
Plus sérieusement, le racisme est pour moi un cas particulier du comportement que tu cites : montrer du doigt une catégorie de personnes comme responsables collectifs des malheurs du monde. Attitude qui oublie que toute responsabilité n'est qu'individuelle et que personne n'a a porter le chapeau pour ce que font ses congénères raciaux, ethniques ou de classe sociale.
Cela dit, si tu compares à la Suisse ou surtout au Japon, on se rend compte que la France est l'un des pays les moins "racistes" du monde !
Je suis d'accord avec toi sur le racisme anti-traders, on leur met tout sur le dos pour ne surtout pas devoir s'occuper des vrais problèmes du système financier et laisser les choses telles qu'elles sont, mais c'est un autre sujet.
RépondreSupprimerLa Suisse est clairement un pays raciste, pas de doute là dessus, même si la ville de Genève compte le plus grand pourcentage d'étranger d'Europe, tout de même.
Le Japon a une relation d'un autre age avec l'étrangers, j'en ai déjà parlé dans un billet précédent.
Mais au niveau administratif, les choses sont claires, on a des droits ou on en a pas, je n'ai jamais ressenti que le peuple nous balançait toutes ses misères à la gueule, ce racisme dont tu parles est culturel, c'est un racisme de timidité, de méfiance, de peur, pas un racisme d'accusation et d'égoïsme comme chez nous.
Je serais de race française comme il y a des vaches normandes, limousines. Quand je vois ma feuille d'impôts je me vois plutôt comme vache à lait.
RépondreSupprimerL'autre jour, il y avait un Breton au Kremlin-Bicêtre.
RépondreSupprimerT'as dû te tromper, c'était sûrement un normand déguisé...
RépondreSupprimerAlors le racisme c'est comme le cholestérol, il y a un bon et un mauvais racisme ?
RépondreSupprimerPersonnellement j'ai du mal a considérer la position des japonais vis a vis de l'étranger comme du racisme, j'ai employé ce terme a contre coeur pour tout te dire.
RépondreSupprimerIls ne parlent pas des frontaliers français, mais des habitants frontaliers du Valais. Or, on le sait bien : quand il y en a un, ça va, mais dès qu'ils sont plusieurs...
RépondreSupprimerManuel je ne te suis pas du tout. On est xénophobe ou on ne l'est pas, il ne peut pas y avoir des méchants xénophobes (Hortefeux) et des gentils (les japonais).
RépondreSupprimerPaul, tu ne vas pas me faire une Lomig quand même... Le monde n'est pas blanc ou noir!
RépondreSupprimerTu ne peux pas considérer de la même manière le rapport à l'étranger au Japon et en France, l'histoire, l'évolution des 2 pays est complètement différente, il y a 20 ans, hormis les G.I dans leurs bases, il n'y avait pas un étranger sur le sol japonais, quand un jeune russo-japonais est arrivé au collège de ma femme, tous les gamins le regardaient avec des yeux ronds et voulaient, à la limite, le toucher.
Et puis cette relation bizarre que j'ai ressentie vis à vis de l'étranger n'est absolument pas comparable au raciste de base français, c'est un mélange de sentiments contradictoires qui s'exprime de manière assez subtile, et pas vraiment désagréable.
Maintenant les connards fachos existent partout, et eux sont des saloperies, d'où qu'ils viennent.