SFR, Bouygues, Orange, un chateau et un président...

"Je me suis acheté un château, ce n'est pas pour laisser les romanichels venir sur les pelouses"

Quelle phrase pleine d’humanité de Monsieur Bouygues…

Je me demande pourquoi Nicolas Sarkozy est hostile à l’arrivée d’un quatrième opérateur de téléphonie…

Est-ce la peur de voir une concurrence féroce détériorer encore un peu plus les conditions de travail des employés de chez SFR, Bouygues et Orange?

Le spectre d’une pandémie suicidaire se propageant parmi ces opérateurs hante-t-elle les nuits de notre président?

Pourtant, dans un monde de toujours plus de libéralisme, je pensais que pour une fois tout le monde serait d’accord sur l’utilité de mettre un peu de zizanie dans cette mécanique bien huilée de l’arnaque mobile du consommateur.

Free, qui est en pôle pour remporter le sésame, a vraiment la gueule de l’emploi, politique de prix bas et leader en FAI, si l’on met de côté l’ex-protégé national Orange, ils paraissent en mesure d’offrir quelque chose de nouveau, et d’intéressant et peut-être même de tirer les trois potes en place vers des prix plus bas et des contrats plus courts.

Mais apparemment Nicolas n’est pas chaud à l’idée de voir la concurrence essayer de d’améliorer la condition du portefeuille du consommateur, il est peut-être vraiment inquiet pour la santé des employés de ses sociétés, préférant prendre le parti de l’employé plutôt que celui du consommateur.

Peut-être est-il tout simplement soucieux et de la situation de son ami Bouygues, qui, on le comprend, ne veut surtout pas de Romanos sur les pelouses de son château. Il défend la propriété privée, notre président.

J’ai finalement réussi à trouver un morceau de libéralisme dans tout ça, ne touche pas à la propriété privée des multinationales!