"Le défi de l'accès au vaccin pour les pays en développement"
En fait cet article ne fait que dresser un état des lieux concernant la progression du virus, sa possible mutation vers une maladie plus grave et le nombre de vaccins disponibles.
Cet article est en fait truffé de bonnes nouvelles, le virus ne mute pas (pour l'instant) et l'OMS parle d'une possible production annuelle de 3 milliards de vaccins.
Et ben 3 milliards, c'est moins que la population mondiale, et c'est là que le titre choisi est intéressant, car naturelle les milliards manquants se trouvent dans les zones les plus pauvres de la planète... Défi...
Drôle de défi quand le montant nécessaire au traitement des habitants des pays les plus touchés/pauvres annoncé est de 1 milliard de dollars.
A l'échelle planétaire, cela ne me paraît quand même pas énorme...
On verra bien si la communauté internationale réussira son pari/défi de soigner même les africains ou autres habituels laissés pour compte de notre jolie humanité...
On pourrait faire une sélection. Par exemple, on ne vaccine que les libéraux et les réactionnaires, mais pas les gauchistes, les socialistes, les pauvres et les musulmans.
RépondreSupprimerJe vais aller proposer ça aux blogueurs de droite.
Scoop : le 21 septembre 2009, Manuel (oui, oui, LE Manuel, celui qui fait son intéressant en feignant n'être pas de gauche !) découvre que les pauvres sont moins bien soignés que les riches. Il alerte aussitôt le monde... Lequel, bien sûr, se mobilise immédiatement...
RépondreSupprimerDécidé à répondre à l'appel de Manuel, l'Occident (mot honni quand il s'agit de préserver ce qu'il signifie, mais toujours bienvenu lorsqu'il faut collecter des fonds), l'Occident, donc, décide d'envoyer massivement des flots de dollars et d'euros en direction de l'Afrique : il ne s'agirait pas que nos clients choppent la grippe, non plus.
Six mois plus tard, les fonds en questions se retrouvent à l'abri (de la grippe et d'autres désagréments) sur des comptes numérotés dans des paradis fiscaux, tenus par des blancs au profit de quelques dictateurs noirs : jamais de racisme chez ces gens-là.
Les pauvres meurent de la grippe comme il était prévu, Manuel se couvre la tête de cendres (mais ne meurt de rien car il vit en Europe de l'Ouest).
Pauvre Manuel !
(Fin du conte.)
@ Didier : Contrex, hein ???
RépondreSupprimerDidier... Tordant !
RépondreSupprimerVous m'avez fait marrer aussi...
RépondreSupprimerEt je note une mémoire d'éléphant, vous citez mes billets et êtes même capable de les dater!
Je suis flatté par tant d'intérêt.