jeudi 10 juin 2010

Fêtes Trance, Ganei Huga et ailleurs.



J'aime beaucoup la musique, peut-être pas autant que mon ami Fabrice, mais elle tient une place importante dans ma vie.
Ceux qui aiment la musique autour de moi sont généralement assez pointilleux sur la définition de ce qu'est la musique, entre autres le rock, biensûr et ses dérivés. Il faut des intruments, joués par des artistes, plus ou moins virtuoses.
Il existe pourtant une musique qui doit fracasser les oreilles de beaucoup d'entre vous, la trance. Pas la techno, pas la house, pas la dance toute pourrie, la trance, psychedelic trance de préférence.
Oui je sais, les basses sont très fortes, ça tape de partout, et pourtant danser pendant des heures jusqu'au lever du soleil lors d'une fête trance en pleine montagne, ou sur une plage un peu cachée... Quel plaisir absolu!
Car c'est une musique d'extérieur, de live, pourrait-on dire.
Le problème, c'est que ce type de fêtes est interdit en France, ben oui, vous pouvez organiser des festivals de rocks, de reggae, mais pas de trance. Ben oui, trop d'ecxtas, de LSD, de poudres en tout genre et de chichon... Donc, interdit.
J'ai pu aller à une seule de ces fêtes, il y a une dizaine d'années en France, et à vrai dire, l'ambiance était plutôt naze, avec une floppée de lascars en jogging lacoste qui ne venaient que pour vendre de la came, draguer grossièrement les nanas défoncées et se foutre de la gueules des gens qui s'amusent avec quelques bastons à la clé.
Donc, je ne les regrette pas trop.
Par contre en Allemagne, au Japon, en Thaïlande, en Inde ou en Israël... Quel bonheur! Des passionnés, des vrais, pas de péquins mal-intentionnés mais tout le monde qui tire dans le même sens, des sourires, des marrades, une musique parfois à couper le souffle, le pied!
Le top, c'est le Japon, superbe organisation, lieux mythiques, et des japonais inimitables lorsqu'il s'agit de faire la fête. Hippies, femmes splendides, Yakuzas, tout le monde danse ensemble et tout le monde partage, pas de clans, pas de hautainerie ni de bagarres, mes meilleures expériences festives.
L'Allemagne est un berceau de cette musique et j'ai grandi dedans, tandis qu'en Inde ou Thaïlande, c'est un public voyageur et souvent connaisseur, donc voulant la même chose: danser, danser et se sourire.
Lors de mon récent voyage en Israël, je me suis retrouvé presque par hasard dans une grande fête trance, s'étalant sur 2 jours. J'ai été assez agréablement surpris par l'ambiance très bon enfant, me rappellant un peu le Japon en moins naïf. Tout le monde se parle, personne ne hausse les sourcils, on te prévient si ton appareil photo risque de tomber de sa pochette, et surtout les israéliens sont d'immenses fans de cette musique et ils dansent!!
Danser sur de la trance, a mes yeux, c'est danser à l'état pur, tu fais comme tu veux, tu sautilles, tu fais le crapaud, le crabe, tu peux à la limite tourner sur toi-même et ça ira aussi. Personne ne juge tes capacités de danseur, ce n'est pas du hip hop, à la limite, je remarquerai celui qui compte ses pas pour tenter de faire style...
Le seul point négatif de la fête de Ganei Huga, c'était la présence très importante de flics, à l'entrée et surtout à l'intérieur...
Beaucoup de flics en Israël, et sévères...
Quasiment partout où j'ai voyagé, j'ai rencontré des israéliens et quasiment partout, ils organisent des fêtes trance, quasiment tous aiment cette musique.
Merci à eux, car j'ai le sentiment que s'ils n'étaient pas, cette musique risquerait de tomber aux oubliettes...
Bon, en août, mon épouse et moi iront en Suisse italienne pour aller danser avec les européens, nous avons réussi à trouver une belle fête à distance de bagnole de chez nous et comme en 2009, on y retourne.
Finalement, le fait que cette musique soit retombée quelque peu dans l'oubli en Europe est plutôt positif, pas de perte de qualité dûe à une commercialisation destructrice, pas de faune désagréable, le problème est de trouver, mais quand on a trouvé, c'est vraiment le pied!

2 commentaires:

  1. Salut, j'ai été réceptif à ton article car je fais partie de ces gens qui aiment la trance. Pourtant j'ai plutôt une culture résolument rock. Comme tu le dis, la techno a mauvaise presse : pas considérée comme une musique noble. C'est un pôte gothique comme moi à l'époque qui m'a fait découvrir le label Dragonfly. Ce que j'apprécie c'est sa capacité à transcender totalement l'individu et sans aucune substance psychotrope. Comme toi il y a 20 ans je suis allé à une rave perdue au fond des bois, c'était glauque. Faudrait que j'essaye une teuf, une vraie...Jamais fait encore.
    A +

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  2. Ben écoute, j'ai moi aussi une culture rock, mais je pense que la trance et le rock sont tout à fait compatibles.
    Underground, sauvage, plaisir, sex, drugs, and...

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