samedi 29 novembre 2008

Le parisien vient skier en Haute Savoie!

Pour ceux qui viendront me rendre visite et ceux iront skier vers chez moi, j'ai trouvé ce petit guide bien pratique et comique sur le site de l'office du tourisme de Haute Savoie.
Le côté caricatural est bien précisé en bas, mais je note pas mal de vérités quand même...

GUIDE DE SURVIE POUR LES TOURISTES EN HAUTE-SAVOIE
  • N'oubliez jamais que vous n'êtes pas chez vous
  • Cessez de mettre des Moon Boots avec vos jeans ou des écharpes de foot au ski
  • Laissez toujours un pourboire, quelques centimes suffisent parfois pour vous maintenir en vie
  • Comparer les remontées mécaniques au métro peut vous coûter cher
  • Ne dites surtout pas "A Paris, c'est moins cher"
  • Ne branchez jamais en boite, contentez-vous de danser
  • Même immatriculée 74 (73), une voiture de location reste une voiture de location
  • Arrêtez de dire "Oh, comme c'est beau", on le sait
  • Ne vous ridiculisez pas en parlant de ski
  • Ne roulez pas à 40 km/h sur les routes de montagne, nos routes ne sont pas dangereuses, c'est vous qui ne savez pas conduire
  • Ici le Klaxon n'est là que pour dire bonjour. Vous ne connaissez personne, ne klaxonnez pas
  • Vous n'avez rien à faire au comptoir, il nous est réservé
  • Sachez qu'un Savoyard n'est jamais seul
  • Ne branchez pas les habitantes des stations, même nous, nous n'y arrivons pas
  • Ne nous lancez jamais de défis stupides sur notre capacité à tenir l'alcool. Vous avez perdu
  • Enfin, n'oubliez pas que vous n'êtes pas partout chez vous, surtout chez nous.

Une petite précision au cas ou, ceci est une caricature !

30 commentaires:

  1. Huummm... A faire ce genre de billets, tu vas nous attirer des trolls de ton coin. Mais aussi des visiteurs peut-être...

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  2. Pas des trolls de mon coin mais peut être des touristes parisiens pensant trouver un bon plan sports d'hiver...

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  3. Et puis, je vais ajouter un truc...
    Arrêter de prononcer le mot "province", c'est comme se coller un étiquette "je suis parisien et je suis le meilleur" sur le front.
    Je suis un ex-parisien mais je remarque pas mal de chose depuis mon passage au statut de "provincial"

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  4. @ Manuel : le mot province a été longuement utilisé dans un pays très centralisé. Je trouve les gens qui utilisent le terme "région" à la place tout aussi méprisants.

    La géographie française est caractérisée par la spécificité parisienne, ce que les géographes appellent la macrocéphalie parisienne. Ces termes (province ou région) symbolisent cette rupture.

    Nul mépris chez moi, nul sentiment de supériorité, juste la constatation de l'existence de différents types d'espace en France.

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  5. Je n'ai pas ressenti de mépris de ta part, je te rassure.
    Je dis juste qu'en général, personne ne va aussi loin que toi à l'instant en matière de géographie... Déformation professionnelle je suppose...
    Seuls les parisiens utilisent ce terme, et je remarque qu'il est déplaisant aux oreilles du provincial (que je ne suis pas vraiment).

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  6. @ Manuel : pourtant, ces termes reflètent bien cette démarcation dans la tête des Français, et des Parisiens en particulier...

    En fait, nos concitoyens font de la géographie sans le savoir.

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  7. Cette démarcation est dans la tête des parisiens.
    Cette démarcation met en avant Paris face au reste.
    Et cette idée de capitale "supérieure" se démarquant du reste du pays est justement ce qui déplait au "reste". Et c'est compréhensible, on n'a pas envie d'être considéré comme secondaire.
    Et je note le fait que tu peines à comprendre ce raisonnement et t'entêtes à vouloir justifier ce terme, donc que tu ne comprends pas le sentiment du "provincial" par rapport à ce terme.

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  8. @ Manuel : on ne peut pas nier que la région parisienne a une place à part dans l'organisation de la France.

    On peut résoudre à la fois l'arrogance des Parisiens et le sentiment d'être méprisé des autres en disant que Paris ne serait pas la troisième métropole mondiale sans la France, et inversement...

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  9. Je n'arrive pas à croire que tu t'acharnes autant à défendre ton bout de gras parisien!
    L'arrogance est exprimée en partie par de genre de termes et également par le "je sais tout isme", et autres attitudes bien racontées dans le document du billet.
    Quand je dénonce gentilment le mot "province" et ses dérivés, je m'attends à une réaction du genre: "Ah bon, c'est mal vu? Je ne pensais pas..." S'entêter mordicus, c'est bien la preuve d'une attitude hautaine, ne prenant pas en compte le sentiment de l'autre et se justifiant à tout prix.
    Mais comme t'es mon pote, je t'emmènerai quand même chasser le dahu quand tu viendras me rendre visite. Demande à Fabrice, il s'est éclaté à l'attendre toute la nuit l'hiver dernier...

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  10. Je ne défend pas mon bout de gras parisien. J'essaie juste de t'expliquer que cela reflète une réalité géographique.

    L'Île-de-France est la région métropole de France et ses habitants se sentent supérieurs.

    Le reste du territoire est plutôt une périphérie spatiale (sauf Lyon où sont installés des pouvoirs)et ses habitants se sentent méprisés.

    Je ne dis pas que c'est bien, je dis juste que c'est cohérent !

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  11. Alors continuez gaiment à être mal aimés, méprisés et moqués. Si cette cohérence géographique justifie cette supériorité toute relative, alors ...

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  12. Il y a une BD récurrente dans Fluide Glacial "la bousie (chez les bouseux) à l'usage des parisiens", ça colle assez au propos original...

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  13. @ Manuel : ce n'est pas cela que j'ai dit !!! Tu es comme Criticus, tu ne me lis pas avant de m'attaquer !

    @ Fab : connaît pas, je vais aller voir.

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  14. Tu vas aller voir quoi? Tu vas acheter tous les fluide glacial pour trouver ce dont il parle?...
    Je lis et je réponds.
    Tu t'entêtes à expliquer une attitude dérangeante.
    Je sais pourquoi le parisien se la pète autant!
    Ce que je vois au travers de tes commentaires, c'est que c'est un fait, et qu'il faut accepter qu'ils se la pètent!
    Aucune remise en question, rien. On est parisiens, vous êtes des bouseux, et on vous emmerde.
    Si vous ne savez pas pourquoi on vous traite de bouseux, je vous l'explique car je suis parisien et je sais des choses, et vous apprenez!

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  15. @ Manuel : si tu veux en rester là, soit. Je pense qu'on a fait le tour.

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  16. 1) Mathieu n'est pas parisien, c'est un banlieusard, à ce titre le vrai parisien a autant de mépris pour lui que pour le provincial
    2) Je vis à la porte de Paris (beaucoup plus près que Mathieu), et pourtant je ne crois pas avoir ce genre d'attitude condescendante, ai-je le droit de dire que si un savoyard (ou un berrichon) se croit supérieur à moi il devient instantanément un gros crétin, à l'image même du parisien qu'il dépeint ?

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  17. La relation entre le parisien et le banlieusard, je m'en fous.
    Disons que le vrai parisien est une espèce en voie de disparition et que pour la "province", tout ce qui est 75,77,78,91,92,93,94,95, c'est un parisien.
    Ensuite, l'attitude condescendante que je pointe du doigt n'est pas volontaire, elle est certainement inconsciente.
    Je dirais que chez toi, puisque tu te cites en exemple, il y a une forte envie de te démarquer de ce parisiannisme, et je dans mon billet il est sujet d'expressions, de phrases, d'attitudes, qui ne sont pas volontairement méchantes ou hautaines mais qui même chez moi, hérissent les poils.
    Alors ni toi ni Mathieu n'êtes des parisiens cons, je n'en connais pas d'ailleurs. Mais je dirais que même vous deux, avez certains tons, certaines petites phrases qui piquent.
    Je ne vous fais pas un procès, d'ailleurs ce billet était à l'origine une boutade, mais puisque ça resserre autour de vous, je dirais que vous n'avez qu'à en prendre de la graine.

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  18. Hérisse le poil chez toi.... fais gaffe, le zoo de ta région va t'enferme dans la cage on singes mon ami hyperpileux.

    Sinon l'ironie du lundi matin est trop fraîche pour être comprise, ne me considérant pas comme parisien (je fais partie de ces rares imbéciles qui n'éprouvent pas le besoin d'être "nés ou vivant quelque part") ton billet, tout comme l'échange acide-amer qui a suivi m'a beaucoup amusé, je voulais juste continuer en relançant la discussion ;)

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  19. Lundi, 11H25, le fonctionnaire est fatigué et le prof est en train de bloguer...

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  20. 11h26 : le mec du privé "qui bosse comme un chien vu que dans le privé c'est pas la FP et qu'on bosse nous" n'a toujours pas lâché son clavier mais se permet d'ironiser sur ses potes qui font la même chose que lui

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  21. Tout à fait, mais l'occurrence le mec du privé a des objectif chiffrés à atteindre et n'a pas à justifier ses heures de travail, seul le blé compte!

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  22. Le mec du privé est donc un cadre (mais sans la paie, niark niark niark) : tout comme son pote du public il est considéré comme assez grand pour gérer sa façon de bosser, et il sera jugé à l'aune de ses résultats (qui, à part le cas spécifique des profs, sont quantifiables et qualifiables dans le public comme dans le privé).

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  23. Pas cadre moi, commercial.
    Les profs sont des feignasses, enfin pas tous, juste le notre.

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  24. Le niveau de ce blog baisse. Nicolas a raison, les gars, faut qu'on relève un peu le tout.

    Faut que je trouve à faire un billet qui va nous amener des trolls. J'ai vu ce blog pro-israélien où t'a été commenté, Manuel, je crois que je vais répondre à son commentaire...

    On va avoir du lourd, comme cela.

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  25. Quand on est entre nous on dit ce qu'on veut, je ne pense pas que Monsieur Nico ait quelque chose à redire sur nos commentaires...

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  26. Le blog israélien filtre les commentaires... T'attends 10h avant d'être publié mais vas-y!

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  27. @ Manuel : ah, mais non, je vais le faire ici, avec un vrai billet. C'est trop tentant !

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  28. Faire quoi, parler de l'article en question ou faire un sujet sur Israël...?

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  29. Répondre aux questions qu'il pose, même si je ne suis pas un pro-palestinien, pas plus qu'un anti-israélien...

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