mercredi 3 juin 2009

Il veut Obama pour lui tout seul...

Les multiples discussions autour de l'invitation ou plutôt de la non-invitation de la reine d'Angleterre aux cérémonies du débarquement me passaient au dessus de la tête... Jusqu'à l'intervention piquante de Bayrou, une fois n'est pas coutume.
Selon Bayrou, donc, notre très cher Monsieur égo a sacrifié cet évènement avec toute sa symbolique et son importance historique pour une habituelle histoire d'élection... Monsieur voulait partager ce moment avec son grand pote Obama (je me marre...) tout seul sans gonzesse pour lui piquer la vedette...
Exit la reconnaissance aux anglais d'avoir grandement contribué à nous éviter de parler allemand aujourd'hui.
Exit la diplomatie qui peut être si fragile .
Bienvenue au collège, aux jeux de gosses qui veulent se faire remarquer...
Eh bien, le moins qu'on puisse conclure de cet acte diplomatique de haut vol, c'est qu'on se tape encore une fois la honte, auprès de nos partenaires et alliés. Le président américain, qui, s'apercevant du jeu du petit Nicolas, va par deux fois, déclarer vouloir que la reine soit présente! Désaveu total pour notre maître en relations internationales... Les affaires de ce style se suivent et se ressemblent...
Non content de nous casser les couilles avec son obsession sécuritaire, de couper les valves de l'immigration à un tel point que c'est un calvaire de faire des démarches simples et légales, de nous pondre des mesures économiques désastreuses, manquant totalement de clairvoyance sur le capitalisme, la crise et c...
Il nous fait connerie sur connerie au niveau international entre les chinois, Khadafi, le Proche Orient, etc... Risible, pitoyable, en tout cas, la France ne va pas mieux et ne va certainement pas dans le bon sens.
J’en reviens au débarquement qui est un évènement extrêmement important dans notre histoire, nous avons été laminés par les Allemands et pour faire court, sans la résistance anglaise, il n'y aurait point eu de débarquement et on serait là à faire des blogs auf Deutsch.
Cette politique dégueulasse, qui n’est pas l’apanage de Sarkozy, non, c’est une manière de faire absolument normale aujourd’hui, tout tourne autour des sondages, des élections du fait de faire plaisir à untel ou unetel.
Mais à quoi bon élire ou se faire élire, si le but de la manœuvre est de finalement passer son mandat à préparer la prochaine élection ?
Ce que l’on peut observer chez nos élites, nos dirigeants, c’est une parodie de démocratie, c’est une démocratie ou le but est de gagner coute que coute sans se poser la question «pour quoi faire ?»

17 commentaires:

  1. Tout cela est une question d'incitations : il fait trop bon être homme ou femme politique en France. Trop de privilèges, trop de sécurité, pas assez de contrôles ni d'exigence démocratique.

    En somme, on a la classe politique qu'on mérite.

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  2. Je pense que sans les américains et les anglais on ne parlerait pas allemand mais russe.

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  3. Manuel : sur les trois, ce n'est pas vous l'historien... et cela se sent, à vous lire. Le nombre de sottise que vous énoncez en vingt lignes est assez impressionnant.

    Mais je vous aime bien quand même, allez !

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  4. Didier, tout fait possible que je dise quelques contre-vérités historiques, mais j'espère que vous aurez l'amabilité de me les indiquer, que je puisse me cultiver.
    Mathieu a raison, la peur du communiste est vaillante...
    Rubin, d'accord.

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  5. @ Didier : je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux historiquement dans ce billet.

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  6. Rien de scandaleux Matthieu, mais bon... Oui, les historiens pourraient en discuter (mais comme je n'en suis pas, j'en resterai à la franche bétise infantile de notre Président qui voulait 'bama pour lui tout seul, nininini niiiiii)

    Bonne journée

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  7. Vous êtes tous bien gentils, mais j'aimerais vraiment que l'un d'entre vous pointe mes erreurs historiques, car pour l'instant ça tourne autour du pot sans rien de concret.
    Merci

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  8. Je préfère être totalement d'accord avec toi sur le coté minable de la diplomatie française sur ce coup, et la petitesse de notre Président.
    Le reste, discutez en entre spécialistes ;)

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  9. Ben justement je ne suis pas spécialiste non plus...
    On est d'accord comme d'habitude sur les qualités du petit.

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  10. Historiquement, Hitler est passé par la Belgique et a avancé tellement vite qu'il a cru à un piège de la part du camp d'en face. Il a fait une erreur stratégique et c'est comme ça que l'armée anglaise a replié bagage et rentrer au pays à peu près intact.
    Par la suite, ce sont les russes qui l'ont laissé gagner des territoires à l'Est pour des raisons un peu complexes pour être résumées ici avant d'enfermer les troupes nazies dans une nasse où elles ont concentré tant de forces que les américains (poussés dans la guerre par les japonais) ont pu débarquer en Afrique puis en Europe.
    En terme de libération du territoire européen, c'est plus l'armée rouge que nous devrions fêter mais bon, l'Histoire est écrite par les vainqueurs, n'est ce pas ?

    Conseil de lecture
    :-)))

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  11. Ha ha j'ai bien fait de suivre ce thread. Je me paye une belle tranche de rire en voyant M. Poireau chanter les louanges de l'armée rouge. Merci, merci, merci les soviétiques !
    D'ailleurs, les polonais fêtent tous les ans leur libération par l'armée rouge.

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  12. Louanges de quoi, Paul?
    A-t-il tort?

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  13. Voyons Manu, tu n'as pas encore remarqué que Paul a un petit problème avec tout ce qui à trait au communisme ?

    Accepter l'idée que les troupes soviétiques aient pu aider à libérer l'Europe du nazisme c'est douloureux pour certain, parce que cela remet en cause la nature forcément "monstrueuse" du communisme...

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  14. Ouais, enfin reste tranquille mon petit tout rouge, parce que franchement je préfère mille notre libération alliée atlantique que d'être libéré par Staline et passer les cinquante années suivantes à rêver vivre ailleurs...
    Le communisme n'est pas les soviets, et certainement pas Staline, mais le communisme n'a jamais vraiment été, il est mort quand Lénine a pris les choses en main, me trompe-je?

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  15. Avant même.
    Lénine avait prévu de trahir les paysans poru garder le pouvoir, et déjà là on était plus dans le communisme qui n'est sensé être qu'un régime transitoire conduisant à un collectivisme "naturel" libéré de la machine d'État par l'élévation naturelle de la morale humaine (tu noteras que sur ce point le collectivisme rejoint le libéralisme dans sa plus grande erreur : croire que l'humain peut dépasser l'égoïsme).

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  16. La dernière phrase de ton commentaire vaudrait un billet...

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  17. Elle en mériterait plusieurs même mais ma motivation d'écriture est en grève illimitée, phagocytée par des achèvements musicaux d'un intérêt bien supérieur ;)

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