vendredi 25 septembre 2009

Israël-Palestine-Obama par Haaretz

Mon cher mais pas tendre Mathieu Privilegius m’a informé de son intention de nous faire un petit billet sur la situation au Proche Orient, et bien sûr, notre petite conversation a réveillé en moi les vieilles réflexions endormies par l’absence d’actualité proche orientale, mais toujours bien présentes au fond de mon cerveau.

J’ai donc fait le premier pas vers un petit peu de rafraîchissement de la mémoire en consultant l’excellent quotidien en ligne Haaretz.

Et je suis tombé sur un article excellent analysant l’impact de l’arrivée d’Obama sur le conflit israélo-palestinien.

J’en conseille fortement la lecture aux anglophones, sinon je vais reprendre certains points que j’estime intéressants.

Tout d’abord, il faut être conscient que la frénésie Obama n’a pas traversé la Méditerranée et que dans la région, ce dernier est plutôt considéré comme étant une nuisance ressassant de vieux slogans délavés plutôt que comme un révolutionnaire excitant.

Une chose très importante que nous fait remarquer l’auteur est que d’après certains sondages, la seule chose susceptible de réellement ennuyer les Israéliens était la perspective d’un embargo diplomatique et d’un boycott international.

Le rapport Goldstone et la cour internationale de justice de La Haye inquiètent et touchent plus la population israélienne que les discours du président américain.

Tant que la communauté internationale gardera des relations « normales » avec Israël, il n’y aura aucune raison de faire un pas en avant et écouter le président américain.

Israël a la fausse impression d’être en position de force et que changement rimerait automatiquement avec faiblesse.

Par ailleurs, l’auteur fait également remarquer que l’idée qu’essaie de vendre la gauche israélienne comme quoi l’éducation nationale et l’insécurité connaitront une amélioration en cas de retrait des colonies ne prend pas. L’exemple de Gaza est un tout le contraire de cette idée.

Selon un sondage réalisé par le « International Peace Institute, 70% des Palestiniens ne soutiennent pas Obama et 56% ne croient pas en ses chances de faire avancer le processus de Paix.

Obama utilise des slogans mous, essayant de satisfaire les deux parties, mais avouant quelque part son impuissance.

Cela donne un Netanyahu en position de force, refusant de faire la moindre promesse la moindre concession, et une Autorité Palestinienne coincée entre deux entités belliqueuses.

C’est un billet bizarre, une semi-traduction personnalisée.

Je dirais que mon impression est que cet article est un cri au secours de la part de ce journaliste. Mettez la pression sur mon gouvernement de merde, menacez, frappez où ça fait mal.

Cette situation bâtarde entre guerre et guerre ne fait qu’empirer les choses. J’ai l’impression d’être dans l’œil d’un cyclone, une accalmie suivie d’une tempête terrible et dévastatrice.

Ces gouvernants de la peur, se projetant sur des mois au lieu de viser le long terme doivent n’avoir d’autre choix que le bon.

Je ne parle pas de diabolisation de Tsahal ou de l’Israélien, mais de forcer Israël a prendre la voie de la Paix, qui au final est souhaitée par le peuple, qui n’ose plus y croire, et qui est la seule viable.

4 commentaires:

  1. Ouf, un blog qui ne soutient pas Israël, ça fait du bien !
    Concernant Obama, j'ai l'impression que ses intentions sont bonnes mais qu'il n'a pas forcément tous les atouts en main. Il n'a tout de même pas adopté la position de ses prédécesseurs...

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  2. Comme quoi les apparences peuvent être trompeuses...
    Je soutiens Israël, mais soutenir Israël ne veut pas dire applaudir quand Israël fonce dans le mur.

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  3. Forcer Israël à prendre la voie de la paix : comme vous êtes drôle ! Je vous rappelle qu'Israël, démocratie, est cernée par des dictature absurdes et sanguinaire n'ayant qu'une idée en tête : détruite Israël.

    Quant à Obama, il apparaît pour ce qu'il a toujours été : une couille molle islamophile : Israël a donc parfaitement raison de le renvoyer aux poubelles de l'histoire dont il n'aurait jamais dû sortir.

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  4. Je compte une dictature voisine voulant détruire Israël, c'est la Syrie. L'Iran étant un peu plus loin mais non dangereux.
    Pour le reste, vous vous en battez le steak d'Israël, vous êtes mené par votre islamophobie maladive et sans intérêt aucun. Si les israéliens par leur disparition pouvaient emporter avec eux le monde arabes, vous applaudiriez, donc je n'ai aucune envie de discuter avec vous de ce sujet.

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