Blog tenu à trois mains par un métèque, un juif errant et un pâtre grec. Chacun a son passé, ses idées, ses valeurs, parfois communes, parfois différentes. Ici, on débat avec tous et de tout !
La fin du mois approche, et il nous faut donc faire nos traditionnels bilans.
Ce mois-ci, nous atteignons les 7 sources, avec, vu mon inactivité sur l'autre blog ce mois-ci, une première place pour le Faucon. On peut donc dire que ce blog est marqué par la stabilité. Le nombre de lien est stable aussi, car il faut ôter les 8 liens venant de mon blog qui apparaissent d'habitude.
Dimanche, j'avais le droit à un moment important dans ma vie de famille : un déjeuner avec parents et cousins dans un restaurant parisien, plus particulièrement dans la rue des Rosiers. Nous allons y déguster du pastrami, ce qui nous rappelle Montréal et son smoked meat, que je te conseille vivement de goûter si tu passes par là. Attention, pour cela, il faut que tu ailles sur le boulevard Saint-Laurent chez Schwartz's. On dirait une gargotte vendant des produits avariés, mais c'est vraiment excellent.
Enfin, ce n'est pas le sujet. Dans ce restaurant, nous avons stationné un long moment. Tu connais les repas de famille, cher lecteur. On s'y installe, on mange, et on papote, et puis on mange et on mange encore. Le pastrami n'étant pas une nourriture légère, j'ai progressivement commencé à somnoler et à délaisser les discussions familiales, mais j'ai été réveillé par le couple voisin.
Ils s'étaient installés là bien après nous. Ils ont commencé par une longue discussion sur leurs emprunts immobiliers, m'indiquant ainsi un niveau de revenus bien supérieur aux miens. La jeune femme, en particulier, se plaignait de ses difficultés à trouver un logement à Paris alors qu'elle disposait de 500 000 € de capacité d'investissement...
Après quelques nouvelles minutes de somnolence, je suis brutalement réveillé par un débat sur les retraites. Ah, dès qu'on tend l'oreille, on entend vraiment n'importe quoi. Nous étions quelques jours après cette grève très suivie du 24 juin, et les deux tourtereaux commencèrent à dire qu'ils étaient, eux, vraiment privilégiés et que leurs situations leur permettaient de ne pas s'en faire pour l'avenir. Je recommençais alors à divaguer en me disant qu'on ne pouvait pas vraiment être sûr de l'avenir et qu'il fallait être bien confiant pour se voir déjà à 67 ans quand on en a à l'évidence pas plus de 25.
Mais le jeune homme m'a ramené dedans, car il était passé maintenant à l'attaque contre les fonctionnaires. Je te restitue sa phrase : "oui, mais les fonctionnaires, ils abusent quand même, parce qu'ils partent à 55 ans à taux plein et ils trouvent encore le moyen de se plaindre en plus."
Ah, enfin, les vieux privilèges des fonctionnaires ressortaient. C'est marrant, parce que je m'étais amusé (si on peut dire), à estimer ma situation sur ce plan avec le projet gouvernemental. En clair, si je veux partir à taux plein et dans les meilleures conditions, je devrais attendre 67 ou 68 ans, en fonction des scénarios, sauf si le gouvernement maintient l'obligation de départ des fonctionnaires à 65 ans à taux plein, ce qu'il fera sans doute puisqu'il nous aura remplacé d'ici là par des profs en CDI, et il voudra se débarrasser de nous au plus vite. Donc, dans le meilleur des cas, je partirai à 65 ans.
Il y a bien eu, dans le passé, des personnes travaillant pour des EPIC et partant dès 55 ans, mais il faut bien comprendre qu'il s'agissait de plans mis en place par l'État pour se débarrasser de salariés rapidement. Il y a tout de même des fonctionnaires qui partent tôt, mais ce sont des catégories C, payés très mal, qui effectuent des tâches de niveau de qualification 5 ou 4 et qui ont donc commencé à travailler tôt. Tiens, dans mon lycée, une femme de ménage vient de partir à 58 ans, mais après avoir travaillé 39 ans et avec des annuités de moins pour cause d'enfants.
J'ai eu une furieuse envie d'intervenir et de parler avec ce couple et de leur expliquer qu'ils disaient une connerie. Cependant, j'ai hésité puis j'ai abandonné, estimant que je n'aimerai pas qu'on m'interrompe lorsque je suis à table avec ma femme pour m'expliquer que je dis une connerie. Je ne sais pas, cher lecteur, si tu l'aurais fait. Est-ce convenable ?
En attendant, les idées fausses continuent de circuler dans la population sur les retraites. Merci aux médias.
Samedi, juste avant midi, mon épouse et sommes allés à la Poste pour récupérer un courrier en recommandé. Pendant qu'elle terminait sa cigarette devant l'entrée, je me suis mis dans la queue réservée aux professionnels et aux types comme moi venant chercher (ou envoyer) du courrier.
Je n'ai pas eu besoin d'attendre bien longtemps avant que le show ne commence, une discussion entre une cliente et une employée de guichet de la poste a en effet rapidement dérapé.
J'ai pris la conversation en cours de route, en fait j'ai simplement raté une phrase.
La cliente, encore dans la file d'attente, téléphone à l'oreille s'est plainte de la Poste à son interlocutrice (on apprendra qu'il s'agissait de sa soeur). Entendant cela, la guichetière lui a balancé qu'elle ne faisait pas le règles.
Ca n'a pas l'air bien méchant comme échange de civilités, et je ne me doute pas, alors que je vais assister à un show particulièrement excitant pour un samedi matin.
La cliente interpelle la guichetière d'un ton assez agressif, celle-ci ne répond pas, mais la regarde d'un air surpris, on pense alors que tout va retomber, que ça va s'arrêter là. Mais non, la cliente s'énerve de plus belle devant le silence postal et hausse encore le ton, outrée par l'attitude irrespectueuse de la guichetière...
Je vous passe les détails, mais pour vous donner le niveau de conversation:
"Ouais, vous m'avez manqué de respect devant tout le monde!
Comment elle m'affiche devant tout le monde! Oh, z'avez pas honte de m'afficher devant tout le monde?!"
La guichetière fait alors l'erreur fatale de se justifier, et nous basculons alors dans le tutoiement et l'insulte.
Le responsable de l'agence va donc voir la jeune femme, la queue entre les jambes, et d'une petite voix lui demande de se calmer et d'éteindre son téléphone, car l'usage d'un portable est apparemment interdit dans un bureau de poste; celle-ci l'ignorant complètement, il retourne à ses occupations et laisse sa guichetière se débrouiller.
La cliente, furieuse se met alors à hurler, si bien que les autres clients commencent à se plaindre, à commencer par le petit vieux devant moi dans la queue qui lui dit d'un ton ironique la phrase choc: "Certains ont tous les droits ici".
Et là, j'assiste à un moment de courage inoubliable quand le mari de la jeune femme (il y a aussi une poussette) s'avance vers le petit vieux, en roulant des mécaniques...
"Oh, vous dites quoi là, pourquoi vous parlez à ma femme? Vous vous taisez, moi je la calme, alors vous mettez pas de l'huile sur le feu et vous dites rien!"
J'ai crû à ce moment que j'allais devoir sortir de mon rôle de spectateur amusé, si d'aventure le jeune courageux attentait à l'intégrité physique du petit vieux, mais alors, sa femme, toujours hystérique, lui lance:
"Non, arrête, François, laisse tomber, c'est tous des cons, laiiissse!"
Ca marmonne dans tous les sens, je souris, intérieurement, mort de rire.
A ce moment, la clientèle trouve l'argument choc contre tous ces vilains postiers et clients...
"De toute façon, vous êtes tous racistes! c'est mon foulard qui vous emmerde, c'est ça?! C'est toujours pareil dans ce pays!"
Franchement, je n'avais pas fait le rapprochement entre son mini foulard et sa religion ou ses origines, surtout avec un mari prénommé François, mais bon.
On atteint alors le summum du ridicule, ma malheureusement, mon tour arrive et je récupère mon courrier et dois donc quitter cette merveilleuse salle de spectacle.
Une nana hystérique et un mari lâche, encore plus stupide.
J'ai pitié pour les employés de la poste, car franchement, ils n'ont absolument rien à se reprocher. Le responsable de l'agence, est à foutre dans un placard, la manière dont il s'est caché est absolument indigne d'un responsable.
La morale, c'est que sur la dizaine de personnes ayant assisté à ce court métrage en mauvais français, certains étaient déjà racistes et seront confortés dans leur connerie, et d'autres ont fait un pas dans cette direction. La faute à cette petite connasse qui évoque un racisme complètement absent de cette scène mais qui en est ressorti plus fort.
Ma femme, qui a assisté, curieuse à cette petite représentation, était dégoutée par ce mari lâché, je lui ai dit que je l'aurais sortie par les cheveux si elle avait fait une scène comparable, elle m'a répondu que de nous deux, celui capable de ce genre de scènes, c'était moi, pas faux, mais en utilisant un langage un peu plus soutenu.
Je pense parfois à Gilad Shalit, et je pense souvent écrire un billet à son sujet, non pas parcequ'il est français, mais parcequ'il est israélien. En France, contrairement à moi, personne n'en a rien à branler d'un soldat israélien, et malheureusement, un soldat israélien, même français n'a pas droit à la même considération que n'importe quel autre français. Je suis pour la première fois, entièrement d'accord avec un billet de LOmig qui appuie sur la non-médiatisation coupable d'une manifestation de soutien au jeune soldat. Je ne vais pas en parler plus que ça, les intéressés n'ont qu'à cliquer sur le lien. Je me demande une chose. Si mon frère avait été enlevé par le Hamas lorsqu'il effectuait son service militaire en Israël, la France l'aurait ignoré/renié? Je suppose que oui. Et pourtant il est français, certainement plus que Gilad Shalit, si on veut hiérarchiser la francitude, mais je suppose que Tsahal est un destitueur de nationalité automatique. Beaucoup se disent que c'est un soldat, qu'un soldat doit assumer les risques de la guerre et c... Mais chaque adolescent est un soldat, chaque adolescente, chacun de vos enfants seraient des soldats si vous étiez israélien(ne). Ce sont des jeunes avant tout. Le Hamas refuse de le libérer, même contre un nombre hallucinant de prisonniers palestiniens en échange, non ils veulent la libération des pire, des meutriers. Biensûr. Vous connaissez l'histoire, je ne vais pas en rajouter dix couches mais je dis haut et fort que l'attitude de la France et du peuple français dans sa majorité est indigne des valeurs de notre république. Il est français, il mérite un minimum d'attention et pas seulement de la part de la communauté juive de France.
La première est un secret de polichinelle, il s'agit du formidable courage des bleus, qui ont pris une porte dérobée pour éviter la rencontre avec les cent à deux cents supporters venu les accueillir...
Après les couilles d'Abidal, on découvre les 44 (ou moins?) autres couilles ne sont pas plus grosses.
Et puis parlant de couilles, on apprend que Sieur Ribéry jouait avec une blessure à l'aine...
Une vérité qui pourrait se transformer en excuse? Plus rien ne m'étonne...
Heureusement qu'on a amené leurs femmes en avion privé pour le premier, imaginez l'aine de Ribéry si ç'avait été Zahia à la place...
Je vais faire mon gros réactionnaire, mais je ne peux pas m'en empêcher...
Les incidents qui ont eu lieu aux abords du stade Charléty après la retransmission du match Angleterre-Algérie m'énervent trop.
Pourquoi doit-on voir des voitures vandalisées, brûlées, des vitres d'abri bus et d'un garage défoncées?
Est-ce condamnable de faire le rapprochement avec l'équipe perdante de ce match?
Je ne pense pas qu'il faille chercher bien loin pour définir le profil des fouteurs de merde, je pense que beaucoup de manifestants ont vu les mêmes débouler à la fin de quelques manifs...
Je n'arrive plus à supporter cette jeunesse à qui l'on trouve toutes les excuses du monde et qui trouve toujours le moyen de trouver de nouvelles conneries à faire pour nous emmerder.
Tu mets en place un écran géant, gratuit, et tu te prends ça dans la gueule.
J'ai un peu insisté sur la nation ayant perdu le match et ses supporters soupçonnés d'avoir foutu les bordel, je n'aime pas donner du grain à moudre aux nombreux fachos qui pourrissent notre pays, mais ces petites merdes sont les premiers à le faire et il récidivent régulièrement.
Même si l'on ignore ce fait, ça ne change rien au problème, la société se coupe et chaque partie tente d'aggraver la situation.
On dirait l'équipe de France à l'échelle nationale.
Mais comme nous aimons les administrations, et que les administrations nous le rendent bien, nous avons donc maintenant des ennuis avec notre chère voisine Suisse.
Rien à leur reprocher, car ils ne font qu'appliquer leurs lois, contrairement à la France où règne une anarchie légale surprenante.
En gros, une japonaise, même bénéficiaire d'une titre de séjour français ne jouit pas des mêmes droits en Suisse qu'une membre de l'UE.
Si vous voulez devenir japonais, il faudra abandonner votre nationalité d'origine.
Si vous êtes japonais mais que vous voulez devenir français (ou autre), vous risquez d'être déchu de votre nationalité japonaise si le pot au roses est découvert.
Si un couple mixte a des enfants, ceux-ci devront choisir leur camp peu après leur majorité.
Cette interdiction paraît d'un autre âge en ces temps de super globalisation...
Surtout quand vous voyez quels autres pays appliquent cette loi idiote.
En temps de guerre, je veux bien comprendre, à la limite...
Car c'est vrai que tu peux avoir l'air con, quand t'es franco-japonais et que tes deux pays entrent en guerre (encore qu'Israël autorise la double nationalité...), je comprendrais également qu'un immigrant souhaitant obtenir la nationalité japonaise se voit contraint d'abandonner sa nationalité d'origine afin de prouver son allégeance à son pays d'adoption.
Mais un japonais, qui pour des raisons administratives, nécessite une autre nationalité...?
Pourquoi enlever cette liberté et ce confort à un concitoyen?
Rien à voir avec d'éventuels problèmes d'immigration, ni avec la guerre, je n'en vois aucunement l'intérêt et je suppose que c'est une relique du vieil empire nationaliste qui n'est malheureusement pas morte.
Je ne crois pas que cela change prochainement, en tout cas, ça n'a pas l'air d'être dans les tuyaux, je vais me renseigner pour savoir s'il est possible de contourner cette loi abérrante, me renseigner également sur les véritables sanctions en cas de flagrant délit de double nationalité.
J'espère qu'un jour, le Japon voudra faire comme les autre grandes nations, cette remarque marche également pour la Corée du Sud...
Certains diront que ce n'est que du foot, et ils auront raison, mais malheureusement le football a un impact très très large sur l'image de la France en général et en l'occurrence, les aventures de la vingtaine d'abruti millionnaires en Afrique du sud va laisser des traces.
Lors de mes voyages, dès que j'évoquais ma nationalité française, c'était du "Zidane!", qui fusait et les yeux brillaient...
J'imagine qu'à partir de cette coupe du monde, on va avoir droit à des ricanements bien mérités...
Car Zidane avait presque réussi à cacher la légendaire arrogance française, mais là, elle revient au grand jour.
Les médias étrangers se lâchent, on s'en prend plein la gueule, et on peut remercier joueurs et dirigeants, car franchement chaque ligne est méritée...
Je suis impatient de voir le prochain épisode, il est prévu pour mardi, mais on aura peut-être droit à un petit extra aujourd'hui!
En tout cas, vu le niveau assez faible de cette compétition, merci à l'EDF d'amener un peu de suspens!!
Au journaliste de la chaîne qui lui tend alors le micro, William Gallas préfère tendre son majeur, un geste «qui ne relève en rien son honneur» écrit L'Equipe.
«Quand Gourcuff aperçoit le milieu du Bayern Munich, l'image est saisissante : il évite de croiser son regard frondeur et se colle un peu plus contre la barrière pour le laisser passer comme le premier de la classe fait place au caïd du collège par peur de prendre une baffe derrière la tête.»
Tokyo est 4ème et le mérite, Paris... Euh, je m'en suis enfui donc, j'ai un peu de mal, mais bon, il doit s'agir du Paris des beaux quartiers, où n'habitent pas les parisiens, je suppose.
Genève, normal et il ne manque plus que Tel Aviv pour que je sois comblé.
Avant mon récent séjour en Israël, j'avais prévenu ma tendre épouse que les femmes éthiopiennes qui vivaient en Israël pouvaient être d'une beauté rare et redoutable, elle était donc relativement impatiente de découvrir les traits fins et parfois splendides des ces femmes.
Mais en arrivant à Eilat, j'ai trouvé que les éthiopien(ne)s n'étaient pas comme je les avaient gardé(e)s en mémoire...
Et pour cause, beaucoup étaient soudanais, réfugiés du Darfour.
Voilà quelque chose que j'ignorais, la présence de réfugiés du Darfour en Israël.
J'ai donc commencé à me renseigner et j'ai trouvé des échos assez contrastés, variant entre des criminels et des victimes que l'on doit aider au nom de l'histoire de juifs.
Ce contraste se répercute bien sûr dans les décisions politiques, faire preuve d'une humanité tout à fait logique et même obligatoire mais en même temps risquer de devoir faire face à une vague de réfugiés arrivant d'un pays ennemi d'Israël.
J'ai n'ai jamais entendu parler de ça en France, sauf peut-être quand les gardes frontière égyptiens s'amusaient à shooter quelques têtes noires perdues dans le Sinaï...
Ce qui me paraît certain, c'est que la communauté internationale, déjà coupable d'une indifférence affligeante au Soudan, ne bouge pas le petit doigt pour tenter de venir en aide à ces réfugiés assez inattendus d'Israël et d'Egypte.
Oui Israël est petit, Israël est en guerre, et Israël a un énorme problème de ressources et de démographie, et les pays riches de ce monde, si enclins à s'offusquer de ce qui peut se passer à Gaza ignorent très délicatement cet autre problème autrement plus grave que le problème palestinien.
Ne parlons pas non plus de l'attitude égyptienne, non, les égyptiens ont le droit de renvoyer ces soudanais à une mort certaine dans leur pays.
J'espère que quelque chose va se passer très vite, qu'on va dispatcher ces pauvres gens dans des pays où ils seront accueilli et traités humainement, car je souhaite qu'Israël se comporte de manière humaine et respectable envers un peuple qui subit ce que les juifs ont subit dans le passé, mais par ailleurs un peuple de 6 millions ne peut voir arriver des centaines de réfugiés par nuit.
Enfin, c'est terminé, fini, le calvaire Domenechien touche à sa fin, enfin mon âme de supporter pourra revenir s'exprimer, enfin je pourrai vibre à nouveau pour les succès de mon équipe de France et pleurer des défaites.
Cela deux ans, que je vomis cette équipe, que je suis traitre, que je souhaite sa défaite à chaque rencontre, enfin, cette période noire de ma vie de supporter se termine.
Tout le monde savait comment cela se terminerait, la fédération a eu maintes fois l'occasion de réagir, mais les dirigeants du football français sont des incapables, et nous ont mener à cette ridicule élimination.
Je suis soulagé, je ne souhaitais qu'une chose c'était que Domenech se casse, de préférence en emmenant les Escalettes, Le Graet et consorts avec lui, et bien on y arrive, le temps du grand nettoyage arrive, mardi, la France sera éliminée, ridiculisée comme il y a 2 ans.
Quid les Anelka, Evra, Gallas, Henry, Govou, Sagna et j'en passe, il va falloir reconstruire, se réinventer une identité, un groupe, nettoyer ces égos surdimensionnés sans que l'on comprenne pourquoi.
A chaque défaite ou match nul, Domenech était satisfait, sans que l'on comprenne pourquoi, et bien hier soir, c'est lui qui ne comprenait rien, pourtant, le résultat n'était pas vraiment surprenant, son interview tellement ridicule qu'elle m'a inspiré de la pitié est l'expression même de son incapacité, de son non-professionnalisme.
J'ai hâte, j'ai hâte que les têtes tombent, je souhaite que les responsables soient tous débusqués, exposés, et éloignés de toute responsabilité footballistique.
Aujourd'hui, je suis soulagé, je vais enfin pouvoir revoir un mach de l'équipe de France, en supportant mon équipe, j'ai hâte!!
Vous savez, la Nouvelle Star existe aussi en Israël, ça s'appelle Kohad Nolad, étoile naissante, et l'emission se déroule en ce moment.
Non, je ne vais pas écrire un remake du billet sur la future carrière de Fabrice dans le strass et les paillettes de la haute société parisienne, non, je vais écrire une phrase provocatrice, peut-être deux...
Accrochez-vous bien...
Et bien, sachez qu'en Israël un(e) arabe peut participer à Kohav Nolad!
Et la deuxième révélation choc...
Le lien posté plus haut est celui de la vidéo d'une jeune arabe israélienne acclamée par la foule, une jeune qui aurait toutes ses chances pour gagner.
Ce qui veut dire que les israéliens votent pour elle.
Je sens le lectorat divisé entre ceux qui sont bouche-bée et ceux qui cherchent une explication conspirationniste.
Bon, ironie mise à part, c'est une très belle chanson, c'est une belle chanteuse et c'est un bel exemple de ce pourrait être la société israélienne, une touche de culture judéo-israélienne avec quelques pincées d'orient arabisant.
J'espère de tout coeur qu'elle gagnera, pour le symbole.
Merci Aliyaah de m'avoir donné ce petit moment de joie dans ma morose matinée travailleuse.
J'imagine que non, je l'espère en tout cas, j'ai pas envie que mes amis ou collègues commencent à murmurer des choses pas très plaisantes à mon sujet derrière mon dos...
J'ai commencé à bloguer en m'attaquant à tous ceux que je jugeais racistes dans la blogosphère, et c'était assez drôle. D'ailleurs, même si l'odeur du sang ne m'attire plus vraiment, je n'hésiterai pas à flanquer quelques coups si les circonstances le demandent.
Et pourtant, je me pose cette question...
En fait, je ressens un agacement de plus en plus fort vis à vis de certaines attitudes que j'observe en France et j'ai de moins en moins envie de faire appel à la logique et au raisonnement pour contre-carrer cet agacement.
Hier soir, le Brésil a gagné un match minable contre de vaillants nord-coréens, 30 mn après le coup de sifflet final, une bagnole faisait des allers-retours dans ma rue en klaxonnant sans arrêt. J'ai donc jeté un oeil du balcon pour voir le drapeau algérien voler au dessus de la citroen klaxonneuse. L'Algérie ayant joué (et perdu) il y a quelques jours, je n'ai pas bien compris et j'ai eu envie de leur balancer quelque chose sur la bagnole pour marquer mon agacement.
Cet incident minuscule est la raison du billet, mais par ailleurs, je n'arrive plus à être contre l'interdiction de la Burqa, je ne supporte plus du tout cet anti-sionisme violent très répandu au sein de la jeune communauté musulmane de France, les sifflements de la marseillaise m'énervent toujours autant et je ne suis pas révolté par l'idée d'un apéro/saucifflard géant à la Goutte d'Or, même si l'environnement facho des organisteurs me hérisse le poil.
Car si les motifs de l'évênement sont clairement belliqueux, je trouve anormal que le vin et le saucisson puissent devenir un emblême des fachos contre l'Islam...
Alors, je ne me laisse pas aller à la facilité de l'islamophobie et du racisme, j'aurais trop honte, mais quelque chose ne tourne pas rond en France, quelque chose qui exacerbe le fossé entre les communautés et amplifie la mouvance anti-musulmane d'un côté, et anti-française de l'autre.
Je me demande si la télévision française, met en pratique une vilaine censure, lorsqu'il s'agit de l'équipe de France de Football.
En fait, je ne me le demande plus, j'en suis certain.
Il suffit d'écouter l'émission de Jean-Michel Larqué le Dimanche matin sur RMC et d'en comparer les propos avec les commentaires insipides de n'importe quel match de l'équipe de France pour s'en convaincre.
Quand notre Jean Mimi préféré se lâche sur l'antenne radio, en criticant très directement et crûment les décisions souvent très bizarres du sélectionneur national, il ne grince presque pas des dents lorsqu'il commente en direct... Pourtant ça doit bouillir!
J'aime l'entendre, en coeur avec Courbis et les quelques journalistes de RMC démontrer point par point pourquoi Domenech et son staff sont des incapables non professionnels ne faisant pas leur boulot.
Ca fait du bien!
La télévision française censurée par notre ministre des sports? Je le pense sincèrement et je trouve cela inacceptable.
Bon, avec un titre comme ça, je ne peux qu'espérer une réaction de notre très actif et virulent Fab... Enfin j'espère, qu'on rigole! Voilà, je me confesse; pour la première fois depuis le premier "Big Brother" en Allemagne, j'ai suivi émission grand public, semi réality show sur une grande chaîne privée. Le titre du billet peut vous aider à savoir de laquelle il s'agit... Sous l'influence de ma chère épouse, nous avons commencé par regarder le début, quand les couillons se pointent dans chaque ville pour faire la queue pendant des heures et passer pour des truffes devant les caméras de M6, j'ai aimé, je me suis bien marré. Et insidieusement, je me suis fait avoir, d'abord motivé par Madame et ensuite pris au jeu, j'ai mordu à l'hameçon...Foncièrement et farouchement contre ce genre de shows TV, que j'ai toujours jugés cons et inintéressants, mon avis à évolué après un saison 2010 quasiment entièrement vue. D'abord, une participante à (bien) chanté "Whole lotta love" de Led Zep, et ça m'a vraiment fait plaisir d'entendre ce mythe musical en prime time d'une grande chaîne privée, ça ne peut pas faire de mal aux plus jeunes de goûter à de la vraie musique. D'ailleurs, il y a beaucoup de Rock, en fait beaucoup de chansons faisant partie de ma MP3thèque.J'ajouterai aussi que même si je ne suis pas un expert en chant, mes oreilles me disent que certains concurrents sont assez bons. Pourquoi Fabrice? Ben Fabrice, c'est un peu notre guide musical, notre gourou des pistes de danse, notre Ayatollah du chant! Je l'imagine bien se pointer en face des juges avec sa gueule mal rasée, les dévisageant pour chanter un bon vieux Rock gutural et passer quelques tours avant que son anti-capitalisme le fasse vomir sur toutes les paillettes et qu'il rentre chez lui prendre sa guitare et chanter pour Madame...Non, mais sans déconner, je ne suis pas devenu une adolescente atteinte de beaufisme aïgu, mais je constate que cette émission n'est pas mauvaise, peu de voyeurisme, pas de big brother effect, du talent et surtout très peu de soupe. Le seul truc un peu dérangeant, c'est quand les types se font mitrailler devant caméras et public par des juges par toujours très tendres, mais bon, personne ne les a forcé à participer. Il y a aussi les explications de ces mêmes juges, assez "solaires" et "techniques" que je ne pige pas vraiment, mais bon, j'ai pas vraiment besoin des juges pour me dire si un mec a bien performé ou non...Je pensais provoquer une salve de réactions fabriciennes, mais finalement, j'ai le sentiment qu'il va jouer la carte du "je suis au dessus de cette merdasse, je ne vais pas perdre mon temps à y réfléchir..." Voyons voir...
PS: Prenez les deux photos, mélangez les un peu et devinez qui apparaît... ;)
J'ai rendu visite à mon meilleur ami israélien, nous sommes allés faire la tournée des bars et avons terminé avec deux bons amis à lui à tituber dans les rues de Nahariya. Ses deux amis, les seuls en qui il ait confiance dans cette ville, puisqu'il vient de Beer Sheva, sont des Arabes israéliens. Cela m'a surpris car mon ami a souvent eu le verbe dur envers les Arabes du fait d'une expérience militaire un peu mouvementée. En fait j'aurais eu du mal à les différencier d'Israéliens juifs, si ce n'était pour leur pointe d'accent. Rien d'autre à rajouter si ce n'est que ni pour mon pote, ni pour moi, leur religion ne pose de problème. Par ailleurs, je me suis retrouvé à Ako, superbe ville napoléonienne à forte population arabe, entourée de minarets et bercée par les appels à la prière... Non, personne ne priait dans la rue, car il existe des mosquées pour ça ou des lieux de travail ou encore des maisons. J'ai raconté à mon oncle le débat qui enflamme une partie de l'Europe à ce sujet, et j'ai vu dans ses yeux que l'image de l'Europe venait d'en prendre un sacré coup. Pourquoi ils ne pourraient pas prier, me demanda-t-il ? En fait, j'ai plus observé que lors de mes précédentes visites en Israël et ai remarqué que les populations juives et arabes se mélangeaient plus que je ne le pensais, durant la journée, du moins. D'ailleurs, à plusieurs reprises, lors de discussions avec divers membres de la famille sur la situation des Arabes en Israël, m'a-t-on expliqué que Arabes et Juifs d'Israël étaient cousins et qu'ils devraient normalement être alliés et amis. La réalité est bien plus triste et complexe que cela, mais entendre de telles paroles de la bouche de personnes ayant voté Netanyahou ou Liebermann, je trouve cela porteur d'espoir, car si la violence actuelle engendre toujours plus de violence, d'un côté au moins, je n'ai pas ressenti de haine bien ancrée et indélibile mais plutôt une peur mêlée à de la lassitude qui entraîne un réflexe d'autoprotection contre un "ennemi" qui les haït farouchement. Dernier mot, certains se demandent pourquoi les Arabes (de partout) les haïssent autant... J'aurai pu répondre, mais j'ai préféré me taire, il le savent, mais le questionnement naïf est également porteur d'espoirs.
La communication de Domenech a vraiment des progrès étourdissants, on lui pose des questions, et il y répond... Il répond des choses d'une banalité et d'un foutage de gueule sans nom mais il répond. C'est pourtant pas compliqué, quand on demande au sélectionneur quel serait le meilleur résultat pour le premier match, il n'a qu'à se sortir les doigts du cul répondre ce que le peuple veut entendre et ce que tout le monde sait: "La victoire" Mais non, il tourne autour du pot en rappelant qu'il y avait 3 matches blabla.... Le premier match est décisif, il met en confiance, il permet de continuer à espérer gagner le deuxième et faire reposer ses titulaires lors du troisième. Mais il nous prend pour des cons. Une autre question sur la préparation des bleus, une question facile, l'équipe est-elle prête? C'est son boulot, il dépensent sans compter pour bien dormir à l'hôtel, en fait tout doit être fait pour que l'équipe soit prête, c'est son job! La réponse est fabuleuse... On espère, ce n'est pas une science exacte, il faudra être plus prêt que les urugayens blablabla... Troisième question pourtant anodine, le fait de n'avoir pas pu s'entrainer sur le terrain du match est-il un détail important? Réponse mot pour mot: "C'est un terrain qui fait 105 m de long, 68 de large, l'herbe est verte... (...) C'est un rectangle vert, que ce soit à Hongkong, ici, ailleurs, c'est toujours la même chose". POurtant il doit savoir que les joueurs aiment prendre contact avec la pelouse, s'imprégner de l'endroit, par ailleurs tous les terrains ne font pas la même taille, toutes les pelouses ne sont pas identiques, le vent se souffle pas pareil partout et c... Il aurait pu répondre un truc banal mais honnête du genre, c'est dommage, mais on n'a pas pu pour X raisons, mais cela ne nous empêchera pas de faire un bon match.
Mais il préfère continuer à prendre le footeux français pour un jambon, ne jamais répondre honnêtement, se satisfaire d'une défaite contre Chine, et c... J'ai tellement hâte que la France soit balayée, que mon âme de supporter puisse sortir de sa frustation continuelle et recommencer à soutenir cette équipe!!
J'ai déjà évoqué sur ce blog le plaisir que j'ai pu éprouver à consommer au Japon, avec son service à la clientèle incomparablement parfait.
Cette fois, je vais aller à l'autre extrémité du rapport client/commerçant, l'exemple israélien.
Avant d'y aller, le mois dernier, j'avais en mémoire les luttes infernales pour réussir à commander une bière, les engueulades avec les chauffeurs de bus qui veulent que tu entres dans le bus avant de demander où il va. En gros, beaucoup de petits combats pour des choses banales.
Je m'étais donc mis dans des dispositions mentales adéquates, prêt à dégainer, jouer des coudes, parler fort et c...
Finalement, mes souvenirs étaient bien plus durs que le fut la réalité, 4 ans déforment la mémoire.
Oui, il faut alpaguer le barman, oui il faut venir au comptoir car la file d'attente est un terme très peu usité en Israël, mais par ailleurs, je me suis laissé emporter dans un nombre incalculable de petites palabres avec les commerçant(e)s ou autres clients.
Par exemple, vous entrez dans un bureau de tabac et la vendeuse est au téléphone, vous n'attendez pas qu'elle termine sa conversation, vous faites comme si elle ne téléphonait pas, et elle vous sert tout en téléphonant. En France, on a tendance à attendre et trouver son comportement non-professionnel et impoli.
Si, en revanche cette vendeuse est disponible, elle vous gratifiera peut-être des petits mots chaleureux inimaginables en France. Elle fera des compliments à votre femme et commencera à poser des questions à son sujet, et puis peut-être réalisera-t-elle que nous vivons à l'étranger et voudra en savoir plus. Ce genre de minis aventures se répète régulièrement, et réchauffe le coeur.
En fait, même le côté quelque peu dur du parler israélien commerçant, la plupart du temps sans "s'il vous plaît", est finalement plutôt sympa. Vous voulez que le chauffeur du taxi sherut s'arrête, vous gueulez de l'arrière "chauffeur, arrête-toi au prochain feu!"
En gros, soit ça va vite, droit au but, soit, on se fait des potes, mais c'est très rarement désagréable ou ennuyeux. Et si c'est désagréable, s'engueuler avec un commerçant est plus commun et "normal" que cela ne l'est par chez nous, et ça défoule!
Voilà, la méditerranée et sa communication, j'adore ça, ça bouge tout le temps et les gens s'envoient des sentiments, un continuel échange.
Je suis sûr que depuis qu'il me sait revenu d'Israël, Mtislav n'attend que ça, je l'imagine ouvrir son explorateur internet et se précipiter sur ce blog pour s'apercevoir que le billet sur les falafels de Haïfa n'y est pas encore...
Je voulais en faire mon premier billet de retour, mais l'actualité en a voulu autrement.
Je vais élargir un peu la rubrique culinaire car j'ai eu plusieurs expériences merveilleuses pendant ces trois semaines.
Tout d'abord, le buffet de l'hôtel de la mer morte...
Quelle joie de venir, affâmé, dans la salle des repas et pouvoir choisir parmi les dizaines de salades, les piments et poivrons
braisés, le humus, tehina, la purée d'aubergine à l'ail sans parler des plats chauds, entre divers ragoûts, poissons épicés, couscous le vendredi et hamin le samedi...
Une entrée en matière délicieuse.
Par la suite, nous nous sommes quelque peu spécialisés, depuis des années je vantais l'absolue supériorité du Shawarma israélien sur les Kebabs à la franco/greco/turque, à mon épouse et je me devais de l'emmener en manger un excellent.
Chose qui fut faite à Haïfa, je saurais vous y emmener, mais ne connais ni le nom de la rue, ni du resto.
On vous remplit la pita de viande, tendre, mais pas trop grasse, après avoir enduit le pain de humus ou de tehina, selon l'envie.
Pita pleine de viande en main, il est temps de se diriger vers les salades et sauces plus ou moins épicées dont on peut se servir à volonté, après chaque bouchée...
Ma très gourmette épouse totalement satisfaite, j'ai décidé d'enfoncer le clou en l'emmenant au meilleur falafel de région de Haïfa, pas à Haïfa, mais à Kiryat Ata, à 20km...
Un petit local de rien du tout une vieille yéménite qui fait les mêmes falafels depuis 40 ans et beaucoup de gens qui commandent en même temps (version israélienne de "faire la queue"). Même système que pour les shawarmas, mais avec des falafels, tendres et goûtus, j'en ai mangé 2.
Ensuite, nous nous sommes rendus à Ako, dans la vieille ville et avons rendu visite au très fameux humus de Sayid, réputé dans tout Israël comme étant le meilleur humus du pays. Et franchement, si j'ai mangé beaucoup de humus dans ma vie, celui-ci fut une expérience unique. Fait maison, avec de l'huile d'olive faire maison, tout ça avec l'expertise familiale qui fait ça depuis des lustres, c'est juste complètement autre chose que ce qu'on nous propose habituellement.
Le goût, la texture... Je conseille à quiconque qui irait en Israël d'aller manger chez Sayid à Ako, il suffit de demander, ils connaissent tous.
Bon, je ne vais pas vous raconter les petits plats préparés par mes tantes respectives, car on serait encore là demain, mais je ne vous cache pas qu'entre le Japon et Israël, mes deux autres pays de coeur, question cuisine et plaisir gustatif, ce n'est que du bonheur!
J'aime beaucoup la musique, peut-être pas autant que mon ami Fabrice, mais elle tient une place importante dans ma vie. Ceux qui aiment la musique autour de moi sont généralement assez pointilleux sur la définition de ce qu'est la musique, entre autres le rock, biensûr et ses dérivés. Il faut des intruments, joués par des artistes, plus ou moins virtuoses. Il existe pourtant une musique qui doit fracasser les oreilles de beaucoup d'entre vous, la trance. Pas la techno, pas la house, pas la dance toute pourrie, la trance, psychedelic trance de préférence. Oui je sais, les basses sont très fortes, ça tape de partout, et pourtant danser pendant des heures jusqu'au lever du soleil lors d'une fête trance en pleine montagne, ou sur une plage un peu cachée... Quel plaisir absolu! Car c'est une musique d'extérieur, de live, pourrait-on dire. Le problème, c'est que ce type de fêtes est interdit en France, ben oui, vous pouvez organiser des festivals de rocks, de reggae, mais pas de trance. Ben oui, trop d'ecxtas, de LSD, de poudres en tout genre et de chichon... Donc, interdit. J'ai pu aller à une seule de ces fêtes, il y a une dizaine d'années en France, et à vrai dire, l'ambiance était plutôt naze, avec une floppée de lascars en jogging lacoste qui ne venaient que pour vendre de la came, draguer grossièrement les nanas défoncées et se foutre de la gueules des gens qui s'amusent avec quelques bastons à la clé. Donc, je ne les regrette pas trop. Par contre en Allemagne, au Japon, en Thaïlande, en Inde ou en Israël... Quel bonheur! Des passionnés, des vrais, pas de péquins mal-intentionnés mais tout le monde qui tire dans le même sens, des sourires, des marrades, une musique parfois à couper le souffle, le pied! Le top, c'est le Japon, superbe organisation, lieux mythiques, et des japonais inimitables lorsqu'il s'agit de faire la fête. Hippies, femmes splendides, Yakuzas, tout le monde danse ensemble et tout le monde partage, pas de clans, pas de hautainerie ni de bagarres, mes meilleures expériences festives. L'Allemagne est un berceau de cette musique et j'ai grandi dedans, tandis qu'en Inde ou Thaïlande, c'est un public voyageur et souvent connaisseur, donc voulant la même chose: danser, danser et se sourire. Lors de mon récent voyage en Israël, je me suis retrouvé presque par hasard dans une grande fête trance, s'étalant sur 2 jours. J'ai été assez agréablement surpris par l'ambiance très bon enfant, me rappellant un peu le Japon en moins naïf. Tout le monde se parle, personne ne hausse les sourcils, on te prévient si ton appareil photo risque de tomber de sa pochette, et surtout les israéliens sont d'immenses fans de cette musique et ils dansent!! Danser sur de la trance, a mes yeux, c'est danser à l'état pur, tu fais comme tu veux, tu sautilles, tu fais le crapaud, le crabe, tu peux à la limite tourner sur toi-même et ça ira aussi. Personne ne juge tes capacités de danseur, ce n'est pas du hip hop, à la limite, je remarquerai celui qui compte ses pas pour tenter de faire style... Le seul point négatif de la fête de Ganei Huga, c'était la présence très importante de flics, à l'entrée et surtout à l'intérieur... Beaucoup de flics en Israël, et sévères... Quasiment partout où j'ai voyagé, j'ai rencontré des israéliens et quasiment partout, ils organisent des fêtes trance, quasiment tous aiment cette musique. Merci à eux, car j'ai le sentiment que s'ils n'étaient pas, cette musique risquerait de tomber aux oubliettes... Bon, en août, mon épouse et moi iront en Suisse italienne pour aller danser avec les européens, nous avons réussi à trouver une belle fête à distance de bagnole de chez nous et comme en 2009, on y retourne. Finalement, le fait que cette musique soit retombée quelque peu dans l'oubli en Europe est plutôt positif, pas de perte de qualité dûe à une commercialisation destructrice, pas de faune désagréable, le problème est de trouver, mais quand on a trouvé, c'est vraiment le pied!
Dans certaines villes existe un service très utile et trop rare, le bus de nuit.
Maintenant le bus de nuit ne dessert généralement que la ville, rarement les banlieues et quasiment jamais les petites villes ou villages, et uniquement le week-end.
Je vais finalement écrire mon premier billet de voyage, laissant de côté toute considération géo-politique.
En Israël, il existe deux types de taxis, les taxis "special" et les taxis "service".
Les taxis "special" sont les mêmes que ceux que l'on connait chez nous, les "service" sont des mini-vans transformés en une espèce de bus.
Ils font un trajet fixe, s'arrêtent dès que quelqu'un leur fait signe et pratiquent des tarifs sensiblement identique à ceux des bus réguliers.
L'avantage, c'est que vous pouvez leur demander de faire un détour, vous pouvez leur demander de s'arrêter partout, ils roulent sans interruption et ils vont quasiment partout, d'une ville à une autre, en camapgne ou en ville.
En France, nous avons un problème d'alcolémie au volant, nous avons également un problème de pollution, de coût de l'essence, et de disponibilité des transports en commun en dehors des heures de pointe.
Et pourtant, je n'imagine pas un seul instant que ce type d'activité soit possible, je ne suis pas expert en matière de législation en transport en commun, mais je suppose que les règles sont trop strictes pour permettre des taxis "service" dans notre pays.
Dommage, ce serait un peu d'emploi en plus et un service au consommateur très utile.
A mes yeux, le libéralisme c'est pouvoir inventer ce genre de choses, c'est pouvoir mettre en place des systèmes permettant de mieux vivre.
Aujourd'hui est un jour très spécial, mon ami Fabrice n'a pu sortir de son hibernation bloguesque pour participer à ce billet malgré des efforts considérables pour se sortir de son emploi du temps surchargé, j'écris donc également en son nom.
Il y a un peu moins de 50 ans, un bébé est né, ce bébé a bien grandi, même si par certains aspects, il n'a pas beaucoup changé... Il est devenu homme, enseignant, combattant blogueur, buveur de vin, grèviste.
Il aura toujours su combattre ses pulsions nerveuses et rester calme en toute occasion( certaines mauvaises langues utilisent le terme "mou").
Son anniversaire l'amène donc à l'âge messianique, il va diffuser son message de Paix, les bonnes âmes pourront lui baiser le crâne, il apportera de l'eau aux Contis chômeurs, il offrira sa joue aux apprentis journalistes pré-pubères, il priera pour l'équipe de France de Domenech...
Mathieu se frotte au sujet sensible sans trop départir de sa légendaire consusualité, et je vais ajouter un lien intéressant concernant l'import d'aide humanitaire vers Gaza.
Ces explications vont à l'encontre du fantasme français sur Israël affamant les pauvres palestiniens, et je me demande combien de temps ce fantasme va perdurer.
Nous allons bientôt parler de Mathieu, notre messie bloguesque, mais en attendant le réveil du troisième larron, je vous invite à lire les articles suivants, si le fil rouge qui lie mes récents billets vous intéresse:
En anglais d'abord, concernant une possible manipulation des images de l'arraisonnement de la flottille.
Ensuite un long papier de BHL auquel j'adhère totalement, je l'ai lu en anglais, je vous le donne aussi en français.
Tiens, je suis en désaccord avec deux de mes camarades de gauche aujourd'hui. Autant en faire un billet.
Rimbus, ici, et soutenu par Nicolas, s'étonne que de nombreux blogueurs se félicitent de la condamnation de Brice Hortefeux suite à son jeu de mots sur les Arabes, mais s'indignent que l'on dispute Didier Porte qui a traité le président de la République d'"enculé" sur les ondes de France Inter. Je crois pourtant que les deux cas se différencient nettement.
Dans le premier cas, il s'agit d'un ministre de la République. Il a des responsabilités et est censé mener la France quelque part, nous montrer le chemin. On attend de lui du travail, de la rigueur, du sérieux. S'il estime qu'il y a en France un problème particulier avec la communauté maghrébine, on espère qu'il sera capable de nous le démontrer autrement qu'avec un pauvre jeu de mots qui ne fait que nourrir l'humour gras de certains de nos compatriotes. Un ministre ne peut pas se comporter comme s'il était au bistro avec les copains. Il est obligé d'avoir une certaine tenue et de garder ses bonnes blagues pour son cercle privé.
De l'autre côté, on a un humoriste. Certes, la blague peut choquer et on peut le comprendre. Cependant, Porte n'a aucune responsabilité sur rien. Il ne dirige aucun service de notre pays et n'a pas à nous conduire dans une quelconque direction. C'est juste un humoriste qui est là pour nous distraire quelques minutes par jour. Parfois, il dit des conneries, et c'est normal, mais attend-on mieux de lui ?
En clair, on ne peut pas traiter un ministre de la même façon qu'on traite n'importe quel autre citoyen.
Par contre, je trouve extrêmement dommage qu'on en arrive à la justice. Une bonne remise en place verbale, voire une petite démission (même refusée), aurait largement pu suffire pour montrer que l'on adhère pas à ces pratiques. Porte vient de subir la remise en place et pourrait voir sa place menacée à France Inter. Apparemment, ce n'est pas le cas pour le ministre. Dommage que nos élites cautionnent ce comportement qui ne grandit pas la République...
Je vais en remettre une couche, énerver, peut-être choquer, mais je ne peux plus accepter cette vision d'un Israël dont la seule volonté serait de réduire les Arabes à néant.
Pourquoi Gaza est-elle une prison à ciel ouvert ?
Parce que l'Iran essaie sans cesse d'approvisionner le Hamas en armes en tout genre, qu'il le faisait par la mer avant la dernière guerre et par la frontière égyptienne.
Résultat des courses, Israël et l'Égypte ont mis en place un blocus, terrestre pour les Égyptiens, et terrestre et maritime pour Israël.
Je sais que beaucoup ici pensent que le blocus a pour but d'affamer la population de Gaza, et bien même si c'est inutile, je répète que c'est faux.
Laisser le Hamas importer librement et sans contrôle aboutirait à ce que ce territoire devienne une base militaire iranienne sur la Méditerranée.
Ouh, le vilain barbare sioniste, je vous entends bien, mais trouvez toutes les justifications que vous voudrez, c'est exactement ce qui arriverait.
On aime croire qu'Israël laisse les Gazaouïs crever de faim, on aime aussi mettre en lumière les produits dont l'accès est restreint, comme le métal et le béton.
Les Israéliens veulent empêcher la construction d'écoles et d'hôpitaux à Gaza me dira-t-on...
Jamais il ne traverserait l'esprit de certaines bonnes gens que ces matériaux servent à la construction d'armes ou tunnels et que leur accès est règlementé et autorisé pour des projets strictement civils.
Jamais non plus ne peut-on imaginer quand on braille des insanités en face de l'ambassade israélienne de Paris, qu'Israël participe activement à l'aide humanitaire vers Gaza, que les hôpitaux israéliens traitent quotidiennement des malades gazaouis nécessitant des traitements particuliers, on ne raconte pas non plus que des Kibboutz frontaliers ont proposé d'accueillir des femmes et enfants de Gaza pour leur offrir du repos (refusé par le Hamas).
Je ne suis pas en train de dire qu'Israël est irréprochable en ce qui concerne son traitement des Palestiniens, si c'était le cas, on n'en serait pas là.
L'armée ne fait pas dans le détail, et les activistes du Hamas jouent la dessus (boucliers humains etc...)
Mais entendre quotidiennement que le peuple israélien est un peuple de barbares colonialistes sanguinaires dans mon pays démocratique, libre et si moderne, ça commence sérieusement à me saouler.
Saviez-vous que les Israéliens sont attristés de voir des enfants palestiniens mourir sous les balles de Tsahal ?
Saviez-vous que certaines mères de famille pleurent de voir les mères palestiniennes hurlant leur détresse devant les caméras du monde entier ?
Mais pourquoi tant de violence si tout le monde s'aime ?
Bonne question.
La réponse que l'on m'a donnée et qui ne satisfera pas les lecteurs, c'est qu'ils n'ont pas confiance en les palestiniens car ceux-ci les haïssent et que la discussion ne peut se faire que dans la logique et non le sentiment ou la foi religieuse.
Quand les roquettes du Hezbollah s'abattaient sur Haifa, certains Arabes israéliens hurlaient leur joie sur les toits de leurs maison. Ces mêmes personnes qui travaillent avec les juifs, profitent de la société au même titre qu'un juif, votent, sont représentés à la Knesset et vivent leur vie tranquillement sans que personne ne vienne les emmerder. Ces mêmes personnes qui ne veulent pas que le Hamas règne sur la Palestine/Israël, car ils perdraient une qualité de vie certaine.
Dur de faire confiance à celui qui veut ta destruction et enseigne à ses gamins de haïr le juif (Hamas).
Il faut dépasser la haine, il faut que le fort (Israël) fasse le premier pas, et je suis d'accord, je souhaite que la colonisation cesse, que Jérusalem soit partagée et accessible à tous, que la Cisjordanie puisse se construire tranquillement. Mais le mur doit rester et Gaza ne peut-être ouverte tant que le Hamas restera au pouvoir.
C'est un long billet et je ne veux pas envoyer un message disant qu'Israël est tout beau et gentil, mais devant la montagne d'insultes que je lis et entends dans mon pays, je me demande si certains d'entre vous considèrent l'Israélien comme un être humain ou si vous êtes vraiment passés du côté obscur.
Le conflit israélo-palestinien est un sujet pourri. D'abord parce que la plupart des personnes s'y intéressant sont très engagés idéologiquement et ensuite parce qu'il est extrêmement passionnel. Il n'y a qu'à lire la multitude de billets sans intérêt, agressifs voire insultants (et je passe sur les papiers racistes et/ou antisémites qui ont dû fleurir un peu partout) qui sont parus sur la blogosphère depuis trois jours. Nos camarades ont ainsi continué à considérer que les relations internationales sont gérées par des bisounours, qu'on ne peut s'intéresser à un conflit sans s'intéresser à son histoire, qu'il faudrait éviter d'y plaquer les questions françaises du moment (comme en profiter pour taper sur les Arabes et/ou sur les juifs par exemple)...
Ce qui me fait réagir ce matin, c'est un nouveau billet de Manuel qui se questionne sur l'identité israélienne et son ancrage en tant que nation.
Le billet est intéressant et je t'en suggère la lecture, car il est important de comprendre la problématique de la religion juive pour saisir les actions d'Israël. Cependant, bien modestement, je voudrais apporter deux compléments.
Tout d'abord, Manuel explique qu'on ne peut comprendre Israël sans saisir le fait qu'il s'agit d'un melting-pot qui ne survit que grâce au judaïsme. Là, je suis entièrement d'accord avec lui, et on ne peut que s'étonner que ce pays tienne le coup avec des communautés si différentes. Peut-être Manuel oublie de rappeler que l'histoire, qu'elle soit réelle ou reconstruite, reste un ciment très fort dans la culture juive. J'ai toujours été très impressionné de la force des liens historiques unissant l'ensemble des juifs du monde. Certes, les juifs égyptiens ou yéménites n'ont pas connu les souffrances des juifs européens, mais je suis sur qu'ils les ont intégrés complètement dans leurs mémoires propres. Ce sentiment d'appartenir à un groupe uni de par l'espace et le temps forme sans doute un ciment qui peut surmonter les tensions culturelles et communautaires. Cependant, cela ne doit pas être facile tous les jours et je n'aimerais pas être un politicien israélien, devant jongler entre les différents peuples présents sur place, sans oublier les Arabes israéliens.
D'autre part, Manuel s'agace des réactions des Français face à la présence de la religion dans l'espace politique israélien. Je crois qu'il néglige un fondement de la culture politique française : sa relation compliquée avec la religion. La France, depuis 1789, n'a cessé de souffrir de ses liens avec l'Église et de la sortie progressive de celle-ci du champ politique. Alors que les Français ont eu tellement de mal à renvoyer la religion dans la sphère privée, sans doute ont-ils des difficultés à saisir qu'un autre peuple puisse créer un Etat en s'appuyant justement sur une religion. Il faut y ajouter la relation complexe de la France avec la population juive locale, sur laquelle je ne m'étendrai pas mais qu'il faut avoir à l'esprit.
Cette volonté permanente de la France de promouvoir un modèle universel agace profondément les étrangers, et j'en suis sûr, les Israéliens qui doivent se sentir jugés. Pour sortir de ce dilemme, il faut simplement se contenter d'une analyse rationnel des faits. Sinon, on tombe dans le simplisme et on en arrive à dire n'importe quoi.
Evidemment, ce n'est pas facile. J'en ai d'autant plus conscience que je passe mes journées à écrire des billets sur l'éducation, sujet qui me passionne et que j'aime, mais sans un effort de relativisation, on ne résoud pas un conflit et on arrive jamais à ce qui permet de faire la paix : le compromis.
Or, sur le cas du Proche-Orient, tellement d'abrutis tirent profit de ce conflit que les démocrates ne devraient pas tomber dans la démagogie. Délier ce noeud ne se fera pas sans que chaque camp fasse des sacrifices, quelles que soient les responsabilités de chacun. Les Israéliens ne pourront qu'abandonner les territoires occupés, que renoncer à la colonisation et qu'abandonner l'idée d'unifier Jérusalem. Les Palestiniens ne pourront pas revenir en Israël, ne pourront pas voir ce pays disparaître (heureusement !) et devront renoncer à unifier Jérusalem. Pour les deux camps, ce sera terrible, car renoncer à ses utopies n'est jamais facile, mais malheureusement indispensable.
Manuel n'y croit pas et pense qu'il ne verra pas la fin de ce conflit de son vivant. Pourtant, il ne faut pas désespérer. L'opération de la flottille vient encore de démontrer que la force est l'arme du faible. Espérons que les démocrates des deux camps parviendront à rebondir sur cet échec et que les deux peuples, lassés des morts et des bombes, finiront par imposer à leurs dirigeants d'en finir une bonne fois pour toute. Malheureusement, ce n'est pas sur la communauté internationale qu'il faudra compter pour arriver à quelque chose. J'avais beaucoup d'espoir en Barack Obama, et je ne peux qu'être déçu sur ce point...
Il y a un fil rouge dans les sujets de mes billets, je vous laisse deviner lequel...
Il est encore trop tôt pour me lancer ma rubrique culinaire tant attendue sur les Falafels de Haïfa, mais le sujet est en stock et viendra quand l'air sera plus léger...
Je vais tenter de m'éloigner des analyses de conflits et des réactions émotionnelles de mes précédents billets pour tenter de partager mon ressenti sur la société israélienne et plus particulièrement son judaïsme.
Lors de discussions animées avec mon collègue Fabrice, je notais qu'un point fondamental de la société israélienne choque son côté anti-clérical profond, le fait qu'Israël soit une nation juive et que cela empêche, entre autres, le retour de réfugiés palestiniens.
N'étant moi-même pas vraiment un type religieux, j'ai toujours été moi-même assez circonspect le concernant, même s'il ne fait aucun doute à mes yeux qu'une Israël non-juive ne pourrait pas être.
J'ai donc quelque peu réfléchi à la question.
Israël a une soixantaine d'années d'existence, elle est un melting-pot assez incroyable entre Nord-africains, Européens, Irakiens, Iraniens, Yéménites, Russes ou Ethiopiens. Des mondes culturels complètement différents se rencontrant pour fonder une nation, aucune autre base culturelle commune que la Torah, pas de langue commune, tout est à construire autour de ce qui lie tous ce gens, leur judaïsme.
Quand la France peut se targuer de longs siècles d'histoire, d'une langue commune, d'une riche identité culturelle et artistique, Israël n'a que la Bible et les traditions juives pour rassembler ce peuple disparate.
Plus qu'une religion, le judaïsme est la culture d'un peuple, son histoire, la religion a permis aux juifs se continuer à exister au fil des siècles, éparpillés aux quatre coins du monde, avant de finalement venir en Israël fonder leur nation.
Aujourd'hui Israël est peut-être encore trop jeune pour espérer fédérer autour d'autre chose que la religion, trop jeune et trop traumatisée par des décennies de guerres et conflits.
A mes yeux, il existe clairement une identité israélienne, que je retrouve chez mes amis israéliens, juifs et arabes, mais cette identité serait probablement écrasée si la population subissait un retour massif des réfugiés palestiniens, par exemple.
Israël est juive, mais tolère la laïcité, l'islam ou la chrétienté, la loi en vigueur dans le pays n'est pas une loi religieuse, le gouvernement est composé de juifs comme de musulmans, la religion n'est pas un ciment politique comme en Iran, elle est un ciment culturel.
Par ailleurs, en me baladant dans Ako, j'ai pu voir de belles mosquées, et minarets, j'ai pu entendre les appels à la prière, et lorsque j'ai interrogé mon ami à ce sujet, il a été surpris que je remette le droit à l'expression de la religion musulmane en question.
C'est que l'Europe et la France sont bien moins tolérants vis-à-vis de l'Islam...
Allons-nous entrer dans une période de navires "humanitaires" tentant de forcer le blocus de Gaza ? Apparemment un nouveau convoi est en préparation, avec la promesse d'un plus grand nombre de navires et de militants. Tout le monde veut aider Gaza, on dirait, c'est beau. Et les Européens applaudissent des deux mains des activistes proches d'organisations terroristes connues, c'est joli. Que faire pour Israël, abandonner le blocus de Gaza ? Pourquoi faire ? Permettre aux Gazaouis de se reconstruire, développer leur économie, vivre mieux ? Importer de l'armement pour mieux combattre son ennemi de toujours ? Le Hamas comme l'AP ont-ils jamais eu la volonté de construire une Palestine autre que guerrière ? D'ou vient le fric de Madame Arafat ? Vous savez que le ciment n'est autorisé à entrer dans Gaza qu'en cas de commande pour une construction spécifique, pourquoi ? Car sa fonction première est de construire des tunnels vers le Sinaï, pas des écoles. Je ne nie pas les immenses responsabilités d'Israël dans la situation économique de Gaza, mais ici, nul besoin de les rappeler, le Français lambda s'en invente tous les jours, en fantasmant des leaders palestiniens vertueux mais impuissants face à la barbarie sioniste (l'expression à la mode mais pas du tout antisémite, surtout pas !) Le mur qui a déclenché tant de colère, a permis de réduire les attentats sur le sol israélien à quasiment 0, le blocus empêche un réarmement massif par Téhéran, la France n'en ferait-elle pas autant dans de pareilles circonstances ? Certain faucons de la Knesset sont heureux de n'avoir personne en face d'eux pour faire la paix, mais aujourd'hui, ont-ils vraiment tort ? Peut-on faire la Paix avec le Hamas ? Peut-on faire la Paix quand les Arabes israéliens eux-mêmes chantaient les scuds s'abattant sur Haifa ? Ils sont loin d'être miséreux les Arabes israéliens, venez faire un tour au Nord, vous verrez. De mon vivant, je ne pense pas que la paix puisse être possible. J'espère simplement qu'Israël ne cessera pas d'exister.
Pourquoi ne pose-t-on pas le problème à l'envers? La Turquie, par l'intermédiaire de l'IHH, mouvement soutenant politiquement et financièrement le Hamas, a envoyé plusieurs navires, avec à leur bord des militants extrémistes, en vue de faire dégénérer une situation qui était calme depuis trop longtemps. Les négociations étaient en train de reprendre entre Palestiniens et Israéliens quand la Turquie a organisé cette mascarade humanitaire en vue de remettre le feu au poudres dans cette région. Ils ont réussi. Qu'on ne me dise surtout pas que le but de la flottille était humanitaire, l'aidehumanitaire arrive sur Gaza, continuellement, par la route, les gens y sont soignés, la situation est grave, mais pas catastrophique. Et contrairement à ce que l'on croit, Israël est un acteur majeur de l'aide humanitaire et sanitaire vers Gaza. Je suis vraiment surpris que personne en Occident ne relève l'attitude turque dans cette histoire, un prétendant européen qui va foutre la merde dans une région déjà bouillante. Israël considère que cette flottille était liée au terrorisme et même si les 9 morts sont regrettables, il est tout à fait logique qu'une flottille de militants appartenant à des mouvements extrémistes se voit interdire le passage d'un blocus visant à empêcher l'approvisionnement en armes du Hamas. On me dira qu'il faut lever le blocus... Et voir les roquettes s'abattre sur Ashdod et peut-être Tel Aviv ? Avec une nouvelle guerre dans Gaza ? Et les Egyptiens, à leur frontière avec Gaza, ils font quoi ? Leur fait-on le même procès ? Le Hamas est une organisation terroriste radicale, je pense qu'on l'a oublié, par ici.
Cher lecteur, ce traditionnel bilan mensuel sera très rapide.
En effet, le mois de mai a été un mois de pause pour ce blog, comme je te l'expliquais ici. Manuel, notre principal fournisseur de billets, était en vacances dans un pays étranger où il n'avait pas vraiment la possibilité de bloguer. Fabrice est toujours dans sa tour d'ivoire bloguesque. Quant à moi, entre le boulot, le déménagement et l'autre blog, j'ai un mal fou à assurer ici, même si j'ai pu laisser quelques mots à l'occasion.
Cependant, comme tu le verras dans la colonne de droite, les visites se sont doucement maintenues à un petit niveau, du fait de billets bien référencés par Google et qui amènent toujours ici quelques brebis égarées.
En conséquence, le nombre de visites a largement baissé mais s'est tout de même maintenu, avec 2 435 visites tout de même (-36 % par rapport au mois dernier). Le nombre de visiteurs uniques absolus n'a reculé que de 29 % avec 2 006 personnes. Enfin, le nombre d'abonnés est identique.
Voici enfin la traditionnelle liste de nos pourvoyeurs de visite, que je vous invite à fréquenter :