Ca y est, j'ai retrouvé le froid et le brouillard de ma haute Savoie, mon salon est inaccessible, repli des 52 kg de bagages qu'on a tant bien que mal réussi a faire passer sans payer de surcharge.
Des notre escale à Vienne, j'ai pris conscience du retour a la réalité quand j'ai innocemment voulu acheter deux bouteilles de Bombay Saphire et Havanna Club. J'espérai un sourire, je n'ai même pas eu un regard, j'ai donc traité la grosse vendeuse autrichienne de salope, mais elle ne comprenait pas le français et ma femme m'a dit de fermer ma gueule.
Fini l'orgie consommatrice du Manu, fini le tout pas cher, bienvenu au pays du client qui emmerde, y'a pas idée vraiment d'aller dans un magasin forcer le ou la vendeuse à lever son gros cul de son tabouret pour prendre un bout de salaire!
Je suis donc de retour, mes amis dorment encore pendant que je lutte avec mon jet lag qui m'a ouvert les yeux dès 3 heures du mat'.
Je me prépare aux questions traditionnelles de la plupart de mes collègues de bureau...
"Tu as mangé des Sushis?"
J'hésite encore sur la position à adopter, l'ironie, jouer le jeu, on verra...
Je vais essayer de garder mes nouvelles résolutions bien présentes dans mon esprit, essayer de partager mon expérience oralement aussi bien que j'ai pu le faire par écrit sans pour autant sentir mon interlocuteur mort d'ennui au bout de 5mn.
Pour les photos, Facebook est vraiment un outil sensationnel, je peux montrer mes photos sans avoir à supporter le regard désintéressé de mon pote qui compte les photos restantes en espérant que ça se finisse vite. Je les uploade et j'ai même droit à quelques commentaires rigolos inattendus.
Je vais certainement vite oublier à quel point les femmes sont belles là bas et à point les hommes japonais sont chanceux. Je n'aurais plus à lutter pour éviter de laisser mon regard s'aventurer vers des zones sensibles... Ca va me manquer!
J'espère que mes amis japonais resteront mes amis jusqu'à ma prochaine visite et j'espère que le pays ne changera pas (trop).
Je veux continuer à voir cohabiter les hostess clubs avec les Patchinko, que presque rien ne soit indiqué en anglais que ces adorables gens continuent à me regarder avec ce si agréable et doux mélange d'indifférence et de curiosité.
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