Je suis bouche bée, et je même faire un petit billet politique pour changer...
Les Suisses ont voté l'interdiction des minarets dans leur pays! Ce n'est pas une blague, c'est un référendum, comme il y en a des dizaines dans le petit pays banquier, et il est passé... Comme
une lettre à la poste, je dirais même... 57% tout de même!
Je suis soulagé de voir que mon canton d'adoption, Genève, est le seul à s'être opposé à cette folie.
Nos islamophobes blogueurs doivent saliver et se demander pourquoi ils ne sont pas suisses...
Je leur donne un conseil, quitte à mettre la honte sur le peuple, au lieu d'interdire les minarets, pourquoi ne pas laisser tomber les apparences, et s'en donner à cœur joie, hein les petits fachos cachés...
Pourquoi ne pas carrément interdire les musulmans, leur mettre un petit croissant sur la chemise et les foutre dans des charters... Ça a plutôt bien marché comme technique il y a quelques temps.
Franchement, plus j'y pense, plus nos sociétés me dégoûtent, je vais essayer de moins y penser...
vous pourriez demander l'asile politique dans un pays d'Islam.
RépondreSupprimerMais pourquoi donc ferais cela?
RépondreSupprimersi nos sociétés vous degoûtent et si vous voulez voir des minarets allez dans un pays où il y en a!
RépondreSupprimerCeux qui ne veulent pas en voir où est-ce qu'ils vont vivre alors ?
ceux qui fuient l'islam où est-ce qu'ils vont demander l'asile alors s'il n'y a plus de terres de liberté ?
C'est ce que je dis chez moi : donner la parole au peuple, c'est très joli, mais il ne faut pas venir pleurnicher et trépigner une fois qu'il l'a prise, cette parole.
RépondreSupprimerInutile, je pense, de préciser que je me réjouis grandement de cet helvétique résultat.
Je ne pleurniche pas vraiment, je rigole, et par ailleurs, je ne serais pas favorable à des référendums tels qu'ils existent en Suisse.
RépondreSupprimerVous avez raison de vous réjouir, l'Europe va dans votre sens.
Je suis totalement favorable aux référendums comme les Suisses les pratiquent.
RépondreSupprimerSur ce résultat, je pense que nous ne devons pas baisser les bras. Le problème est que nos petits camarades continuent à faire l'amalgame entre islam et islamisme, comme si je faisais, moi, l'amalgame entre christianisme et franquisme par exemple. Il serait temps que ces braves gens travaillent leur culture politique.
Par contre, l'avantage de la Suisse, c'est qu'on peut régulièrement reposer la question...
Le politiquement correct, l'anti-racisme, la diabolisation de tout ce qui peut ressembler de près où de loin à l'extrême droite, tout ça empêche les gens de s'exprimer dans le débat public. Ils se défoulent donc dans les urnes.
RépondreSupprimerComme pour le 21 avril en France, les sondages sont complètement à côté de la plaque. Ce simple fait montre bien qu'entre ce que les gens pensent et ce qu'ils disent, le fossé se creuse. Mauvais pour la démocratie.
Tiens, il y a des trolls sympas, par ici ;-) il est quand même intéressant que l'un des berceaux du protetestantisme interdise les symboles d'une religion qui lui déplait...
RépondreSupprimerPour la suite et pour l'extension internatinale, on pourrait aussi se poser la question des temples et des synaguogues? Mais trève d'humour noir : cela pourrait être mal compris. La source d'espoir est ici que les votations suisses n'attendent que les votations suivantes pour les abolir.
Merci d'avoir commenté, Cratyle...
RépondreSupprimerOn peut en effet espérer, qu'il vont revenir à raison sous peu nos amis les helvètes.
Mais bon, le fossé continue dangereusement à se creuser.
C'est d'autant plus bizarre que je ne vois vraiment pas en quoi l'interdiction des minarets empêcherait l'expansion de l'islamisme, voire même de l'islam...
RépondreSupprimerOn nage en plein délire...
RépondreSupprimerJe suis encore bouche bée et tout honteux.
RépondreSupprimerPar contre, il n'y aura pas de votations pour rétropédaler sur les minarets de ci-tôt. La pratique politique suisse veux que l'on ne remette pas en cause une décision du peuple (contrairement à l'Irlande) en tout cas à court/moyen terme.
Quant au raison, je ne me les explique pas. Normalement, le peuple suisse est relativement "responsable" (comme voter des hausses de taxes). Mais là même les endroits de gauche ont voté pour l'intiative (notamment pour des arguments de droit de la femme). Bouche bée, bouche bée.
Au fait, j'ai entendu dire que X. Bertrand, questionné cette après-midi sur le sujet, disait ne pas être favorable aux minarets non plus.
RépondreSupprimerEt je me demande ce qu'un tel référendum aurait donné dans d'autres pays.
Bon, ben pas de retour en arrière possible, alors...
RépondreSupprimerJe suis moi-même assez étonné par ce résultat. quand j'ai d'abord entendu parler du référendum, j'ai souris, je n'aurait jamais crû que ça passerait, mais en fait je suis déçu.
Je pense bien sûr que cela pourrait arriver en France, je suis sûr que le Français peut croire que les terroristes naissent dans les minarets, c'est pas la connerie qui manque par ici...
Les Français voteraient pareils.
RépondreSupprimerManuel, si si c'est possible mais pas dans les 5 ans qui viennent. J'espère bien que l'on corrigera cette erreur de "parcours"...
RépondreSupprimerComme vous êtes drôles, tous ! C'est vraiment curieux à observer tout cela : je ne savais pas, moi, que vous teniez si fort à ce qu'il y ait des minarets en Suisse...
RépondreSupprimerJe m'en fous des minarets en Suisse, mais bon il doit y avoir 5 ou 6, et je trouve pitoyable cet amalgame incroyable entre minarets et extrémisme islamique, car c'est bien de cela qu'il s'agit.
RépondreSupprimerJe suis complètement désépéré par mon pays... Il faut bien vous dire que la majorité des votants n'ont jamais vu un musulman autrement qu'à la TV. C'est donc une sorte de peur irrationnelle de l'autre... D'ailleurs si on analyse la carte de vote, les zones qui ont voté contre l'initiative (il y en a!) interdisant les minarets sont bien celles dans lesquelles vivent le plus de Musulmans et où la cohabitation religieuse se passe très bien.
RépondreSupprimerUn petit point de voc pour les gens du blog: il faut distinguer en Suisse le référendum qui permet de refuser ou non tout projet de loi ou de modification de la constitution et l'initiative (dans le cas présent) qui permet au peuple de proposer une loi ou une modification de la constitution.
@ Bou : merci des précisions. Il est vrai que le système suisse est peu connu en France.
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