jeudi 30 avril 2009

Un peu de bon sens viral!

La grippe porcine: un prétexte pour masquer la crise

MADRID - Le président de la compagnie aérienne à bas-coûts irlandaise Ryanair, Michael O'Leary, a affirmé jeudi à Madrid que la grippe porcine était "un tas d'absurdités" utilisé par les responsables politiques pour détourner l'attention de la crise économique.

"Toute cette histoire de grippe porcine est un énorme tas d'absurdités que les politiciens adorent pour détourner l'attention des gens de la récession économique", a déclaré M. O'Leary lors d'une conférence de presse à Madrid, où il présentait les nouvelles liaisons de la compagnie.

"Cela donne aux politiciens une excuse pour débattre d'autre chose que des économies mal gérées et de la crise", a-t-il répondu à une question sur la proposition faite mercredi par la France de suspendre les liaisons aériennes entre l'Union européenne et le Mexique, foyer initial de l'épidémie.

"Beaucoup plus de gens en Europe vont mourir aujourd'hui dans des accidents de la route que de la grippe porcine et je ne vois pas les autorités françaises ou européennes prendre des mesures pour interdire les routes aux gens", a ajouté M. O'Leary.

L'épidémie liée à la grippe porcine, qui aurait fait 92 morts au Mexique depuis le 24 avril (mais seulement huit décès sont définitivement attribués à cette maladie), continuait jeudi de se propager dans le monde.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé mercredi soir à 5 son niveau d'alerte sur une échelle de 6, estimant que la pandémie était "imminente".

(©AFP / 30 avril 2009 13h58)


Et ce ne sommes ni moi, ni Fabrice, ni Mathieu, c'est un PDG!!

De la grippe et de ses conséquences possibles.

Je vais pour une fois me placer un peu en décalage avec l'un de mes coauteurs. Comme lui, au départ, j'ai été un peu agacé par ce déferlement de cris autour de la grippe mexicaine. L'interprétation me semblait simple : encore les politiques qui jouent sur les angoisses pour faire oublier les vrais problèmes comme la crise économique ou la manifestation du 1er mai de demain, et les entreprises qui poussent à consommer avec la peur.

Et puis, on peut aussi évoluer. Hier soir, l'OMS a décidé de passer en état d'alerte de niveau 5, sur une échelle de 6, indiquant que nous étions à proximité d'une pandémie. L'OMS n'étant pas un organisme à s'énerver pour rien, cela pose question.

Evidemment, on peut encore se rassurer en se disant que ce n'est pas la première fois qu'on essaie de nous faire peur : on se souvient tous du virus ebola, du SRAS et de la vache folle, sans oublier la grippe aviaire. Toutes ces maladies n'ont eu que des impacts très limités. Il n'y a bien que le SIDA qui reste une vraie épidémie virale dangereuse aujourd'hui pour l'ensemble de la population mondiale et de manière systématique.

Mais ce matin, sur France Inter, étaient invités deux scientifiques. Je t'invite à écouter l'émission. L'un des deux, Antoine Flahault, épidémiologiste, était un spécialiste de la grippe justement. Je dois dire qu'il m'a un peu rendu moins sûr de moi. Il a aussi expliqué que la grippe touche des personnes qui ne développent pas la maladie mais qui continuent à répandre le virus, ce qui explique les cas chez des individus n'ayant pas été au Mexique. C'est d'ailleurs intéressant : je suis sûr qu'on pourrait étudier les flux de personnes en détectant les foyers de la maladie et décrire ainsi assez fidèlement l'état de la mondialisation.

Il a annoncé que l'épidémie viendrait sûrement de manière forte au début de l'hiver prochain, serait violente et tuerait 5 à 6 fois plus de personnes que lors des grippes classiques. Certes, cela fait assez peu de monde, mais nous promet des moments assez tendus dans les prochains mois. Moi qui me moquait hier, à la République des Blogs, de l'inquiétude de Vogelsong, me voici rattrapé par l'inquiétude. Bon, d'un autre côté, le scientifique a confirmé que les personnes à risque seraient les vieux et les jeunes enfants. Je ne suis ni l'un ni l'autre, mais on ne peut s'empêcher de se poser des questions sur ses proches.

Maintenant, il ne s'agit en rien d'une angoisse pour mon compte, mais d'une prise en compte du risque réel. Ce genre d'émission fait du bien car elle ne nous traite pas comme des enfants. C'est tout de même appréciable.

Par contre, une réflexion de ce scientifique va largement dans le sens de mon coauteur : jamais, dans ce type de crise, les pays riches n'ont offert gratuitement de l'aide aux pays du Sud. Et justement, dans un cas comme celui-là, les pays pauvres manquent cruellement de moyens. Voilà un nouvel exemple du poids des inégalités de notre merveilleux monde mondialisé.

PS : bon, malgré la jubilation de la droite, cela ne va pas m'empêcher de manifester demain...

On a peur de la grippe! On a très peur...

J’ai déjà exprimé mon agacement quand au traitement de l’actualité « virale » par nos medias, en fait, ils ne font que participer à notre mode de fonctionnement, le mode de l’ennemi, de la peur.
Je commence sérieusement à en avoir marre de cette grippe, on a eu une réunion exceptionnelle à son sujet au boulot, on en parle entre collègues, entre amis, et tout ça pourquoi?
Pour se demander comment il se fait que les antiviraux ne soient pas accessibles à tous au Mexique?
Non, plutôt pour s’exciter à avoir peur, ou pour vraiment avoir peur.
En fait j’ai remarqué une attitude ‘Tsunami’, proche du voyeurisme et également l’inquiétude « normale ».
Pourquoi avoir peur de la grippe? C’est quand même pas Ebola qui pointe le bout de son nez, on est équipés!
En fait, j’ai l’impression que tout le monde se complait à cette culture de la peur, beaucoup aiment à fantasmer sur les dangers de l’Islam, des terroristes, du réchauffement climatique, de la délinquance, des bandes et c … Tout n’est pas infondé, mais on a tellement de réserves de peurs que ça en devient ridicule.

mardi 28 avril 2009

La grippe affole les médias et les bourses

La grippe porcine a déjà fait 153 victimes au Mexique, et elle se dirige tout droit vers l’occident, Europe en danger, Amérique du nord en danger!
En tout cas, nos médias se jettent sur cette grippe comme la faim sur le monde, on la compare à la grippe espagnole (25 millions de morts), les journalistes posent des questions d’un niveau comparable à « entrevue » ou « choc », enfin comme d’habitude, si je peux dire.
Pourquoi cette grippe a-t-elle fait 153 morts au Mexique alors que nous sommes capables médicalement de la contenir?
Parce que c’est un pays pauvre?
Parce que certaines régions n’ont pas les antiviraux nécessaires?
Parce qu’il y existe une grande inégalité entre les diverses classes sociales?
Oui, alors faites moi plaisir, journalistes de merde, n’essayez pas de tout ramener à nous, à notre petite France, de faire du sensationnel en essayant de trouver un pauvre péquin contaminé pour qu’on ait tous les jetons comme des cons, faites votre boulot, enquêtez, trouvez des questions, des responsabilités.
Je m’emporte, mais je trouve inadmissible d’avoir le sentiment que les médias jubilent de pouvoir foutre la frousse aux gens en leur annonçant la mort de lointains mexicains dont tout le monde se fout.
Pandémie mondiale??
Si j’étais ex-rugbyman à la radio, je vous dirais « je mange un rat » si ça arrive!
A part ça, j’aime bien la réaction des marchés boursiers à cette nouvelle catastrophe humanitaire (car s’en est une, mais au Mexique, pas en Europe!):

« La chaîne Accor plonge ainsi 6,4% ce matin à la bourse de Paris, tandis qu'à Londres Intercontinental dévisse de 5,4%. Les compagnies aériennes sont les plus touchées, avec notamment Lufthansa (-12%), Air France-KLM (-7,19%) British Airways (-11,4%), Cathay Pacific (-8%). Les compagnies touristiques TUI Travel et Thomas Cook, le croisiériste Carnival chutent entre 4 et 10%. »
«En revanche, les pharmaceutiques s'envolent. L'action du suisse Roche grimpe de plus de 3%, sur des spéculations d'une hausse des ventes du médicament antiviral Tamiflu, pour lutter contre la grippe porcine. En France, Sanofi-Aventis prend 1,29%. »
Le Figaro

Comme quoi, ce n’est pas si compliqué que ça, la bourse, c’est même, dans le cas présent d’une logique primaire… Qui vaut des milliards!

samedi 25 avril 2009

Arena a pulvérisé le record du monde!!!

Alain Bernard vient de pulvériser le record du monde de natation du 100 mètre nage libre en passant sous les 47 secondes.
Cette annonce ne vous parle pas vraiment, à la limite, vous vous dites que c'est bien, un français qui éclate les records, qui rafle les titres. Ben oui, pourquoi pas.
La natation doit conjuguer avec des progrès technologiques historiques, les équipementiers sportifs tels qu'Arena ou Speedo ont développé des combinaisons révolutionnaires qui améliorent très sensiblement les performances sportives, plus que cela elles influencent les techniques de nage et les entrainements des nageurs.
Ces combinaisons contiennent des substances favorisant la flottaison, ce qui favorise des nageurs ayant une masse musculaire importante. L'entrainement devient de plus en plus axé sur la musculation que sur la technique même.
Vous allez me dire que c'est la même pour tout le monde, mais à partir du moment où certains gabarits sont favorisés par rapport à d'autres, les règles du jeu sont faussées.
Je ne dis pas que la hiérarchie est totalement bouleversée par cette avancée technologique, mais probablement qu'au sein des 10 premiers, le classement serait différent si les athlètes nageaient en string.
Plus important à mes yeux, c'est la valeur d'un record du monde battu un nombre incalculable de fois depuis 2008.
Pour moi, un record du monde, quelque soit le sport doit être quelque chose d'infranchissable, un sommet que l'on met un carrière à atteindre, ou à ne jamais atteindre. Mais battre un record du monde de la spécialité reine de la natation en demi-finale d'un championnat de France...
C'est un peu étrange...
C'est un peu le phénomène des records des nageuses de l'ex-RDA pendant les années 80', sauf que cette forme de dopage technologique n'est ni dangereuse, ni interdite.
Enfin, la validation de ce dernier record se fait toujours attendre...
Par un pur hasard, j'écoutais la radio quand Alain Bernard a nagé, et lors de la présentation des nageurs, les commentateurs insistaient tout autant sur l'identité des nageurs que sur leur combinaison:
Alain Bernard ligne d'eau n° tant, combinaison Arena
Untel , ligne d'eau n° tant, combinaison Speedo
Et c...
Ça me rappelle dangereusement la formule 1 où les pilote gagne... quand il conduit la bonne voiture.
Alors on en vient au problèmes posé par l'avancée technologique dans notre société, et plus particulièrement dans le sport.
D'aucuns diront que l'on ne peut pas aller contre le progrès, que c'est la logique des choses.
Pour ce qui du sport, je me pose en vieux réac' et je souhaite que les mecs sautent à l'eau en string, histoire de vérifier si la différence est réelle.
Sur ce thème, Nounours se pose quelques questions

vendredi 24 avril 2009

Et pendant ce temps, au Pakistan…

Pendant que l'on s'égosille sur le président iranien et la conférence sur le racisme, un problème bien plus important devrait largement nous inquiéter.

Depuis deux semaines, les talibans pakistanais sont en hostilité quasi-ouverte avec le gouvernement pakistanais. Celui-ci, et en particulier le président Zardari, a été accusé par la communauté internationale, Etats-Unis en tête, de capituler face à des talibans en progression régulière. Hier, les talibans se trouvaient à une centaine de kilomètres de la capitale Islamabad.

Depuis les années 1990, le Pakistan joue un jeu dangereux avec les talibans. Ce pays a soutenu la conquête de l'Afghanistan par ceux-ci, avec la neutralité complice des Américains et les a laissés s'installer durablement sur son sol, particulièrement au Nord du pays. Après le 11 septembre, le Pakistan a joué la carte de l'alliance avec les Américains et l'OTAN, tout en continuant à manipuler les talibans. Le général Musharaf préférait ne pas céder à la pression populaire. Le nouveau gouvernement pakistanais a eu bien plus de mal à se positionner, coincé entre les réclamations de la rue et les attentes de ses alliés étrangers. Zardari a signé un accord avec les étudiants islamistes, les autorisant à installer des tribunaux dans la vallée du Swat, mais ceux-ci ne l'ont pas respecté. Aujourd'hui, le risque d'un basculement du pays est réel, du fait des tiraillements internes à l'armée pakistanaise, la troupe ayant de nombreux jeunes séduits par les idées islamistes.

Ainsi, un pays doté de l'arme nucléaire pourrait basculer dans un régime fasciste de type islamiste. Depuis trois ans, la communauté internationale craignait que l'Iran porte ce danger, mais la menace la plus immédiate n'était pas là. Ce qui est le plus ironique, c'est que dans un cas pareil, l'Iran deviendrait très rapidement un allié objectif ; les ayatollahs iraniens ne verraient sans doute pas d'un bon œil la présence d'un gouvernement islamiste sunnite juste à côté de chez eux, surtout en possession de l'arme nucléaire, et pourraient rapidement se retourner vers les grandes puissances.

Que faire ? Cher lecteur, je n'en sais rien, mais il y a là un vrai risque qu'il ne faut pas négliger. Certes, nous ne serions sans doute pas directement menacés, mais les Indiens ne peuvent pas en dire autant. De plus, il ne faut pas oublier que des troupes occidentales sont présentes en Afghanistan, et qu'elles se retrouveraient alors en danger. Dans tous les cas, il faut maintenant exercer des pressions fermes sur le gouvernement pakistanais pour qu'il prenne de réelles mesures contre cette progression talibane. S'il le faut, nos forces pourraient apporter un soutien matériel et logistique. Je ne vois pas trop ce que nous pouvons faire d'autres, à part convaincre ce pays d'envisager de répartir un peu mieux les richesses et de se lancer dans de réels programmes d'éducation de sa population. Le Pakistan reste en effet l'un des pays où les inégalités entre les groupes sociaux sont les plus énormes, avec un IDH de 0,551 en 2005…

Grenelle des ondes...

Notre gouvernement aime les grenelles, après le grenelle de l'environnement, après le grenelle de l'insertion, voici donc le grenelle des ondes!
Je ne sais pas si les antennes relais sont dangereuses pour la population avoisinante, je ne le sais pas et je doute que ce grenelle permette de contribuer à le déterminer vu qu'il n'y a aucun scientifique d'invité.
Dès que la populasse grogne un petit peu, on lui file un grenelle pour la calmer.
On va donc avoir des représentants d'opérateurs, d'institutions de santé, d'associations de défense de l'environnement et de consommateurs, ainsi que des élus pour discuter d'un hypothétique problème de santé.
Un esprit sarcastique dirait que ce sera un petite réunion entre lobbies et couillons...
Auront nous moyen terme un crise comparable à celle des Ogms? Je ne pense pas, car si on interdit les Ogms, les gens pourront continuer à manger des légumes, par contre, sans antennes relais, ça risque de devenir compliqué d'avoir du réseau. Et sans aller jusque là, le confort d'un bon réseau partout est devenu une espèce d'acquis social que l'on ne sacrifierait certainement pas au nom d'une quelconque question de santé publique.

Sur la blogosphère, SNoWBloG doute de la dangerosité des antennes relais avec ironie tandis que Plunkett se demande à juste titre les effets qu'aurait l'annonce d'une dangerosité avérée des ondes et antennes relais, vu les sommes astronomiques en jeu dans le marché de la téléphonie mobile.

Pour ma part, j'ai viré le Wifi de chez moi, mais mes voisins ne l'ayant pas fait, le problème entier (si problème il y a), mon portable est éteint tous les soirs vers 22h.
Je me suis posé une question que je vous pose à vous dans un petit sondage sur ce blog, celle de savoir si vous pourriez revenir à un vie sans téléphone portable...
En ce qui concerne, étant d'une génération ayant connu le monde avant internet et portables, je pense pouvoir m'en passer.
J'étais heureux avant, je communiquais, j'écoutais mon répondeur quand je rentrais chez moi, chaque communication avait de l'importance.
On se donnait rendez-vous et on s'y tenait.
Je sais que je sonne un peu vieux jeu réac', mais honnêtement si le portable était vraiment dangereux et se raréfiait, cela ne me dérangerait pas plus que ça.
Je suis curieux de découvrir vos votes (en pages d'accueil en haut à droite)

Comment Nicolas a enfin eu le bon Goux.

Avec mon camarade Fabrice, je me suis rendu ce soir à La Comète. Deux raisons nous y amenaient : célébrer l'anniversaire de l'inestimable Nicolas et fêter aussi l'anniversaire de mon blog rien qu'à moi. Soirée bien agréable, en compagnie de sympathiques blogueurs, voire de blogueurs moins conventionnels. Il y avait même un représentant de la droite dite fréquentable.

Et puis, à un moment de la soirée ou nous devisions de la pertinence de la stratégie de Ségolène Royal (ou d'autres choses, je ne sais plus vraiment…), Fabrice a eu une illumination : « Ca y est, je sais comment Didier Goux et Nicolas se sont connus ! »

Surpris, je l'interrogeais immédiatement sur cette incroyable découverte, et c'est alors que Fabrice pointa son doigt vers l'autre côté de l'avenue, où nous vîmes ceci :

Évidemment, Didier devait traîner autour du groupe scolaire Jeanne d'Arc, et c'est ainsi que nos deux compères se sont rencontrés, un jour où notre camarade leader de la réacosphère était venu se désaltérer. Didier a d'ailleurs confirmé l'affaire en arrivant en fin de soirée, venant de cette direction.

Au fait, que fiche un groupe scolaire « Jeanne d'Arc » au Kremlin-Bicêtre ? La banlieue rouge n'est plus ce qu'elle était...

mercredi 22 avril 2009

Les conférences sur le racisme de l’ONU ne servent à rien si les démocraties n’affrontent pas le problème.

Pour la deuxième fois, l'ONU s'est lancé dans un véritable fiasco : la conférence sur le racisme. Évidemment, comme la première fois, le président iranien a pu se laisser aller à ses habituels délires antisémites. La plupart des pays occidentaux ont boudé la conférence, et elle a abouti à un communiqué certes intéressant mais finalement très consensuel, et ce malgré les cris de victoire d'Human Rights Watch.

De nombreux journaux, télévisions et blogueurs ont dénoncé le scandale de cette conférence, je n'y reviendrai donc pas. Par contre, deux questions me taraudent depuis le début de la semaine : est-ce bien le rôle de l'ONU de s'occuper de la question du racisme ? Si oui, que peut-on en attendre d'une conférence sur la question ?

La première question, a priori, amènerait à une réponse négative, mais c'est sans compter le risque que représente un État appliquant des théories racistes. A l'origine, le rôle de l'ONU était de préserver la paix entre les pays et de mettre un terme aux différents facteurs de conflits, comme la colonisation par exemple, mais aussi de structurer un peu le droit international. Progressivement, et malgré les grandes difficultés de l'ONU à agir dans quelque domaine que ce soit du fait du contexte de la Guerre Froide, l'organisation a régulièrement accru ses missions, en étendant ses préoccupations au développement (création de la CNUCED en 1964) aux problèmes environnementaux (Rio en 1992), ou à d'autres questions comme l'eau en 1997. En soi, on pourrait penser que l'ONU est hors-sujet, mais ces problèmes pourraient devenir, un jour ou l'autre, des facteurs de guerre. Or, le racisme a été un facteur très important de conflits. N'oublions pas, cher lecteur, que la seconde guerre mondiale a été causée en grande partie par cette logique. De même, le génocide rwandais et les guerres de Yougoslavie ont pour origine des idéologies racistes. A l'évidence, cette question concerne donc les instances internationales.

Maintenant, ces grandes messes entre États servent-elles à quelque chose ? En réalité, je ne le crois pas. Bien sûr, l'ONU se doit de condamner le racisme (elle le fait d'ailleurs dans sa charte) et d'intervenir contre tout État qui mène des attaques liées à des idéologies racistes. Cependant, peut-elle inciter les pays à lutter contre le racisme chez eux ? Peut-elle seulement avoir un impact sur les États en eux-mêmes ? Je n'en crois rien. Les peuples se fichent totalement de ce que dit l'ONU. Le président iranien a fait son discours pour flatter une partie de la population du Moyen-Orient et ses propres électeurs. Cela ne risque cependant pas de lui éviter de perdre les prochaines élections chez lui, du fait de la situation économique du pays et des évolutions de la société iranienne. A mon sens, ces conférences ne servent à rien car elles n'impactent pas le problème en lui-même.

La charte de l'ONU se suffit donc à elle-même, et il serait bon que nos pays l'appliquent réellement, et pas seulement quand cela les arrange. Récemment, la Russie a mené une guerre raciste en Tchétchénie. Qu'en est-il ? Le Soudan extermine la population du Darfour. Qu'en est-il ? La Turquie réprime les Kurdes. Qu'en est-il ? La Chine écrase le Tibet. Qu'en est-il ? Condamner l'Iran, c'est bien joli, mais quand des pays font du racisme et qu'on ne fait rien, à quoi cela peut-il bien servir ?

La lutte contre le racisme se fait d'abord par des actes. Les gesticulations des conférences n'apportent rien à la question. Il serait bon qu'on en prenne conscience…

mardi 21 avril 2009

Gaijin da!

Je me suis déjà aventuré dans l’écriture d’un billet sur mon expérience japonaise, et malgré mes réticences et hésitations, je vais me lancer à nouveau.
La moitié de ma vie, j’ai été un étranger quelque part, enfant, adulte, et quelque soit le pays, ce fut une expérience positive pour moi.
En même temps je n’ai jamais été étranger en France…
Je vais m’attarder quelque peu sur le Japon, car c’est sans aucun doute la bas que j’ai pu vivre et observer les relations humaines entre étrangers et locaux les plus étonnantes.
Les sentiments se mélangent, ils évoluent au fil du temps, au fil de la compréhension du peuple qui nous accueille.
J’ai d’abord été amusé par leur gentillesse, leur timidité, leur curiosité, leur peur.
C’est un sentiment bizarre que de faire peur à quelqu’un pour la seule raison de son appartenance ethnique. C’est même gargarisant quelque part, mais dérangeant sur le fonds.
Ces sentiments que l’on éprouve dans un pays étrangers évoluent, la timidité, la curiosité et la peur ont commencé à m’énerver ? Je me suis mis à comparer ces comportements avec ceux de mes semblables occidentaux (ce terme me fait marrer depuis la dernière guerre des blogs…), à les mépriser un peu…
Ce n’est pas glorieux, mais je vous garantis que la vente de rue est une activité professionnelle très éprouvante !
Et puis vint le temps de la compréhension, pourquoi diable sont-ils différents?
Le temps et l’ouverture d’esprit permettent de comprendre son hôte, et c’est pour une étape fondamentale à une intégration réussie.
Pour ma part, j’ai eu très peu d’amis japonais, en dehors de ceux de ma femme, d’ailleurs elle a aussi peu d’ami(e)s français depuis qu’on est ici… Elle n’est peut-être pas si facile à surmonter, la barrière culturelle…
Bref, peu d’amis japonais, ou alors des mecs un peu barrés, et sortis du chemin « normal ». Beaucoup d’amis israéliens, communauté oblige…
Et là j’en entends certains dire que je ne voulais pas m’intégrer, communautarisme et tous leurs autres gros mots…
Et bien, je n’ai pas l’impression d’avoir été une plaie pour ce pays, j’ai amusé beaucoup de gens, j’ai essayé de respecter leur culture, leurs traditions, leurs habitudes comportementales. J’ai appris la langue tant bien que mal, mais bon je ne suis pas japonais, et quoi que je fasse, ça se voit sur ma gueule !
Car j’ai eu droit à mon lot de surprises (vulgairement appelé racisme par ici).
Le métro bondé avec une place assise éternellement libre à côté de moi.
Les personnes me fuyant quand je leur demandais une information
L’appellation naturelle pour eux : Gaijin (étranger), mais choquante par chez nous.
Et même de vraies insultes raciales par un mec bourré !
Les contrôles de police quasi systématiques, délit de faciès absolu !
Honnêtement je n’ai jamais été affecté par rien de ce que je viens de vous lister.
Ce n'était pas agressif, loin de là et c'était très certainement pas méchant, plutôt une forme maladroite d'exprimer son malaise ou sa peur.
J’ai vite compris que ce peuple était tiraillé entre leur profond attachement à leur riche et ancestrale culture et une étonnante envie d’être libre comme nous.
Un peuple tiraillé qui aujourd’hui est malheureusement un peu perdu entre tradition et Macdonald.
Et puis ne surtout pas oublier, à leur décharge que le nombre d’étrangers avant les années 80’ se résumait aux nombre de GI’s dans leurs bases…
Tout ça n’est que mon sentiment issu de mon expérience, et très certainement que chacun vivrait cette expérience différemment.

Je ne suis pas un expert des lois sur l’immigration au Japon, mais ce que j’y ai observé m’a beaucoup influencé.
Le Japon a un énorme pouvoir d’attraction, c’est un eldorado asiatique, vous y trouverez des philippins, coréens, chinois, indiens, pakistanais, iraniens, nigérians, israélien, et beaucoup d’occidentaux.
Il y a donc une forte demande d’immigration.
C’est une île, surpeuplée et historiquement, on ne peut pas dire que l’ouverture au monde soit leur fort…
J’ai donc vu des lois strictes, même très strictes et surtout… Appliquées !
Essayez donc de dépasser la durée de votre visa, pour déconner… Prison, interdiction de séjour.
Par contre, quand j’ai entrepris mes quelques démarches pour prolonger mon visa, j’ai été content de me voir traiter humainement, normalement. En fait, je n’ai pas vraiment relevé.
Je m’en suis souvenu le jour où j’ai entrepris des démarches similaires pour mon épouse dans notre beau pays la France.
J’ai compris à ce moment à quel point le dédain peut vous remplir de haine.
Le respect est une notion importante, au Japon, j’ai eu droit au respect, que ce soit avec l’immigration, la police ou les gens.

En France, nous avons vu nos droits bafoués, nous avons été traités comme des chiens illégaux dans la préfecture de Bobigny, nous avons été traités comme des coupables par la Police. Point de respect par ici.
Et le plus drôle, c’est qu’ici nous avons toujours été dans le cadre de la loi, toujours dans notre bon droit, tandis qu’au Japon je demandais une exception…
Je ne veux pas relancer l’éternel débat sur l’immigration, je vous donne juste mon vécu, qui m’a en partie amené à penser comme je le fais.

La tribune du racisme

Rubin a déjà manié l'ironie pour parler de la conférence sur la racisme offrant une tribune au philanthrope Ahmadinejad...
Je me demande pourquoi nous y sommes allés, pourquoi l'occasion a été donnée au président iranien de venir cracher son venin anti-sémite et raciste à la gueule du monde...
Peut-être parceque cela permettait à nos dirigeants de prononcer de belles paroles?
A lire dans le monde:
Nicolas Sarkozy a lui qualifié les propos du président iranien d'"appel intolérable à la haine raciste". Il a appelé l'Union européenne à faire preuve d'une "extrême fermeté". Pour Bernard Kouchner, "ce geste de protestation" doit provoquer une "prise de conscience" internationale. "Face à des attitudes comme celle que vient d'adopter le président iranien, aucun compromis n'est possible"
La Grande-Bretagne a elle aussi "condamné sans réserve" les propos "insultants et incendiaires du président iranien".
Côté américain, l'ambassadeur adjoint des Etats-Unis à l'ONU, Alejandro Wolff, a qualifié de "honteux", "exécrables" et "haineux" ces paroles.

Tout ça pour ça? Pas besoin d'offrir du temps de parole à Ahmadinejad pour savoir ce qu'il pense.
On s'y attendait, cela ne servait à rien, l'ONU l'a fait.
Une dernière remarque:
Les français ont quitté la salle, mais ont-ils quitté la conférence?
Non, et leur présence contribue à donner de la crédibilité à cette mascarade de conférence contre... Quoi déjà?

lundi 20 avril 2009

Les traders aiment le beurre et le fric!

Les salaires mirobolants, les primes astronomiques ne suffisent pas à leur bonheur...
Le trader chercheur d'emploi français de Londres, victime de la crise financière comme tant d'autres revient en France profiter d'un système duquel il s'était enfui quand tout allait bien.
Alors qu'en Angleterre; il aurait droit à environ peanuts (quoi de plus logique dans un pays très libéral), il revient toucher ses 6000€ et des brouettes.
"Dans le système actuel, il suffit à un expatrié de retour en France de présenter un contrat de travail d'une durée comprise entre un et 28 jours pour bénéficier de l'assurance-chômage au taux maximum, car basée sur son ancien salaire." (L'Express)
On va encore les montrer du doigt ces immondes profiteurs sans morale.
Mais la question serait plutôt de comprendre pourquoi de telles dérives sont possibles...
Et si on harmonisait les charges et aides sociales en Europe?...
Je déconne, même bourré, j'y crois pas!
D'autres billets sur le même sujet:

Meme Kamizole

L’économie financière redémarre : et on refait de vieilles recettes dans de vieux pots…

En lisant ce texte du Gaulliste libre, je découvre quelques articles du Monde concernant l'état de notre économie, et particulièrement celui-ci sur les banques américaines. Bénéficiant de l'énorme financement de l'État américain, les banques sont en train de renouer avec des profits, assez mirobolants par ailleurs. De plus, le journal nous indique que ces mêmes banquiers ont bien fait de licencier rapidement et massivement, puisqu'ils ont ainsi réussi à dégager de la marge pour rebondir.

Deux victimes de la crise apparaissent ainsi :

  • Les salariés d'abord ont payé l'ajustement de l'ensemble du système économique, alors qu'ils n'étaient pas responsables des décisions d'orientation de leurs dirigeants. Cela a commencé par les banques, puis se poursuit maintenant dans l'économie réelle.
  • Les États, c'est-à-dire nous, les gens qui ne bénéficient pas de l'enrichissement récent de l'économie, vont bientôt devoir payer les factures des énormes crédits faits aux entreprises, et particulièrement aux banques.

Au total, on est bien dans la socialisation des pertes et dans la privatisation des profits. En plus, l'économie semble donner des signes de redémarrage, ce qui signifierait que le système n'évoluerait pas.

Pourtant, contrairement au Gaulliste libre, je pense que le système ne peut pas réellement redémarrer comme avant, du fait de l'énorme taux d'endettement des États comme des ménages. Les entreprises ne peuvent plus espérer vendre massivement maintenant sans recourir à des hausses de salaire et à une meilleure répartition capital-travail des revenus. Si on reste dans la situation actuelle, l'économie ne pourra pas redémarrer comme elle l'a fait les années précédentes, car nos capacités d'endettement sont à leur maximum. N'oublions pas non plus que la croissance récente s'est faite massivement sur l'immobilier, et je ne vois pas comment ce secteur redémarrerait avec les mêmes recettes que les années précédentes, d'autant plus que la hausse des impôts va bientôt suivre, d'une manière ou d'une autre, réduisant nos possibilités d'endettement…

Je ne veux pas être pessimiste, mais je crains que l'économie réelle ne redémarre pas aussi vite que cela, malheureusement pour l'ensemble des salariés...

Choose not to choose lifem choose something else...

Dans mon billet prédédent, j'exprimais le rejet de notre société à l'encontre des personnes ayant choisi pendant une période donnée de sortir du moule pré-fabriqué dans lequel on nous met dès l'école.
Dans celui-ci je vais aller un peu plus loin.
On parle beaucoup de libéralisme sur ce blog, souvent pour marquer notre désaccord avec la frange libérale de la blogosphère, toutefois, à une époque où la politique ne m'intéressait aucunement, je me serais probablement proclamé libéral si je m'étais intéressé au concept.
J'ai longtemps refusé de m'insérer dans la société, je m'en suis même extirpé progressivement pour finalement quitter mon pays et ne vouloir plus y revenir.
Alors oui, la liberté passe par le travail et je n'ai jamais réussi à échapper à cette obligation.
Toutefois, le monde offre tellement de bonheurs simples mais inaccessibles au sein de nos sociétés "occidentales". Le voyage offre la possibilité de toucher des formes de bonheur simples et envoutant, la nature, la découverte, la communication avec d'autres peuples.
J'ai rêvé de pouvoir éternellement trimbaler mon sac à dos de par le monde sans avoir à posséder, prévoir.
Travailler pour ensuite jouir du présent, c'est un cycle que me convenait parfaitement.... C'était sans compter sur le réalisme de la gente féminine...
Vous allez, à juste titre de parler de rêverie, d'irréalisme.
Mais dans notre monde si avancé, si moderne, si riche, nous avons un impératif, et pas le moindre, c'est celui de se sacrifier sur l'autel du travail, celui de donner un grande partie de son temps, de sa réflexion au travail.
Seulement, la rétribution est maigre, le repos du week-end, un petit voyage de temps en temps...
La finalité n'est pas le bonheur mais la survie, et les petits instants de bonheur ne sont là que pour rendre la partie obligatoire soutenable.
Je vais donc me laisser aller à un petite analyse hautement philosophique, mais notre société nous oblige à nous sacrifier.
Certains me diront qu'ils épanouissent au travail, mais ce n'est malheureusement pas le cas de tout le monde. D'autres ne peuvent pas vivre sans travail, pour ceux là, mon constat est encore pire, ils ne connaissent pas d'alternative au modèle imposé.
Alors vous allez me parler de contribution à la communauté pour récolter les fruits d'une vie en société (sécurité sociale, chômage, services publics) et vous aurez raison.
Je ne vais pas vous proposer un programme de libéralisation des choix de mode vie.
Je me demande simplement pourquoi l'évolution humaine se fait dans cette direction, pourquoi tout passe par le sacrifice, pourquoi le bonheur proposé est un bonheur de consommation...
Pourquoi n'apprenons nous pas à nous satisfaire de peu, pourquoi nous nous éloignons les uns des autres au lieu de nous rapprocher...
Il est 8 heures, j'ai fait mon petit billet philosophique rêveur de mes 20-25 ans et maintenant je peux partir bosser ;)

samedi 18 avril 2009

Choose life?

Ces derniers mois je me suis posé quelques questions sur l'évolution personnelle, les choix que l'on peut faire dans une vie et les répercussions que ceux ci ont sur notre vie professionnelle, et sur notre place dans la société.
Sans rentrer dans les détails, je dirais simplement que j'ai fait quelques choix risqués et suis sorti des sentiers battus. J'ai profité de mes vingt ans pour m'extirper du moule dans lequel j'étais en train de tomber, pour découvrir...
Les voyages, les excès festifs, la vie au jour le jour, l'absence totale de responsabilité et de vision d'avenir ont guidé mes pas pendant mes années de d'insouciance.
Mauvais garçon, cigale, raté, perdu, mal barré, c'est peut-être ce qu'on peut penser de quelqu'un qui fait des choix originaux.
Expérience, ouverture d'esprit, courage sont d'autres termes un peu plus positifs.
La liberté a un prix, faire ce que les autres ne peuvent, ne veulent ou n'osent faire vous transforme en quelqu'un de marginal, de fou même comme j'ai pu l'entendre.
Et la société vous le fait payer, en tout cas la société française vous le fait payer, les potentiels employeurs voient en vous quelqu'un d'instable, d'incontrôlable, les expériences personnelles ou professionnelles à l'étranger ne sont pas considérées, et on se retrouve face à des personnes ne voulant ou ne pouvant pas comprendre les choix que l'on a pu faire. Et je ne parle pas de valoriser ces choix et les riches expériences qui en découlent.
Je ne veux pas refaire un procès aux patrons, pour ça, vous avez mes deux compères, le rouge clair (rose...) et le rouge foncé.
Je fais juste un constat qui me désole, la prise de risque, la différence, l'originalité n'est pas récompensée dans notre société, elle est punie.
L'enrichissement d'une expérience professionnelle variée, d'une expérience à l'étranger, des multiples voyages; la faculté d'adaptation à des cultures différentes sont des atouts non reconnus en France, ou alors trop rarement.
Même si je me refuse à faire un choix (d'ailleurs c'est trop tard..) qui consiste à se mettre dans un moule, à vivre la vie qu'on l'on se voit attribuée à la sortie des études, j'ai compris que la stabilité, la sédentarité, la continuité sont des éléments indispensables à la réussite professionnelle.
Bien entendu, je ne dis pas que tous doivent, ni même veulent se risquer à sortir du chemin goudronné, mais qu'au moins l'on puisse le faire sans voir son CV estampillé "instable".
Pourquoi ce besoin d'uniformité? Pourquoi ce rejet de la différence?
Je suis persuadé que les patrons choisissant de recruter un candidat au profil "original" sont majoritairement récompensé de leur prise de risque relative.
Veut-on des moutons ou veut-on un panel d'employés apportant chacun leur bout de connaissances, leur expérience, leur motivation?
Pour ma part, je ne suis pas à plaindre, mais ce n'est pas la France qui me permet d'affirmer ça, je suis, pour la énième fois un (semi) expatrié.
Plus généralement, notre monde devient uniforme, il faut être mince, beau, belle, habillé comme ci, coiffé comme ça, écouter de la musique de merde, voir des films de merde.
Celui qui ne respecte pas ces critères perd des points.
Je sens que je vais partir dans tous les sens alors je vais m'arrêter là.

vendredi 17 avril 2009

Sarkozy vu de l'étranger: "Stupide, immature, hors de propos"

Je vais faire un doublon, Rubin ayant publié les propos adolescents pré-pubères de notre mini président, mais je ne peux m'empêcher de mettre mon grain de sel.
On le savait, il nous représente mal à l'international, et bien maintenant on en a la preuve.
The Guardian titre en une:
"Stupide, immature, hors de propos : le jugement de Sarkozy sur ses homologues".
La presse anglaise se déchaine et je vous conseille de lire ce billet si vous voulez une revue de presse sarcastique sympathique.
Moi je suis le meilleur, et vous êtes des merdes, c'est une voie diplomatique nouvelle, mais notre président est un président innovateur, n'est-ce pas?
Je viens de m'apercevoir que la blogosphère s'est déjà emparée de la dernière déviance verbale de Nicolas, nous avons la superbe photo du petit Nicolas et Peuples qui nous montre une autre facette de talents verbaux du président et encore une hyène comme dirait Didier.

jeudi 16 avril 2009

The Evolution of Technology and the Human Race video



Je ne sais trop ce que m'inspire cette vidéo...
On ne peut certainement pas tout mélanger, mais notre évolution récente est quand même sacrément flippante!
En tout cas, on y va, tâchons juste d'y aller intelligemment.

Comment gérer le gouvernement Netanyahou?

Je viens de tomber par hasard sur un blog du Monde concernant le futur des relations américano-israéliennes avec d’un côté un gouvernement Obama désireux de rompre avec le laxisme des années Bush et de l’autre, un gouvernement Netanyahou pas vraiment enclin à faire avancer le schmilblick.
Ce document explique « les dispositions permettant théoriquement aux Américains de “convaincre” M. Nétanyahou de la pertinence de leurs vues » par Stephen Walt.
Ces dispositions ont la forme de huit points assez intéressants que je vous invite à consulter.

- La réduction de l’aide économique et militaire, qui aurait pour effet de montrer au gouvernement israélien que le soutien américain n’est pas indéfectible (même si pour des raisons géopolitiques, il l’est), et qu’il faudra se conformer à certaines règles.

- Un ton plus dur vis à vis de la colonisation, fléau du processus de paix. Personnellement, je n’arrive pas à comprendre le but de la colonisation…
Grand Israël ? Zone de sécurité ? Quoi qu’on en dise, la colonisation est à l’origine de nombreuses frustrations palestiniennes accueillies à bras ouverts par le Hamas et consorts. De plus la majorité de la population israélienne est contre le fait d’envoyer leurs enfants protéger une bande d’illuminés rêvant d’une terre qui ne leur appartient pas.

- Le soutien à une résolution des Nations unies condamnant l’occupation de la Cisjordanie doit aller de pair avec une autorité palestinienne forte et capable de faire respecter l’ordre sur son territoire. On me rétorquera que cette force passe par le désengagement de Tsahal, pas faux. Force internationale sur place ?

- Suspendre des “coopérations stratégiques” renforcées… Je ne suis pas d’accord, Israël est l’allié numéro 1 des US dans la région, si faire pression sur Israël pour faire avancer le schmilblick est nécessaire, l’abandon d’une coopération stratégique marquerait une rupture dangereuse.

- Hausser le ton vis à vis des institutions américaines soutenant la colonisation, va dans le sens du ton plus dur vis-à-vis de la colonisation, on ne peut souffrir que dans un pays démocratique, on offre des réductions d’impôt à des organisations soutenant un mouvement anti-pacifique.

- Réduire les garanties d’emprunts: elle avait été mise en pratique (un gel) par James Baker et George Bush père pour protester contre la poursuite de la colonisation… Presque 3 fois plus de colons aujourd’hui qu’il y a 20 ans, cela n’avait donc pas vraiment marché, mais le laxisme ne marche pas non plus…

- Le dernier point évoque un ralentissement de l’approfondissement des relations entre européens et Israël... Je ne vois pas quel en serait l’intérêt sauf à vouloir isoler Israël, et là on servirait les intérêts anti-sionistes. Servons les intérêts d’un espoir d’avancer vers la Paix, pas l’affaiblissement des uns ou des autres.

Ce n’est pas mon habitude de souhaiter qu’Israël soit sanctionné, mais avec ce nouveau gouvernement, les choses ne s’arrangeront pas avec la simple « bonne volonté » et l’espoir que ça aille bien. Une absence internationale aboutirait très certainement à une nouvelle guerre, Gaza, Cisjordanie, Syrie, Hezbollah, on a le choix !
Livni me paraissait avoir une réelle volonté de voir deux États cohabiter en paix, Netanyahou me paraît avoir la volonté de maintenir les palestiniens dans leur situation actuelle, celle qui génère la haine, la violence, le terrorisme et la guerre.
Je pense que certains des points énoncés dans ce billet pourraient être bénéfiques aux peuples du Proche Orient.
Il ne faut toutefois pas les considérer comme des propositions punitives, mais comme des leviers pour arriver à une solution à ce conflit.
Être anti-palestinien ou anti-sioniste, et parler de Paix, ça me fait doucement rigoler…

mercredi 15 avril 2009

Chirac forever love...

Ce matin, en route vers le boulot, mon passager préféré, France Info m’annonçait que notre regretté président Jacques Chirac recueillait 74% d’opinions positives sur un sondage IFOP…
Il est notre personnage politique préféré!
Bon, certains diront que le français a la mémoire courte, d’autres regretteront sincèrement notre dernier président ayant eu une envergure internationale, et la plupart doivent se dire que même si ça n’était pas super sous son règne, c’est bien pire aujourd’hui !
Il doit bien se marrer le Jacques.
Encore un désaveu envers notre Nicolas national qui végète dans les profondeurs du classement juste devant Ségolène… 38%...
C’est vrai que l’on a tendance à idéaliser le passé, «c’était mieux avant » et c…
Mais bon, je relaie avec plaisir les petites gifles reçues par mes deux politiciens préférés!

Mauvais esprit

Pas le temps de faire de longs billets, contrairement à certains privilégiés, il y en a qui bossent...

Enfin juste un petit morceau histoire de faire de la pub à la méchanceté gratuite.


lundi 13 avril 2009

Que faire un lundi de Pâques ?

Ah, cher lecteur, je sais qu'en ce lundi de Pâques, tu t'ennuies ferme. Tu viens de finir ton énième œuf en chocolat, et tu te demandes bien quoi faire. Ne t'inquiètes pas : les Gueules te fournissent quelques conseils de lectures !

Certes, Rubin est un infâme libéral social-traître avec du poil dans les oreilles. Cependant, son
blog fête son premier anniversaire. Je vous invite à le visiter. Je ne suis que rarement d'accord avec ses idées, mais la discussion est toujours possible, et c'est le principal. De même, Marie-Georges Profonde fête aussi son premier anniversaire, ce qui vous oblige à aller lui souhaiter.

Dans la catégorie "anniversaire", Peuples déprime en fêtant ses 40 ans. C'est l'occasion d'aller lui remonter le moral et de consulter ses admirables articles.

Dans la catégorie "pastiches" (je ne suis pas le seul à m'amuser à cela), voici une très intéressante copie du redoutable Didier Goux, mené par le non-moins redoutable Jegounovitch.

Enfin, Luc Mandret s'essaie au paradoxe...

Joyeuses Pâques à tous !

Édit : il y a une pétition à signer, pour aider la DGCCRF. Vous la trouverez ici, , ou encore .

vendredi 10 avril 2009

Hadopi pas encore...

Vous le savez déjà tous, tout le monde en parle, et pour une fois je n'ai trouvé aucune voix contre... La loi Hadopi a été rejetée par le parlement et la blogosphère jubile et se marre bien!
Nicolas évoque la possibilité que la droite ait fait exprès de ne pas voter la loi tandis que Mathieu parle d'une possible consigne de la part du gouvernement pour qu'elle ne passe pas.
Sarkozy la voulait cette loi, ses amis du showbiz peut-être... Les députés UMP étaient plus partagés, leurs gosses pirateurs en herbe et la peur de perdre leur abonnement sans doute...
Plusieurs choses me choquent, tout d'abord, comme beaucoup l'ont souligné, la présence de seulement 36 députés en séance...
Et Christine Albanel qui ne manque vraiment pas de toupet en dénonçant "une manœuvre de couloir, une triste comédie" et en affirmant que "cette manœuvre est contraire à tous les usages républicains".
Venir voter un une loi est donc contraire à tous les usages de la république, rester chez soi, c'est mieux... Apparemment...
Et puis, une petite interrogation, à quoi bon voter une loi, quand immédiatement après un échec, l'ensemble des parlementaires UMP interrogés parle d'un nouveau vote inéluctable.
Ca ne passe pas, pas grave, on recommence!
Je dois avoir une lacune quelque part, mais à la limite nous nous réjouissons pour rien, ou peut-être du pied de nez fait au petit chef...
Je vous dis à Mardi!

jeudi 9 avril 2009

Aujourd'hui cours d'espagnol !

Cherchez les paroles et traduisez-les, ça vous fera un exercice de gym mentale !

D'abord une chanson à moitié nostalgique et à moitié résignée, qui devrait donc satisfaire nos lecteurs réactionnaires (ou les agacer, je ne suis pas certain...)



Puis une chanson sur la condition de la femme, pour que nos lectrices puissent voir à quel point nous sommes de sales machos (ou pas, à vous de décider mesdames...)



Une chanson que j'ai découvert il y a peu et qui, par son humanisme, me fait beaucoup penser à Manuel dans ses bons jours (watch, un compliment, c'est pas souvent alors faut le savourer...)



Et la dernière qui est une vision assez bien tournée de la mondialisation

mercredi 8 avril 2009

Après la polémique, les ruptures et la phraséologie de la bien-pensance.

J'admets, cher lecteur, que j'hésitais à exploiter le filon de la polémique plus longtemps, mais il est temps pour moi d'en tirer un petit bilan. C'est la première fois qu'avec mes petits camarades des Gueules, nous avons lancé une vraie polémique blogosphérique. Le débat a rapidement pris une ampleur que nous n'imaginions pas, sans doute parce que nous n'avions pas évalué certains paramètres (comme l'intervention de blogueurs développant des discours insultants ou très violents, et les tensions internes au réseau LHC). Je voudrais résumer cela en quelques points.

Tout d'abord, nous avons sorti un billet, poussé par la colère. Certes, nos motivations étaient diverses, mais pour une fois, nous étions parvenus à un accord de fond. Nous avions décidé de dénoncer davantage que d'argumenter, tout simplement parce que nous étions tous d'accord pour être impitoyable face à des idées que nous réprouvons. Ce choix nous a attiré de nombreuses critiques, en particulier sur notre manière de procéder et d'accuser sans réellement démontrer. J'admets pleinement que c'est un fait. Si le réseau Renovatio Occidentalis avait poursuivi sa carrière, nous aurions sans doute été obligés de nous y mettre. Finalement, Rubin l'a fait beaucoup mieux que nous, et a largement poursuivi le raisonnement que nous avions entamé, et de nombreux blogueurs nous ont rejoint, y compris parmi ceux que nous mettions en cause. Pour moi, cela suffit à justifier notre démarche. Je n'en tire cependant aucune gloire : il va maintenant falloir expliquer pourquoi cette vision occidentaliste du monde est un problème. Manuel a commencé hier, je m'y mets aussi. Heureusement que quelques billets drôles nous ont permis de nous détendre un peu, dans ce maelström.

Cette manière de procéder a provoqué un raidissement général. D'abord, nous avons attiré les spécialistes du débat violent et de l'insulte. Ensuite, les ruptures traditionnelles se sont imposées rapidement : la gauche s'est mise à affronter la droite, tout le monde s'est accusé des pires maux, pour finalement finir par des billets de synthèse assez généraux et qui rationalisent le débat, billets où nous avons été mis à l'index, étant caractérisés comme représentant de la morale d'extrême-gauche (ou gauchiste, c'est selon).

En relisant les billets, y compris les disparus, il m'est apparu évident qu'on ne peut toujours se montrer gentil et indulgent avec tout le monde. Même si j'adore le débat et que je préfère largement débattre avec des opposants avec qui je vais apprendre des choses qu'avec des personnes avec qui je suis toujours d'accord, parfois, il est aussi important de dire ses convictions profondes. Certaines idées me font bondir, et même si c'est de manière stupide, je ne peux pas m'empêcher de réagir. Aucun homme ne peut être parfait et toujours se tenir à la discussion molle. Je donne là-dessus un point à Fabrice, même si je crois que la radicalité permanente a aussi ses mauvais côtés.

Ce débat m'a aussi fait découvrir la stratégie de la bien-pensance. Pour défendre des idées loin d'être majoritaire dans la société, certains utilisent ce moyen. Il s'agit de dire qu'un défenseur d'une idée, par exemple, est forcément un bien-pensant parce qu'il reprend les idées de la majorité, surtout des élites. Globalement, en lisant les billets des contradicteurs, j'ai pu comprendre que, dans cette affaire-là, les idées dominantes à gauche étaient taxées de bien-pensance, histoire de les décrédibiliser. Le problème, c'est qu'avec ça, on peut faire passer n'importe quoi. Si j'affirme un jour que « la démocratie est le meilleur des systèmes et je dénonce ceux qui s'y opposent. », on me dira « ouh, qu'il est bien-pensant celui-là ! La démocratie a plein de défauts, et il ferait bien de s'en rendre compte, ce benêt. En plus, tout le monde pense ça, et c'est d'un conformisme… » Derrière, l'anti-bienpensant est persuadé que la démocratie n'est pas le meilleur des systèmes et il diffuse ainsi des idées nauséabondes (rien que pour Didier Goux puisse en faire un billet).

Pour déjouer ce raisonnement pourri, il faut s'affirmer avec ses valeurs et ses idées, et essayer de ne pas tomber dans la bien-pensance soit même à l'égard de l'autre. En clair, il faut rester structuré, cohérent et honnête dans ses raisonnements et dans ses interventions. Parfois, il est aussi important de dénoncer.

Un avantage dans cette histoire : je sais que ceux que nous avons attaqué n'hésiteront pas à nous, et à me flinguer si, un jour, j'ai moi-même de la sympathie pour des idées débiles et totalitaires. Au moins y ai-je sans doute gagné quelques anges-gardiens, et ça, c'est très positif.

La méthode Ségo

Tout le monde ayant radio, télévision ou lisant les journaux a entendu la dernière trouvaille médiatique de Ségolène Royal. Elle part à l’étranger et reprend de volée notre président sur les conneries qu’il a pu dire par le passé. En l’occurrence, son coup d’essai concerne le discours de N.Sarkozy du 26 juillet 2007 quand il déclarait entre autre que :
"Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire."
Facile…
Franchement si elle commence à reprendre toutes les conneries que notre grand chef a pu dire, elle va avoir du boulot, et le comble de l’ironie serait qu’un autre personnage politique commence à reprendre ses phrases mythiques à elle. Parce que ces dernières années, elle est la seule à pouvoir rivaliser avec le chef en terme de déclarations ridicules et maladroites. Nous assisterons donc peut-être à un combat des chefs qui m’amuserait beaucoup, chacun reprenant les conneries de l’autre…
Je ne vais pas débattre du fonds, ce qu’a dit Sarkozy lors de ce discours n’est acceptable, et pour une fois, Ségolène est dans le vrai. Mais comme je l’ai déjà dit, facile dans ce cas…
Venons en plutôt à la forme, nous vivons une crise économique mondiale majeure, nous avons besoin d’un leadership fort, inspiré, novateur.
Pour une fois le G20 a accouché de quelque chose et on verra bien les effets réels des multiples décisions prises à Londres.
Mais nous avons également besoin d’une opposition capable d’apporter un souffle nouveau, des idées, un projet proposant une alternative à la politique du gouvernement. Mais non, tout ce que nous récoltons, c’est du jeu politique.
Les seuls à proposer quelque chose c’est le NPA, et ce que le NPA propose, je n’en veux pas vraiment.
Alors si le but ultime de Madame Royal, c’est la présidence, il faudrait commencer à bouger autrement qu’en rhétorique démagogique.Remettre de l’huile sur le feu, tenir des propos chocs, faire les « Unes » ne fait pas avancer le schmilblick, cela n’apporte même pas de majorité aux présidentielles, cela ne sert à rien.
Je vais quand même finir sur une note positive, c'est qu'elle met le doigt ou ça fait mal, et qu'il toujours plaisant de voir la droite avec le nez dans sa merde.

mardi 7 avril 2009

Le déclin de l'Empire occidental

Ça discute beaucoup en ce moment, je commence à me lasser...
J'ai lu dans un billet de je ne sais plus quel blog, que la civilisation occidentale connaissait un déclin de sa puissance...
Je vous informe dès à présent que je ne suis pas du tout du même bord politique ou idéologique que ce blog.
Mais je dois bien me rendre à l'évidence que la civilisation occidentale pourrait bien en connaitre un , de déclin...
Vous vous interrogez peut-être d'où sort cette drôle d'expression, civilisation occidentale, ben moi aussi; mais je suppose que l'auteur pensait aux sociétés d'Europe de l'ouest et d'Amérique de nord.
Oui, dans un certain sens, il y a un déclin, en gros, les populations "occidentales" sont moins à l'aise financièrement qu'il y a 20 ans, se réfugient dans des médias abrutissants et débilisants; nos sociétés continuent à sucer la moelle d'une planète qui perd patience et comble de l'ironie, nos sociétés dirigent le monde. Et ça ne date pas d'hier...
Nous avons inventé et mis en place le système financier qui régit le monde, nous sommes les plus riches, nous avons dominé à outrance les autres habitants de la planète avant qu'ils ne reprennent du poil de la bête.
Nous décidons depuis des lustres du chemin à prendre, et apparemment on devrait peut-être se poser des questions à ce sujet.
Dire que c'est la faute aux peuplades non-occidentales me parait un peu fort quand même...
On les colonise, on leur impose des chefs pas très sympathiques, on met en place un échange commercial bilatéral "assez" partial. On les suce.
Certains se révoltent depuis peu et tentent de nous tenir tête, alors nous lâchons du lest, mais le système reste le même.
Ça gueule de plus en plus fort, mais l'occident continue à vouloir exercer son éternelle domination du monde.
Bref, je m'éloigne un peu, mais , si l'occident décline, il ne peut s'en prendre qu'à lui même.
En fait la révolte des petits se montre sous des formes inattendues, on attendait la guerre, on a le terrorisme, on a l'émergence de grandes puissances économiques, on a parfois un chemin politique qui part un plus vers la gauche.
Cela me parait logique, chacun son chemin. Le terrorisme n'est pas un chemin que j'affectionne particulièrement, mais pour ce qui est de l'économie et la politique, c'est tout ce qu'il y a a de plus normal.
Ces nouvelles puissances ont modifié nos règles du jeu, et ça marche plutôt pas mal pour elles.
Mais nous en Europe et en Amérique du nord, nous ne bougeons pas, en fait si, nous bougeons encore plus vite, mais dans la même direction.
Mais les temps changent, et maintenant les victimes de notre système ne sont plus uniquement les "autres", mais nos propres citoyens, notre système nous nuit à nous maintenant.
Une remise en cause du tout par la consommation, de la croissance, est-elle possible?
Dur dur, quand les décideurs sont ceux qui profitent de la situation actuelle.
A quelle distance faut-il être près du mur pour s'apercevoir que c'est un mur?
D'autant plus important quand on a le pied sur le champignon...
Nos dirigeants peuvent-ils se mettre à table et nous pondre un G20 ou un G30 un peu plus global et osé, novateur que les derniers?
Je ne crois pas.
Le dernier n'est pas trop mal, c'est peut-être le mieux que l'on puisse espérer.
Je ne veux pas de révolution, pas de fusil chez moi!
Je veux une réflexion réelle sur le chemin que nous prenons, que l'on prenne en compte les intérêts de tous.
Le monde actuel est insupportable de déséquilibre voulu et organisé.

Je change de sujet, Criticus a effacé son dernier billet pourtant très drôle et il s'est barré de son nouveau réseau créé par lui...
Mais c'est qui leur chef maintenant?
Didier...

samedi 4 avril 2009

Open Space

Depuis quelques semaines je découvre pour la première fois le travail en "open space" à l'américaine, je ne vous cache pas que j'étais plutôt inquiet à l'idée de passer mes journées dans cet environnement.
Les échos entendu un peu partout à ce sujet étant majoritairement négatives, j'étais persuadé que l'on me fliquerait, que mon intimité "professionnelle" serait entravée, que je me sentirais sous pression, et quel est mon étonnement de réaliser qu'en fait c'est tout le contraire qui s'opère, je note une grande convivialité, une entre-aide très utile, des rires, de la communication.
On est la pour bosser, pas pour bloguer ni pour pour facebooker, donc à la limite je ne suis pas dérangé que la vue de mon écran d'ordinateur soit ouvert à tous.
Ayant été serveur pendant de longues années, je retrouve un peu de cette ambiance de travail, cette ambiance de groupe que j'avais perdu dans mon bureau clos avec mon seul et unique collègue jusqu'au mois dernier.
Alors peut-être suis-je chanceux et ai-je dégotté une boite chaleureuse et humaine, mais je voulais le dire.
Dans ce pays de complainte permanente, justifée ou non, où le travail, la hiérarchie sont perçus comme l'ennemi du bonheur, et même si le travail n'est certainement pas le bonheur, à partir du moment où il est clair que le bureau est fait pour bosser, les bonnes surprises existent tout autant que les mauvaises.
C'était le moment de légèreté avant de passer aux choses sérieuses du prochain billet...

vendredi 3 avril 2009

Enfin, les soi-disant libéraux montrent leurs vrais visages.

Ce matin un micro non-évènement a secoué les trois gueules. C'est assez rare pour être noté car, de manière générale, ce qui intéresse les 2/3 de la rédaction laisse bien souvent le dernier tiers complètement indifférent.

Mais, ce matin, notre expert blogueur a levé un lièvre de fort beau gabarit : loin de leurs déclarations publiques d'humanisme libertaire et de leurs habituels sermons sur la valeur universelle du libéralisme, il semble que quelques-un..que dis-je...qu'une bonne partie du comité directeur de notre réseau favori aie décidé de créer un petit club d'isolationnistes xénophobes.

Le célèbre Nicolas ayant abordé le sujet de leur absurde tentative de nous faire croire qu'ils ne sont pas de droite, nous pensions le ridicule achevé, mais non : loin de réaliser l'ironie de leur comportement, ils s'enfoncent un peu plus profond la tête dans le sable, faisant de manière totalement involontaire tomber leur masque.

Pour la première fois de notre histoire, et pour marquer notre profonde déception de réaliser que certaines personnes dont nous avons pu faire la promotion via notre blogroll sont en fait de simples xénophobes, bien loin de défendre des idées démocratiques, nous allons publier ce billet à 6 mains.

Étant le plus clairement marqué à gauche (voire à l'extrême-gauche), c'est Fabrice qui commencera :

Pour ma part je ne suis absolument pas surpris. Depuis longtemps déjà, j'ai noté chez ces soi-disant libéraux diverses bienveillances envers l'intolérance et le totalitarisme. De la défense d'EDVIGE chez l'un à l'effrayante déclaration qu'il ne suffit pas de respecter les lois de son pays d'accueil mais qu'il faut se fondre à sa culture chez l'autre, il était facile de voire que leur acceptation de l'autre ne se faisait que dans l'optique d'un autre identique à eux.

J'en avais fait la remarque à celui qui me semblait le moins fanatisé, à plusieurs reprises, mais j'ai déjà eu plus d'impact à parler à mon stylo...
Récemment encore, cette intolérance mêlée d'élitisme imbécile s'exprimait de façon très claire cher leur gourou qui n'hésitait pas à opposer Vox Populi et Vox Plébi... marquant là très efficacement tout l'amour qu'il a pour la démocratie.

Le plus jeune est peut être celui qui au final me fait le plus de peine, à le voir chercher une image du père idéalisée chez Sarkozy (mais grosse déception quand icelui n'est pas assez totalitaire) puis Zemmour (mais là encore une grosse peine de cœur quand son héros tombe de son piédestal) pour finir chez un barbant barbu lillois.

Vous l'aurez compris cette petite bande ne mérite même plus qu'on s'y arrête, ils ont réussi à gâcher le petit jeu qui consistait à les démasquer sans (j'en suis certain) même le faire exprès. Décevants jusqu'au bout...


En second, le plus capitaliste mais aussi le plus virulent (et prolifique) : Manuel

Quand prof m’a envoyé le lien vers ce nouvel espace d’expression libre aux Occidentaux qui veulent rétablir la grandeur de l’Occident contre les restes du monde, je suis resté bouche bée. Non pas que je fus étonné de voir écrite dans une énième charte leur idéologie isolationniste et xénophobe que j’avais déjà entrevue et dénoncée à maintes reprises, mais le cadre de ce nouveau QG raciste est absolument affligeant.

Une carte du monde ou les pays du sud de l’équateur sont transparents et le symbole de l'OTAN, absolument terrifiant me rappelant la croix de fer allemande.

Le vieux, le jeune vaniteux et l’idiot du village se sont donc associés avec quelques probables abrutis que je ne souhaite pas connaitre pour déverser leur haine de l’Orient, leur volonté de revenir à une époque fort heureusement révolue.

Nous avons décidé, tous les trois de virer le dernier survivant de la clique de notre blogroll, le vieux et le gamin ayant giclé il y a déjà quelques temps.

Pas de lien vers cette vomissure bloguesque, juste nos avis, se rejoignant pour une fois.

J'ai plus rien à dire sauf que plus un lien ne viendra de chez nous vers un participant à ce répère de fachos.



Reste l'opinion du centriste de la bande, et du lévrier du groupe, Mathieu L. :


Ayant fait découvrir à mes amis co-rédacteurs ce tout jeune blog, je dois te dire que je ne peux que me désoler devant ce que je découvre, d'autant plus que j'ai moi-même fait la régulière promotion de ces blogueurs. J'éprouve de la sympathie pour un d'entre eux, mais j'en reparlerai.


Quand on tombe sur ce site, on découvre d'abord un logo totalement délirant. Deux roses des vents, reprenant le symbole de l'OTAN, entoure un planisphère sur lequel l'Amérique du Nord et l'Europe occidentale apparaissent coloriées en bleu, et le reste du Monde en transparent. Une phrase en latin, histoire de faire élitiste, suit. Elle ignore d'ailleurs que notre fameuse culture occidentale s'est aussi construite sur bien d'autres héritages que l'héritage romain : quid des Grecs, des Hébreux, des Germains, des Phéniciens, des Arabes ?


En-dessous, une charte dénonçant toute une série de maux dont souffrirait l'Occident. Cette liste regroupe tout ce que l'extrême-droite française recycle comme thèmes éculés depuis des lustres : la crise de la famille, la toxicomanie, le communautarisme, la perte des valeurs morales, en y ajoutant de nouveaux thèmes comme l'obésité ou la crise environnementale. Les chartistes en concluent que notre belle civilisation occidentale est en crise morale.


Face à cela, les voilà qui nous proposent une alliance occidentale à égalité entre les pays, regroupant l'Europe (mais jusqu'où ?), les États-Unis, le Canada et Israël. Rejetant ce qu'ils appellent le "mondialisme", mais aussi d'autres idées comme le nationalisme, ce nouveau réseau refuse aussi le métissage culturel, craignant une conflagration digne du choc des civilisations. Bien sûr, ils concluent en s'annonçant en rupture avec les idées racistes, alors que ce site, rien que par son logo, met en opposition l'Occident avec le reste du Monde.


Franchement, cher lecteur, je ne m'étonne pas que certains des blogueurs de cette liste participent à ce machin. Par contre, éprouvant une vraie sympathie pour l'expressionniste libre avec qui j'ai eu l'occasion de trinquer par le passé, je ne peux que rester interloqué devant un engagement totalement incompréhensible. Comment peut-on vouloir le libre-échange, la liberté, la responsabilité et lutter contre le métissage culturel, l'Union européenne ou "l'importation de force" des autres cultures en Occident ? Je ne vois pas bien où l'on tombe, et j'espère que cette tribune lui offrira la possibilité de se rendre compte des chemins qu'il emprunte.


Cher lecteur, je dois te dire que ce blog nous permet de mieux situer les gens à qui l'on parle. Certains ont utilisé leur réseau pour diffuser, en sous-marin, des idées toutes autres que les idées libérales. Comme je l'avais affirmé ici, j'ai un vrai respect pour les libéraux, même si je ne partage pas leurs idées, car ils sont fondamentalement ouverts et démocrates. Là, il n'y a plus rien de semblable, et on est bien face à une idéologie de fermeture et de rejet de l'autre.


Longtemps, j'ai défendu ces blogueurs contre l'hire de mes deux camarades. C'est avec déception que je ne peux que reconnaître que je me suis trompé.


Voici nos trois contributions. Nous espérons susciter de saines réactions des membres de ce réseau que nous apprécions. Nous savons que les trolls vont rapidement fondre sur nous, mais nous assumons.


Tu crois que nous disons n'importe quoi ? Eh bien, je t'invite à consulter les blogs en lien sur ce merveilleux site fondateur, et tu te feras ton idée par toi-même.


L'arène est ouverte !


Fabrice, Manuel et Mathieu L.

mercredi 1 avril 2009

Avec nos gueules détrône Nicolas!!!

Contrairement aux prévisions les gueules font un bond en avant pour venir détrôner le leader historique du classement Wikio!!!


Voyez le nouveau classement en avant première!

La mode écolo réchauffée

Ça faisait longtemps alors je vais vous remettre un petit coup d'écologie dans la tête.
Ben oui, on a eu un belle mode écologique, développement durable, avec des grenelles des ministres de l'écologie, du bio et c...
Maintenant, c'est fini, une petite crise, quelques fermetures d'usines, licenciements, belles paroles présidentielles et puis l'écologie est passé en queue de peloton.
Il arrive qu'un coureur se laisse tomber en queue de peloton pour mieux surgir par surprise au pied d'une côte, et bien je pense que quand il va surgir, le coureur, il va nous faire une ascension de l'Alpe d'Huez à la Lance Armstrong de la grande époque...
Et comme pour le champion préféré des français, il sera sûrement trop tard pour l'empêcher de foutre sa merde.
Je ne vais recommencer l'éternel débat pour savoir si oui ou non, on court à la catastrophe, si un dérèglement climatique a commencé et sera irréversible dans 10 ans, si le pétrole va bientôt être si rare et cher que les pauvres gens n'auront qu'a sortir leur vélo. Je ne commencerai pas de débat sur ces sujet, je vais simplement partir du principe que cela va être la cas.
Quand on fait une projection économique, financière, sur quel cas de figure se base t-on?
Le meilleur ou le pire?
Je vous laisse mijoter, mais sachez que je ne ferai pas affaire avec celui qui optera pour la première solution...
Alors, si le danger est toujours là, pourquoi ce désintérêt soudain?
J'ai évoqué la crise, oui, le prix du pétrole revenu dans le domaine du raisonnable aussi, mais la désintérêt est plus vieux que ça.
Non, je pense simplement que le bon vieux peuple fait comme avec la mode, il passe à autre chose, collection hiver / été.
Parce que c'est bien gentil l'écologie, mais moi je trie mes poubelles, je bouffe bio, il y a même du bio en marque distributeur, ça fait moins cher la bonne conscience.
Par contre, la bagnole, maintenant que l'essence est moins chère, ben je la prends comme avant. Et mon 4x4 parisien... Ben c'est mieux, c'est sécurisant, je me sens protégé(e).
Il faudrait un virage dans notre société, un virage finalement pas si incompatible avec notre mode de vie actuel mais impliquant quand même quelques privations.
La croissance, le mot magique, elle règle tous nos problèmes, achetez, consommez, jetez, rachetez.
Une chose est certaine, il faudrait arrêter ces conneries et commencer à fournir du matos "long terme".
Quand on voit que nos vieilles 504 roulent encore au Mali à plus de 600.000km, c'est qu'avec un petit peu de volonté on pourrait en faire de même chez nous, mais avec du matos prévu pour durer, pas du matos prévu pour clamser après 2 ans.
Je ne vais faire la liste des idées d'un Hulot, d'un Gore ou d'un ... Borloo...Non je déconne...
Je me pose une question, sommes nous cons? Et j'inclus nos dirigeants, allons nous courir au désastre et attendre de se prendre la baffe avant de comprendre qu'il y a un léger souci?
Honnêtement, je suis comme beaucoup, je ne sais pas trop quoi faire, je suis dans la lignée des trieurs de poubelles qui attend que le mouvement vienne d'en haut et qui a tendance à oublier le problème quand on n'en parle pas.
La lignée des baltringues, je sais.
Que faire?
Sarkozy, comme Chirac s'en bat les reins, Obama... Faut calmer le jeu avec le messie des amériques.
Je crois qu'on va se prendre un mur, on le voit venir, mais on va se le prendre en pleine tête, c'est comme ça.
Un petit lien, deux petits liens, toujours des petits liens...

Hubert Reeves
WWF
Hulot

Mal aimés mais têtus

Allez un petit coup de Domenech avant de diner...
Samedi soir, après avoir battu la grande équipe de Lituanie 1-0, Domenech a déclaré:
"Une équipe est en train de naître."
Je ne sais pas combien de supporter ou téléspectateurs de plus de 15 ans l'ont crû, en tout cas, ce qui est bien avec Raymond, c'est que l'équipe de France naît et renaît très souvent... Ce qui implique bien sûr qu'elle meurt au moins aussi souvent qu'elle ne naît.
Mais non, même pas, car quand la France fait un match pitoyable, elle progresse, il y a du mieux dans son jeu, il y a de la cohérence entre les lignes, de la solidarité.
Quel optimiste ce Raymond!
Il me fait penser à notre cher président, dans un autre registre, lui ne dit pas que la France est née, ça arrivera peut-être, mais il n'en est pas encore à ce stade de connerie, ça viendra peut-être. Non, lui, il dit qu'il va sauver Arcelor-Mittal ou Caterpillar.
Trois clampins enferment 1 cadre dans son bureau et il va sauver la boite...
Je suis sûr que si on fait un billet "buzz" ou nous déversons notre désarroi au sujet d'un problème quelconque, il promettra de nous sauver, il faut juste trouver le bon levier d'action.
Deux éternels optimistes, qui se veulent aimés, mais qui ne le sont pas...
Deux dirigeants qui croient être de grands communicants fédérateurs...
Ils le sont, mais ils ne fédèrent pas dans le bon sens.
J'ai décidé de ne plus supporter l'équipe de France tant que l'homme aux sourcils serait là, mais si j'ai quitté la France professionnellement, je ne vais pas balancer ma carte d'identité...
L'avantage avec le président, c'est qu'au c'est la connerie du peuple qui l'a amené au pouvoir et l'y maintiendra peut-être.
Avec l'acteur-fouteux c'est la connerie de quelques vieux croutons qui sont plus politiciens que footiciens.
Ce billet est parti n'importe où, mais je le publie quand même.

Bilan du mois de mars 2009.

Voici donc venu le temps du traditionnel bilan du mois écoulé. Ce bilan est plutôt décevant globalement. Contrairement à nos mois précédents, notre blog collectif connaît une nette baisse de sa fréquentation. Nous ne sommes pas parvenus à réaliser un buzz important comme le mois dernier. Nous avons reçu aussi moins de liens de nos camarades blogueurs, ce qui laisse supposer que nos billets intéressent moins, ou, en tout cas, que ce blog est maintenant devenu plus habituel dans la blogosphère. Nicolas m'avait aussi signalé que l'ensemble de la blogosphère politique connaissait une baisse de sa fréquentation. Vu que peu de blogs publient leurs statistiques, cela reste difficile à mesurer. Cependant, nous semblons conserver un lectorat stable, ce qui est déjà satisfaisant.

Ce mois-ci, pour 41 billets publiés, nous avons accueilli 1 685 visites et 1 073 visiteurs uniques absolus, soit une baisse de 33% du nombre de visiteurs par rapport au mois de février. Cependant, pour nous réconforter, j'ai installé il y a quelques jours Feedburner, logiciel que je ne connaissais pas, et qui nous annonce que 70 personnes sont abonnées à notre flux atom. Ne mesurant pas le flux RSS, je sais que c'est encore incomplet, mais on se rapproche d'une certaine réalité d'appréciation.

Comme les mois précédents, vous trouverez dans la colonne de droite les 10 billets les plus lus ce mois-ci. C'est finalement un article sans réel intérêt politique qui occupe encore la tête du classement…

Pour finir, voici la liste des blogs et des sites de référencement qui nous ont amené plus de 10 visites ce mois-ci :

Les privilégiés parlent aux Français et au monde : 86
Partageons mon avis : 56
Wikio : 42
Rubin Sfadj : 31
Twitter : 27
Technorati : 23
La maison du Faucon : 21
L'Hérétique : 21
Alluvions : 13
De tout et de rien, et surtout de rien d'ailleurs : 13
Didier Goux prend ses aises : 12
Sophie and la Family : 11
Mtislav : 10
Le coucou de Claviers : 10

N'hésitez pas à aller les consulter !