mardi 30 mars 2010

Petit cours d'enculage de petits écolos trop verts...

Vous vous présentez aux élections présidentielles, tout baigne, vous êtres favori, mais il y a un présentateur télé très populaire qui fait chier son monde à balancer en public ses craintes environnementales...
Le plus emmerdant dans cette histoire, c'est que les sondages lui prédisent près de 15% d'intentions de votes s'il se présentait réellement.
Les écolos sont généralement plutôt de gauche, vous tentez coûte que coûte de récupérer le gus pour ne pas le laisser engraisser les rangs des adversaires.
Rien de plus simple, la même technique qu'avec les électeurs en plus détaillé: des promesses.
Il faut parler développement durable, acquérir le vocabulaire qui est propre aux verts, prendre un air inquiet, mais proposer des solutions écolos.
Bon il y a aussi ce pacte écologique qu'il faut signer, mais bon, si faut en passer par là pour contenter l'animateur, vous le signez.
Nicolas Hulot a mordu à l'hameçon (et il vient réellement de prendre conscience à quel point il s'est fait couillonner).
Vous êtes donc élu, tout va bien, la nomination de Borloo comme ministre de l'Ecologie et du Développement durable fait pas très sérieux, mais vous embrayez rapidement avec le Grenelle de l'environnement et sa mesure phare... La taxe carbone!
Là faut envoyer du lourd, vous pouvez par exemple comparer la taxe carbone à l’abolition de l’esclavage ou de la peine de mort, si vous le sentez.
Nicolas H est content, il l'a souhaité, vous l'avez fait.
Ensuite il faut être assez habile, vous avez deux possibilités:
1) Montrer que vous voulez bien mettre en place cette taxe, mais en même temps bien faites attention que les électeurs la rejettent (un petit exercice de présentation négative tout simple), et comme ça, vous pouvez ne pas la passer et éviter de fâcher la droite libérale.
2)Vous pouvez la passer... (Oui oui je suis mort de rire)

Donc, quel que soit la méthode choisie, faites bien attention à ne pas jouer la carte de l'écologie trop vite, gardez la en main, elle peut servir à draguer les écolos (élections européennes) ou à revenir aux valeurs sûres (là, maintenant).

Si ça part en vrille et que votre base électorale fout le camp, vous avez alors la possibilité de montrer que vous êtes un vrai mec (de droite), et que les merdeux bouffeurs de soja, vous les emmerdez et alors là vous commencez par balancer une phrase du type: "l'écologie, ça commence à bien faire!", histoire que tout le monde comprenne que vous avez fini de rigoler!
Et dans la foulée, vous pouvez ensuite abandonner la taxe carbone tout en continuant le petit grenelle histoire de pouvoir garder la tête haute quand on vous parle d'écologie.
Facile.

2 commentaires:

  1. "L'écologie ça commence à bien faire " ben oui ! A force de vouloir nous faire bouffer de l'ecolo a toutes les sauces, elle me gonfle la "bien pensance" écologique.Parce qu'en plus maintenant, il faudrait qu on pense écolo, qu on bouffe colo, qu on dorme ecolo...Certains parlent de terrorisme ecologique, oui ca va finir par faire peur l'ecologie!

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  2. Oui les écolos sont juste bons à se faire enculer gentiment par de petits politiques qui font bien leur boulot de politiciens.

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