mardi 23 décembre 2008

Négocions un meilleur chômage

J'ai entendu ce matin en partant au boulot que les syndicats étaient en train de négocier avec le patronat les règles d'indemnisation des chômeurs pour les trois ans à venir.
J'ai écouté attentivement, et j'ai appris que les syndicats souhaitaient assouplir l'indemnisation en raccourcissant le temps de travail nécessaire, le faisant passer à 4 mois.
Il était également évoqué un assouplissement pour les jeunes ayant une activité professionnelle précaire.
J'avais l'impression d'entendre les proposition de la candidate Royal, avec son RMI pour les jeunes et c...
Je vais me démarquer de mes collègues plus ou moins rouges, mais je ne comprends pas le pourquoi de ces demandes?
Nous allons "grâce" à la crise devoir faire face à plus de chômeurs, plus de précarité, il faut tout faire pour qu'ils puissent continuer à vivre décemment...?
Soit, mais le mec qui va se faire virer pour motif économique (ou autre) sera indemnisé quoi qu'il arrive.
Ces assouplissements ne vont pas aider la vague de chômeurs qui se prépare, mais ils vont creuser un peu plus le budget de l'UNEDIC.
J'attends quelques avis, histoire de me faire une opinion plus claire...

7 commentaires:

  1. Comme le spécifie l'article vers lequel tu renvoies, ces négociations ont lieu tous les trois ans ; et tous les trois ans, les syndicats demandent un assouplissement et une augmentation de l'indemnisation chômage.

    Effectivement, cette année, ces demandes ont gagné en légitimité de par la crise économique, et surtout en raison de leur "agrément" par le chef de l'État.

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  2. Il faut dire que le TINA a du plomb dans l'aile, lâcher des milliards pour les banques et faire sa barre avec les chômeurs risquerait de faire (re)plonger la popularité de notre "sauver du monde tellement qu'il est fort tellement que sa femme elle est mannequin", et on sait qu'il préfère lire les courbes sondagières à un manuel d'histoire ce petit grand homme...

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  3. Que les évènements rendent possibles un assouplissement et une augmentation de l'indemnisation chômage, d'accord, mais est-ce la priorité?
    Je m'étonne juste que ce soit d'actualité, il y a des chantiers plus urgents.
    Le pouvoir d'achat de ceux qui bossent? Baisser la TVA?

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  4. Le problème avec les réunions prévues de longue date c'est que parfois elles tombent mal, mais devrait-on, parcequ'il y a une crise, perdre son calme et oublier de régler les affaires courantes ?

    Le chantier du pouvoir d'achat n'est pas du ressort des syndicats (merci à ceux qui ne se syndiquent pas et permettent qu'on les décrédibilise par ce biais), pas plus que la baisse de la TVA, laissons César (plutôt Brutus d'ailleurs) gérer l'empire et laissons les syndicats faire leur job, non ?

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  5. Chacun gère son truc, les syndicat font leur taf, c'est ok, mais le fait que ce soit envisageable me laisse perplexe, comme tu l'a écrit juste avant, c'est par pure démagogie notre élite gouvernante pourrait accepter ces changements, et aujourd'hui plus que jamais, il faut agir efficacement, pas pour faire plaisir ou éviter de se faire cracher dessus.

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  6. La crise n'aura qu'un temps, ce qui aura été acquis pendant son temps durera plus longtemps...

    Et puis les départs massifs des babyboomers à la retraite vont aider à diminuer l'impact sur le chômage, et ça Sarko l'a bien compris puisqu'il demande une baisse des cotisations chômage pour permettre d'augmenter les cotisations retraites.

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  7. Ce qui est pris est pris! Tant pis si on n'en a pas besoin!
    C'est comme la prime d'usure de chaussures pour les postiers ça!

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