On n'entendait plus trop parler d'Israël, de Gaza, de la Palestine, j'en étais assez content, et j'espérais que ça durerait jusqu'au 10 février, date des élections israéliennes, histoire de laisser une chance à la paix, en l'occurrence, incarnée plus par Tzippi Livni que Benyamin Netanyahou.
En fait, on était en période de cessez le feu, plus (trop) de roquettes, plus (trop) de représailles israéliennes, on y aurait presque crû.
Cette période de trêve de 6 mois n'a donc pas été renouvelée, les uns diront que les autres ne l'ont pas respectée, les autres diront la même chose des uns.
En tout cas nous avons à nouveau droit à plus de visibilité médiatique depuis ce matin, le Hamas annonce un cessez le feu de 24h, tout en menaçant de reprendre les attentats suicides sur le sol israélien, les roquettes ont recommencé à voler et Israël prépare l'opinion à une reprise des hostilités, ce qui veut dire une offensive (terrestre, aérienne?) sur Gaza.
Tout n'est pas si simple, et j'espère que ça va se calmer gentiment.
Car à qui bénéficie ce réveil des hostilités?
A ceux qui veulent défoncer la gueule de l'autre, ceux qui aiment la baston.
Short vert, j'ai nommé, le Hamas, et Short bleu ciel, j'ai nommé le Likoud!
Putain, je m'efforce de garder espoir et de positiver, mais face à la connerie, ou plutôt l'amour de la guerre tellement humain, j'ai du mal.
la guerre y'en a bon buisness pour les politiques pas trop humanistes : ça clive, ça regroupe, ça donne un bel effet moutons de panurge, et pendant qu'on s'étripe avec le voisin sans savoir pourquoi on oublie de regarder du côté des chefs qui vivent dans un luxe surprenant pour des militants du "sacrifice suprême"...
RépondreSupprimerToujours été comme ça la guerre.
RépondreSupprimerOn fait croire aux deux peuples qu'il n'y aucune autre porte se sortie que la guerre. Alors les deux, pour diverses raisons, n'en veulent plus de cette guerre...
"L'intelligence défend la paix. L'intelligence a horreur de la guerre."
RépondreSupprimerPaul Vaillant Couturier
Le problème c'est que les penseurs sont souvent parmi les premiers sacrifiés en temps de conflit.... pas de bol...
Fabrice le philosophe...
RépondreSupprimerVous enterrez trop vite les Israéliens. Ont-ils encore envie de cinq ans de guerre de plus ? Cette élection est primordiale, car les Palestiniens de Gaza ne peuvent pas s'exprimer, eux. Espérons que les Israéliens voteront contre les va-t-en-guerre. Ils l'ont déjà fait par le passé.
RépondreSupprimerJe n'enterre personne, mais le spectre d'une recrudescence des violente pendant cette période pré-électorale est très mauvais signe, car si les israélien dans leur grande majorité veulent un changement vers la paix et le compromis, ils gardent toujours quelque part la peur de l'anéantissement, et c'est cette peur qui fait voter l'électeur de gauche pour plus de sécurité.
RépondreSupprimerLa force, l'intransigeance du Likoud rassure.