Prof s'est barré au soleil avec ses gamins, le Che d'appartement préfère bosser que bloguer et moi j'ai un boulot!
Néanmoins, une nouvelle journée de grève/manifestation arrive au galop, le remake du 29 janvier, mêmes causes, mêmes effets...
Vous connaissez certainement mon opinion concernant cette habitude française à gueuler dans la rue quand ça ne va pas et à demander du fric, du boulot, et moins de boulot; et bien je vais vous surprendre, mais cette fois, je commence à me lasser des solutions apportées aux problèmes.
Nous faisons face à une crise économique terrible, et petit à petit nous commençons à voir les effets dévastateurs de celle ci, fermeture d'usines, chômage en hausse.
Nous avions, avant cette crise, un problème de pouvoir d'achat pour les petits et moyens salaires, mais un chômage en baisse, maintenant, nous avons les deux, elle est belle notre société.
Je ne vais pas entrer dans les détails des solutions apportées par notre gouvernement pour sauver les meubles mais simplement faire un constat simpliste:
Les responsables de cette crise sont les institutions financières, les banques, mais la victime, ce sont les ouvriers.
Je ne sais plus combien de milliards ont été débloqués pour sauver les banques françaises, celles ci tiennent encore debout, leurs patrons touchent leurs salaires, leurs primes, je n'ai pas vu de licenciement ou de fermeture de banques de par le pays. Par contre, l'industrie française se casse gentiment la gueule, et là, les moyens mis à disposition pour adoucir la chute sont ridicules...
Peut-on en vouloir à l'ouvrier lambda de ne pas comprendre ce "deux poids deux mesures"?
Non, il faut redescendre du petit monde de la logique économique d'en haut et regarder la réalité en face. Ceux qui souffrent n'y sont pour rien, ceux qui sont coupables, vont bien.
Les fervents économistes libéraux me balanceront leurs calculs savants, leurs logiques implacables, mais les faits sur le terrain sont là, et ils sont implacables.
Alors, aujourd'hui on parle de supprimer le bouclier fiscal, de supprimer la réforme des heures supplémentaires, je dis ouf! Le bon sens existe donc dans les hautes sphères dirigeantes de notre pays.
Oublions le travailler plus pour gagner plus, et sauvons les meubles, il faut empêcher les boites de profiter de la crise pour délocaliser, il faut se serrer les coudes.
Pour une fois, donc, je ne gueule pas après les futurs manifestants, il faut que ça sorte.
Attention, on va te reparler des petits chatons.
RépondreSupprimerMais trêves de plaisanterie, pas grand chose à dire contre tes sentiments... Je les partage sur le fond (mais ma forme à moi n'est pas celle de la rue... Je devrais être évoluer, je ne sais pas... soupir)
Bon courage. Bon mercredi quand même
@ Manuel
RépondreSupprimerOuais, demain j'aurai encore sur les mains le sang de dizaines (que dis-je, de centaines !) de chatons innocents...
Mais je n'aime pas les chats, j'y suis même allergique, alors au final je ne me sentirai pas coupable (pour info certaines études médicales soulignent que la surexposition aux félins d'appartement pourrait favoriser l'apparition de troubles érectiles...moi je dis ça hien...) !
Pourtant t'as pas de chat...
RépondreSupprimerJe suis en train d'étudier les marchés financiers... C'est quand même moche tout ce qui est inventé, organisé, pour que l'on puisse acheter sans acheter, payer plus tard, pas payer, vendre ce qu'on n'a pas acheté, ni payé...
Pfff, pour du fric, virtuel, mais qui devient réel sur le compte en banque de certains.
Le bon sens existe mais il tarde à s'imposer ! Zut ! Il va falloir continuer pour que ceux qui grognent "en haut" puissent avoir un peu plus de courage et de voix pour se faire entendre ..
RépondreSupprimer@ Hypos
RépondreSupprimerLe "bon sens" n'existe pas, il y a des décisions idéologiques dans un sens ou dans l'autre, il faut arrêter de croire et faire croire que le "pragmatisme" existe !!!
La grogne parlementaire, les infos "off" des conseillers d'ici où là, beaucoup de mots utilisés mais jamais d'action, ça ressemble fort à un contre-feux médiatique histoire de ne pas décrédibiliser le parti politique en même temps que son leader.
Et apparemment il n'y aura pas d'actions suite à ce nouveau signe de grogne populaire...
RépondreSupprimerNi retrait du bouclier fiscal, ni aide aux vraies victimes de la crise. On joue avec les même règles qu'avant, ça ne marche pas, mais bon...